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Fabienne Raphoz

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Poésie

Ce qui reste de nous

Avec Ce qui reste de nous, Fabienne Raphoz continue à creuser son sillon tout en se renouvelant. Depuis toujours attentive à la beauté et à la fragilité du vivant qu'elle s'ingénie à rendre dans sa poésie, elle cherche dans ce nouveau livre à dépasser la tension de son précédent recueil, entre hymne et élégie, tension que l'utilisation de l'espace dans la page vise aussi à traduire. Le temps nous étant compté, à nous individus comme peut-être à nous, espèce humaine, il importe de voir, d'entendre et de louer ce à quoi nous tenons, ce à quoi nous sommes intimement liés sur l'échelle des temps. La poète nous convie aussi bien sur le terrain, dehors - où l'émergence d'une libellule, le regard d'un renard nous ravit, invite, comme une rencontre simple et directe -, que dans nos mémoires. Suivant l'injonction de Marlen Haushofer : "Aussi longtemps qu'il y aura dans la forêt un seul être à aimer, je l'aimerai, et si un jour il n'y en a plus, alors je cesserai de vivre" , consciente de ce "sursis d'aurore" qui nous est encore offert, Fabienne Raphoz partage ce "sens de la merveille" que l'on attribue, souvent, aux seuls enfants. Ce livre, conçu en cinq mouvements, s'emploie à retrouver ce lien perdu.

09/2021

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Littérature française

L'Aile bleue des contes : l'oiseau

Cent un contes et mythes de tradition orale de tous les continents sont ici donnés (ou traduits) et commentés qui, tous, illustrent la fascinante figure de l'oiseau, lequel réalise l'image première dont parle Bachelard : " celle que nous vivons dans les sommeils profonds de notre jeunesse ". L'anthologie est divisée en deux grandes parties : les contes d'oiseaux et l' oiseau des contes. De la première, consacrée aux contes d'animaux proprement dits et aux mythes des Nations Premières, il semblerait ressortir que le gouffre n'est plus si grand entre l'occident des contes et les sociétés totémiques (aborigènes) ou animistes (amérindiennes) telles que les a définies Philippe Descola, dans la mesure où les contes d'oiseaux témoignent d'une certaine forme de continuité entre l'homme et son environnement. Dans la deuxième, l'oiseau, tour à tour héros, aide, plus rarement, adversaire, intervient dans toutes les fonctions du conte merveilleux. Les plus séduisants sont les mieux connus, ce sont les oiseaux fabuleux, oiseaux d'or ou de feu ; ce sont aussi les moins typiquement oiseaux d'entre eux, ces humains métamorphosés, princes aux ailes bleues, femmes-cygnes, frères corbeaux... Les notes portent sur la structure du conte lui-même et ses variantes et sur l'oiseau en tant qu'espèce lorsque les commentaires ornithologiques s'imposent. Tous les oiseaux de ces histoires sont aussi présents par l'image. Soixante-dix d'entre eux ont été spécialement dessinés par l'artiste Ianna Andréadis tandis que le cahier central et le dossier complémentaire poursuivent les portraits et les analogies. L'anthologie est suivie d'une postface : L'oiseau monde, une omniprésence ; elle comporte trois index (oiseaux, animaux, pays) et la liste typologique des contes du volume.

11/2009

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Littérature française

La Saison des mousses

Biophile et poète, Fabienne Raphoz vit au rythme des saisons. Dans un geste continu où s'entremêlent au quotidien les recherches de terrain, les lectures et l'écriture, elle tient, de saison en saison, l'observation minutieuse du vivant et l'exploration poétique de son inventivité.

