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Emilio Gentile

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Histoire internationale

Qu'est-ce que le fascisme ? Histoire et interprétation

Mussolini et le parti fasciste conquirent le pouvoir le 28 octobre 1922. Depuis lors, les historiens n'ont cessé de disputer de questions concernant la nature du fascisme et son sens dans l'histoire contemporaine : fut-il un mouvement autonome ou l'instrument d'autres forces? Eut-il une idéologie et une culture? Fut-il moderne ou antimoderne, révolutionnaire ou réactionnaire, autoritaire ou totalitaire? Fut-il spécifiquement italien ou international? Faut-il parler de " fascisme ", c'est-à-dire d'un phénomène unique avec de nombreuses variantes, telles les branches d'un même arbre, ou au contraire de " fascismes ", comme autant d'arbres différents partageant des caractéristiques communes? À partir d'une réflexion - articulée notamment autour de l'idéologie, de l'économie, de la culture de l'"homme nouveau ", du rôle du parti, de l'État et du mythe de Mussolini, ou bien encore de la religion politique -, Emilio Gentile, spécialiste mondialement reconnu du fascisme, cette "voie italienne du totalitarisme", retrace ici les faits et interprétations indissolublement constitutifs d'un phénomène international tel qu'il a été historiquement : politique, moderne, nationaliste, révolutionnaire, totalitaire, raciste et impérialiste, décidé à détruire la civilisation démocratique et libérale et se posant en alternative radicale aux principes de liberté et d'égalité réalisés par la révolution des droits de l'homme et du citoyen.

02/2004

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Religion

Pour ou contre César ? Les religions chrétiennes face aux totalitarismes

Ce livre est l'aboutissement de la réflexion menée depuis de longues années par Emilio Gentile sur les rapports entre religion et politique. Dans ses travaux précédents, ce grand historien du fascisme a montré que les régimes totalitaires se distinguent par la création d'une religion politique, dotée d'une liturgie, de rites et de mythes largement empruntés au modèle chrétien. D'où la question qui sous-tend ce livre : quel regard l'Église chrétienne jette-t-elle en retour sur ces nouvelles religions politiques qui lui font concurrence ? Pour y répondre, Emilio Gentile adopte une approche comparatiste : étudiant l'Italie, l'Allemagne et la Russie de l'entre deux- guerres, il analyse la position des églises chrétiennes – respectivement catholique, protestante et orthodoxe – vis-à-vis du fascisme, du nazisme et du bolchevisme. Il montre que les Églises chrétiennes (catholiques et protestantes), voyant dans le bolchévisme une incarnation satanique de la modernité, ont d'abord soutenu le fascisme italien et le nazisme allemand au nom du péril rouge et au prix de lourds compromis matériels et, surtout, moraux. Mais elles se sont progressivement aperçues que le but du fascisme italien et du nazisme allemand était également, comme chez les soviétiques, la création d'un État totalitaire, et donc d'une religion politique qui se révèle profondément et radicalement incompatible avec la religion chrétienne. Autorité religieuses et communautés de croyants ont donc peu à peu changé d'attitude : découvrir quand et comment s'est effectuée cette évolution, tel est l'objet de ce livre.

02/2013

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Histoire de France

L'Apocalypse de la modernité. La Grande Guerre et l'homme nouveau

Le 11 novembre 1918, lorsque prennent fin les quatre années de combats, de sacrifices et de massacres qui ont bouleversé l'Europe, les hommes, hébétés, contemplent les ruines. Ces ruines, ce sont celles d'une époque: celle de la modernité triomphante. où les maîtres mots étaient progrès. science. culture, et où l'on avait foi en l'avenir de l'humanité. Beaucoup, alors, diagnostiquent le déclin de la civilisation européenne, et s'interrogent avec angoisse sur la destinée de l'homme moderne. Ces réflexions, révèle Emilio Gentile, étaient cependant loin d'être nouvelles: elles étaient en germe. déjà, dans les années précédant la Grande Guerre. L'Europe de la " Belle Epoque", que l'on se représente resplendissante, sûre d'elle. conquérante, était minée par des courants sombres: isolées d'abord, puis de plus en plus nombreuses. des voix s'étaient fait entendre, qui prophétisaient la fin de la civilisation et appelaient à la régénération de l'homme par la guerre. En nous invitant à les écouter, l'historien italien dévoile pour la première fois une Belle Epoque traversée de cauchemars, rongée par l'angoisse, et entraînée malgré elle dans la spirale apocalyptique de l'autodestruction.

