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Farid Bahri

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Maroc

Tanger, une histoire-monde du Maroc

Tanger se situe sur le détroit, entre Atlantique et Méditerranée. Cette position ne cesse d'attirer la convoitise et d'inspirer son histoire. Comptoir phénicien et carthaginois, puis ville romaine, elle vit au rythme des empires méditerranéens jusqu'à échoir aux Arabes musulmans. Son destin, partagé entre Al-Andalus et le Maroc la projette dans une autre mondialité, celle de dar al-islam. Puis, c'est au tour des Portugais et des Anglais de s'en emparer jusqu'au moment où un sultan chérifien réintègre Tanger dans le giron marocain pour en faire sa capitale diplomatique. Légations et consulats s'y installent et les étrangers affluent. Un statut de ville internationale lui est attribué. Ecrivains et milliardaires américains, artistes français et espagnols s'y bousculent. Cet âge d'or mondial dure une trentaine d'années. Que reste-t-il à présent de ces mondialisations anciennes à l'heure où l'ouverture au monde se fait par de nouveaux équipements : port Tanger-Méd et aéroport Ibn Batoutaâ?

02/2022

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Linguistique

Les Marocains et leurs langues . Ce que parler quatre ou cinq langues veut dire

Quelle langue parle-t-on au Maroc ? La question paraît anodine. La réponse, pourtant, est loin d'être évidente, tant il y a de langues dans ce pays. Chacune a un rôle bien spécifique mais toutes définissent des projets identitaires bien distincts, qui peuvent être antagonistes. L'auteur analyse chacune d'elles non sur le plan linguistique, qui n'est pas l'objet du livre, mais sur la place qu'elles occupent dans la société marocaine et dans la politique de l'Etat marocain. Au Maroc, on parle l'arabe, bien sûr, mais celui-ci se décline en différentes versions, dialectale ou classique - et tous les intermédiaires -, entre lesquelles l'intercompréhension n'est pas toujours assurée, mais une partie des Marocains s'exprime aussi en berbère (ou amazighe), langue qui possède plusieurs variantes régionales. Le français, voire l'espagnol, hérités de la colonisation, et même aujourd'hui, l'anglais, occupent toujours au Maroc une position incontournable... Ainsi, le jeune Marocain est confronté dès son plus jeune âge à cette surabondance linguistique avec laquelle il devra se débrouiller selon ses aspirations, ses études, sa classe sociale, la région où il vit... Cet empilement de langues est le fruit d'une multitude d'influences culturelles accumulées au cours de 2000 ans d'Histoire et entre lesquelles les Marocains n'ont pas encore su faire des choix définitifs.

04/2023

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Empire colonial

Les protectorats français au Maghreb. De la colonisation à la décolonisation (1881-1956)

Cet essai souligne une période complexe, qui s'étend de 1881 à 1956, par devoir de mémoire. Il s'agit de la présence française dans le beylicat de Tunis et l'Empire chérifien. Lorsque l'on aborde l'histoire coloniale française, on se focalise surtout sur l'Algérie. Pourtant, d'autres régions du Maghreb ont été concernées. La présence coloniale ou les protectorats seront un fait en Algérie, pais aussi en Tunisie et au Maroc. Ce fut compliqué cette réalité politique verra naître une résistance et engendrera des violences armées, policières, politiques, sociales, et les excès n'ont pas cessé avec les indépendances effectives de ces pays. La Tunisie et le Maroc, séparés par les plus de deux millions de kilomètres carrées de l'Algérie vont connaître à bien des égards un destin politique quasi-identique. Et l'Algérie, colonisée par la France en 1830, est en partie responsable de cette destinée commune. En 1881 en Tunisie et en 1912 au Maroc, la France impose un traité de protectorat. Les deux pays financièrement et socialement exsangues, ne peuvent qu'accepter de passe sous le joug de cette "protection" . Une certaine historiographie présente les Protectorats comme des "havres de paix" , par opposition à l'Algérie, terre d'affrontements. C'est faux. Selon l'auteur, une certaine violence y sera omniprésente. C'est le point de vue que tente de livrer cet essai, à travers, notamment, des sources journalistiques de l'époque. Cette période a conduit à des révoltes et à trop de dérapages catastrophiques pour les peuples, même ensuite. On le voit aujourd'hui. Farid Bahri enseigne l'Histoire et a été assistant à l'université de Srathclyde (Glasgow). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et entend rappeler dans cet ouvrage cette poussière que l'on tente de ranger sous le tapis depuis longtemps. Se souvenir appartient à l'éducation. Communication de l'éditeurA : cet ouvrage a toute sa place en ce qu'il met en lumière les dérapages d'une époque, de 1881 à 1959. Toutes les situations dites coloniales, protectorales ou de mandat, pensons à celui des Britanniques au Moyen-Orient jusqu'en 1948, ont conduit à des excès. Ils ont comporté de bons côtés salutaires, pour toutes les parties, dont un aspect éducatif et de progrès, mais ont amené une exploitation, et une oppression, ce qui a nourri la grogne, la résistance et des révoltes. Occuper un territoire est en soi un acte de violence. On le dénonce comme tel aujourd'hui au sujet de la Russie en Ukraine ou en Crimée. Il entraîne une réaction en retour, un choc en retour. Un processus d'indépendance peut tomber entre de mauvaises mains ou pas. On a vu ce qu'il en a été en Egypte avec la création des Frères Musulmans en 1928, une société secrète, aujourd'hui tentaculaire, considérée comme terroriste par les pays du Golfe eux-mêmes. Souvent, mais pas toujours, les indépendances ont conduit à l'avènement de dictatures. Le pouvoir a changé de mains, mais les peuples n'y ont rien ou peu gagné.