05/2023

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Décoration

Fabienne Delvigne. Sublimer par la différence

Des chapeaux à en perdre la tête ! Il est des artistes croisés au hasard d'un cocktail ou d'un dîner dont on ne saurait oublier le nom. Ma première rencontre avec Fabienne Delvigne fut avant tout marquée par un pimpant chapeau, flottant au beau milieu d'une réception donnée dans un bel hôtel de Bruxelles. De cette circonstance naquit une complicité puis, très vite, l'envie de retranscrire son univers unique à travers mes articles dans la presse, mais aussi par le biais de textes plus profonds, dans lesquels se dévoilerait sa véritable sensibilité artistique. L'idée de célébrer les trente années de création de la Maison Fabienne Delvigne fut le prétexte idéal pour lancer la rédaction de cet ouvrage aux multiples facettes. Un brin de malice, une imagination à foison, un zeste d'innovation, peut-être devrais-je dire d'audace, la gaîeté incarnée et surtout une belle dose de passion au service de clientes fidèles venues de toute l'Europe pour se faire chapeauter avec grâce. Voici brossé en quelques traits le portrait de cette délicieuse modiste. Perfectionniste jusqu'au bout des ciseaux, Fabienne ne laisse jamais rien au hasard et mène sa vie à cent à l'heure sans jamais se départir de son entrain. Entrepreneuse heureuse, équilibriste dans l'âme, elle jongle avec bonheur entre les moments consacrés à la création, confortablement installée dans sa jolie maison de maître bruxelloise où elle a aménagé son atelier boudoir, ses apparitions dans les cocktails et soirées mondaines où elle ne manque jamais une occasion de porter ses créations et sa vie de famille qu'elle n'entend surtout pas sacrifier. Femme de caractère, Fabienne souhaite sublimer la beauté de ses clientes par la différence. Elle sait apporter un regard rafraîchissant sur la mode, un regard libre et sensuel où la laideur ne trouve nulle grâce. Véritable ode à la belle esthétique, ses chapeaux aspirent à rendre le monde plus beau. Fabriqués selon des savoir-faire artisanaux, ils ne manquent cependant pas de surprendre par leur créativité et leur modernité. Portée par sa passion, elle relève tous les défis et réussit haut la main le pari audacieux de rendre l'objet désirable, indissociable de la personnalité et de la silhouette de la femme en redonnant sa part de rêve au port du chapeau. Entrer dans son atelier, c'est suspendre le temps et s'accorder un moment de pur plaisir artistique. Elle y crée des pièces uniques inspirées par les matières qu'elle travaille, sculpte et drape avec doigté jusqu'à trouver la forme parfaite, le bon coiffant ou l'équilibre absolu entre originalité et féminité. Ses élégants chapeaux s'exposent sur les longues étagères parmi les jolies boîtes rondes réalisées à façon. Un véritable enchantement pour les yeux, l'impression inestimable de retomber en enfance, de se rêver en princesse de conte de fées. Dans l'un de ses poèmes, Paul Eluard fait l'éloge d'une femme à travers la seule courbe de ses yeux, il aurait, à n'en point douter, été conquis par la vision artistique de Fabienne Delvigne où la courbe est reine. Tendance le chapeau ? Assurément ! Surtout lorsqu'il prend vie entre les mains de Fabienne ! Au fil des pages qui suivent, je vous laisse découvrir son parcours unique et passionnant. Catherine Seiler Journaliste, auteure

12/2019

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Monographies

Fabienne Verdier. Le chant des étoiles

Ce volume se présente comme une monographie consacrée aux oeuvres de Fabienne Verdier qui seront présentées lors de l'exposition que le musée Unterlinden de Colmar dédie à l'artiste, et qui dialogueront non seulement avec les collections d'art ancien et moderne du musée, mais aussi avec l'espace architectural - conçu par Herzog & de Meuron - qui les abrite. Cet ouvrage permettra aux lecteurs d'approfondir le lien inédit que l'artiste noue entre son oeuvre monumentale et le retable d'Issenheim de Matthias Grünewald en s'inspirant du spectre chromatique et de l'aura lumineuse qui distinguent la peinture de Grünewald. Fabienne Verdier réfléchit à la représentation de la mort non plus comme fin, mais comme trace d'énergie qui se libère pour les vivants. Ce lien entre l'homme et le cosmos, cette énergie vitale sont autant de thèmes qui justifient le titre - du livre comme de l'exposition - Le Chant des étoiles. La grande installation des Rainbows joue un rôle central dans la publication : ces 66 oeuvres inspirées par l'aura lumineuse produite par la mort d'une étoile sont conçues comme des individus dont chacun porte un titre soulignant son lien avec le ciel, les étoiles et la lumière. En outre, pour Fabienne Verdier, ces oeuvres constituent les portraits des défunts morts de la Covid-19, ils sont une manière d'icônes contemporaines et donnent vie à une oeuvre d'art universel.

09/2022

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Art contemporain

Fabienne Verdier Écho. Carnets (2017-2022)

Ce volume, qui sera suivi d'un second, réunit une centaine de planches extraites du journal personnel de Fabienne Verdier : collages, dessins et textes se succèdent, se font écho et mettent en évidence le processus créatif de l'artiste. Ces carnets ont été composés par Fabienne Verdier au cours des cinq dernières années (2017-2022), parallèlement à son activité de peintre. Ils recueillent ainsi les stimulations, les idées à développer, les réflexions, sans oublier le dialogue ininterrompu avec les oeuvres d'autres artistes, d'écrivains et de scientifiques. L'ouvrage dirigé par Alexandre Vanautgaerden a été conçu comme une proposition ouverte permettant une lecture différente de l'histoire de l'art à partir de l'analogie, approche grâce à laquelle notre regard sur la nature se renouvelle. Les textes ont été transcrits par l'artiste, mais aussi enrichis de ses propres commentaires.

05/2023

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