01/2011

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Histoire internationale

Soudain, le fascisme. La marche sur Rome, l'autre évolution d'Octobre

Il s’était rasé de près, avait dissimulé son crâne chauve sous une perruque, pris un : tram et, en cette nuit du 24 au 25 octobre 1917, s’était rendu au Palais d’Hiver tour s’emparer du pouvoir. Lénine avait compris qu’il fallait saisir l’occasion favorable qui ne se représenterait pas. Cinq années plus tard presque jour pour jour, dans la soirée du 29 octobre 1922, Benito Mussolini, chauve et mal rasé, vêtu d’une chemise noire, monta dans un train, acclamé par la foule, pour se rendre à Rome et y prendre le pouvoir. Lui aussi avait pressenti qu’il fallait profiter du moment propice. Au terme d’une insurrection de deux jours qu’il avait lui-même baptisée «marche sur Rome», l’Italie n’eut pas seulement un gouvernement, mais une dictature. Si les historiens conviennent qu’il y eut non une révolution bolchevique, mais un coup d’Etat, il n’en va pas de même pour la marche sur Rome. Comment se peut-il, pour reprendre des expressions de contemporains de l’événement, qu’un opéra-bouffe», «une kermesse maladroite», «un rassemblement sans importance d’idiots utiles» ait donné naissance à l’un des régimes les plus tragiquement antidémocratiques et impérialistes du XXe siècle ? Prenant pour fil conducteur du récit la confrontation entre l’homme d’action et l’occasion à saisir, c’est-à-dire le moment où la décision humaine intervient sur les circonstances pour fixer la voie à suivre, sans aucune garantie de succès, Emilio Gentile, dans une étude radicalement nouvelle, montre à l’oeuvre un parti organisé comme une milice qui conquiert le gouvernement d’une démocratie parlementaire paralysée par ses renoncements. Le but de la conquête est affiché depuis le commencement : détruire l’Etat libéral et la démocratie, grâce, à l’indifférence et à la passivité de la majorité de la population. La dictature fasciste débuta dès la marche sur Rome ; puisqu’elle était l’inexorable conséquence de la nature même du parti.

11/2015

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Sciences politiques

Les religions de la politique. Entre démocraties et totalitarismes

La sacralisation de la politique est un phénomène quasi universel à l'époque moderne. Elle survient chaque fois qu'une entité politique - la nation, la démocratie, l'État, le parti, la classe... - se transforme en entité sacrée et devient objet de dévotion et de culte, véritable moteur d'un système de croyances, de mythes, de rites et de symboles, qui subordonne le destin de l'individu et de la collectivité à une instance suprême. C'est alors que naissent de véritables religions de la politique qui ne sont pas l'apanage exclusif de certaines idéologies ou de certains régimes : on peut aussi bien sacraliser la démocratie que l'autocratie, l'égalité que l'inégalité, la nation que l'humanité. Ce sont ces diverses formes de religions politiques que ce livre explore, avec pour perspective de démarquer les religions civiles propres aux démocraties des religions politiques autoritaires, intolérantes ou intégristes. Une analyse, particulièrement d'actualité, qui renouvelle la réflexion sur le fanatisme de masse, les idéologies et le lien politique.

04/2005

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Policiers

E comme Emilio

Julien Combel a trente-cinq ans. Marié, un petit garçon, un job intéressant, c'est monsieur tout le monde. Jusqu'au jour où sa vie bascule. Emilio, son enfant, est enlevé sur le chemin de l’école. Julien connaît le kidnappeur. Ils ont été amis des années auparavant. Commence alors une quête qui l'entraînera loin de chez lui. Prêt à tout pour sauver son enfant, ce père sera confronté à l’horreur, presque à la limite du supportable. Réussira-t-il à surmonter tous les obstacles qu’il rencontrera sur sa route ? Retrouvera-t-il son fils ? Avec E comme Emilio, l'auteure nous fait partager les angoisses et les doutes d’un homme à qui la vie a tout pris. Elle nous plonge dans les méandres les plus obscurs de l’esprit humain.

01/2015

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