04/2024

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Littérature étrangère

Là, avait dit Bahi

A bord d’un camion qui roule sur les routes d’Algérie, le chauffeur, un vieil homme nommé Bahi, entreprend de raconter sa vie au narrateur, assis silencieux à côté de lui. Il lui dépeint avec une surprenante allégresse ses souvenirs de la ferme où il a travaillé très jeune, de l’Indépendance et de la période sanglante qui l’a précédée. Il lui décrit l’Algérie d’aujourd’hui et le terrorisme qui secoua le pays jusque dans les campagnes. Il s’amuse des petits bénéfices qu’il fait, à soixante-dix ans passés, en revendant du sable d’un bout à l’autre du pays ; murmure l’histoire de ses deux femmes, épousées l’une à l’insu de l’autre ; se moque tendrement de la réussite trop clinquante de ses fils… Toutes ces histoires tantôt sombres, tantôt cocasses, sont habitées par le souvenir d’un homme, nommé Malusci, qui n’est autre que l’ancien propriétaire de la ferme où a débuté Bahi, et aussi le grand-père du narrateur. Un homme dont Bahi, malgré tout ce qui les séparait, croit pouvoir dire qu’il fut l’ami. Un homme qui a quitté l’Algérie voilà cinquante ans, et qui défia jusqu’à la dernière heure ceux qui voulaient l’en chasser. Un homme aujourd’hui déclinant, qui vit à Bandol, rongé par le ressentiment, et que le narrateur ne connaissait jusque-là que sous son plus mauvais jour. Voyage dans l’espace (le territoire algérien arpenté en camion) et dans le temps (des années 1960 aux années 2000), Là, avait dit Bahi est un roman tout en mouvement, porté par le style plein de souffle de Sylvain Prudhomme et illuminé par le personnage de Bahi, éblouissant conteur. Qu’il nous décrive la vie de tous les jours de l’Algérie contemporaine, l’exécution d’un villageois par les Français, la réparation du camion ou un rendez-vous manqué dans Oran en proie à la folie meurtrière des fêtes de l’Indépendance, ce roman nous transporte à chaque fois dans des scènes d’une grande intensité et nous offre un point de vue neuf sur l’Algérie, trois générations après l’Indépendance.

01/2012

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Lecture 6-9 ans

Le secret de Farida

Pour la première fois, Sélim passe ses vacances chez sa cousine Farida dans un petit village d'Afrique du Nord. Elle est un peu sauvage, cette Farida, avec ses airs mystérieux ! Une nuit, Sélim, intrigué, suit sa cousine, qui s'est glissée dehors. En voulant découvrir le secret de Farida, il se retrouve entraîné dans une folle équipée en plein désert...

03/2003

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Acteurs

Jean-Pierre Bacri. Le bougon gentilhomme

Souvent catalogué comme un acteur pour bobos de gauche, Jean-Pierre Bacri a pourtant été salué et pleuré par la France entière lors de sa disparition, le 18 janvier 2021. Pourquoi chacun a-t-il eu alors le sentiment de perdre un proche ? De fait, par son humour, son esprit lumineux et malgré son air renfrogné, Bacri a réussi à gagner les coeurs sans jamais chercher à plaire : un "bougon gentilhomme" aimé malgré lui ! L'acteur et ses personnages résonnent en nous. Ses films en disent long sur notre histoire depuis quarante ans : Le Grand Pardon, Mes meilleurs copains, Coup de foudre, Kennedy et moi, Le Sens de la fête, dans lesquels il a joué ; mais aussi Cuisine et Dépendances, Un air de famille, On connaît la chanson, Le Goût des autres, écrits avec son âme soeur, Agnès Jaoui. Nourrie de confidences de ses proches et partenaires, cette biographie éclaire la personnalité d'un homme d'esprit, de coeur, et d'engagement... terriblement drôle.

01/2022

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