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Elie Faure, Maurice Sachs, Pierre Drieu La Rochelle

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Dossier

Les livres de Pierre Loti

Pierre Loti, de son vrai nom Louis Marie Julien Viaud, est un écrivain français né le 14 janvier 1850 à Rochefort-sur-Mer, en Charente-Maritime. Il est considéré comme l'un des grands écrivains de la fin du XIXe siècle.

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Dossier

Romans, nouveautés : les livres de Pierre Lemaitre

Pierre Lemaitre est un écrivain et scénariste français né le 19 avril 1951 à Paris. Il fait parti des auteurs les plus lu en France. 

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Dossier

Nuit de la lecture 2023 : 12 livres jeunesse pour se faire peur

Du 19 au 22 janvier, les Nuits de la lecture joueront avec des récits parfois très inquiétants. Organisé par le Centre national du livre, cet événement s’accompagne d’une bibliographie illustrant la thématique de l’édition 2023, La Peur. Et pour débuter, voici douze ouvrages de littérature jeunesse.

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Romans, nouveautés : les livres de Laure Manel

Laure Manel est une autrice française née en 1978, connue pour ses romans contemporains à caractère romantique.

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Saint-Elme, la folie d'un Twin Peaks, quelque part en Europe

« Ici, c’est spécial. » Depuis trois ans, Serge Lehman et Frederiks Peeters nous ont plongés dans une série dont les couleurs folles peinent à rester dans tranquillement dans leurs pages. Un polar percutant, aux personnages franchement décalés : avec la sortie du cinquième tome, Les Thermopyles, les comparses mettent le point final à leur saga au milieu des montagnes…

 

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Dossier

Roman, nouveautés : les livres de Sylvie Le Bihan

Sylvie Le Bihan est l'autrice de quatre romans parus au Seuil et chez Jean-Claude Lattès, ainsi que de La petite bibliothèque du gourmand publiée chez Flammarion. Elle est directrice de l'international pour les projets des restaurants Pierre Gagnaire. 

Extraits

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Essais biographiques

Soutine par ses contemporains. (Elie Faure, Maurice Sachs, Drieu le Rochelle, Paul Guillaume, Albert Barnes

Selon Elie Faure : "Soutine est l'un des rares peintres ''religieux'' qu'ait connu le monde, parce que la matière de Soutine est l'une des plus charnelles que la peinture ait exprimée". D'après Drieu la Rochelle : "Soutine a reçu le don de peindre en naissant, mais ce don lui a brûlé les yeux et le cerveau comme un fer rouge. Il aime son tourment... et il fait souffrir la toile, les couleurs, le monde de sa souffrance". Pour Maurice Sachs : "On aurait dit que Soutine peignait dans un état d'affolement lyrique. Le sujet débordait le cadre. Une si grande fièvre était en lui qu'elle déformait tout à l'excès". La figure et l'art de Soutine, sa matière et son expression irradiantes ont foudroyé à leur apparition ses contemporains les plus sensibles à un feu pictural inédit. Au temps où l'on redécouvre et célèbre l'oeuvre et l'influence du démiurge Soutine, il fallait remettre au jour les textes les plus marquants des écrivains l'ayant connu et aimé.

08/2021

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Pléiades

Pierre Drieu la Rochelle

Drieu assignait à l'intellectuel le devoir «d'essayer les chemins de l'Histoire». Le jeu est risqué, il le savait. Mais prévoir le risque d'égarement n'est pas tout. Une erreur est une erreur, une faute est une faute ; il faut en répondre. Il savait cela aussi. Peu avant la fin, il fit le bilan : «nous avons joué, j'ai perdu. Je réclame la mort.» Il fut son propre procureur, son propre juge, son propre exécuteur. «Il était sincère, dira Sartre ; il l'a prouvé.» Il fut aussi son propre avocat, non sans talent, mais sans grande conviction. Sa nature le poussait plutôt à l'autodénigrement (la critique le suivit sur cette pente), au doute, aux contradictions réelles ou apparentes : «Un artiste doute, en effet, de lui-même ; il est en même temps sûr de lui.» Il savait qu'il appartient à la postérité de juger en appel, voire en cassation, mais il ne s'y fiait pas trop. Préservé de toute certitude par une inquiétude foncière, il doutait autant de son élection future que de sa condamnation définitive. «Et pourtant la cohérence de ma sensibilité et de ma volonté apparaît à qui me fait la justice de relire dans leur suite une bonne partie de mes ouvrages», écrivait-il au moment de rééditer Gilles. Cette édition propose, précisément, «une bonne partie» de ses ouvres romanesques : des romans, des nouvelles et des textes dans lesquels le récit tourne à l'essai ou à l'autobiographie. Au reste, les idées de Drieu et sa propre histoire («je n'ai qu'elle à raconter») sont présentes partout, avec une intensité variable. Lui-même parlait de «fiction confessionnelle», mélange de confession et d'invention, de sincérité et d'affabulation, de mémoire et de rêve. La richesse du cocktail n'est pas pour rien dans le charme qu'exercent ses livres et que renforcent encore des alliances peu fréquentes, entre désinvolture et gravité, lucidité et aveuglement, espoir et désarroi. Hantée par l'idée de décadence, l'ouvre de Drieu est, comme sa vie, dominée par la mort, qui est l'informe, c'est-à-dire l'envers de l'art. Peut-on, par et dans les livres, donner forme à l'informe ? Selon Drieu, qui avait le culte de l'échec (en art, en amour, en politique.), «l'ouvre d'art la plus réussie est une déception pour qui a tenu dans ses mains la misérable vérité». Mais le lecteur qui lui fera «la justice de relire dans leur suite» ses ouvrages ne sera sans doute pas de son avis. Il découvrira l'une des plus fortes analyses romanesques du cynisme, la satire d'une époque qui pèse encore sur la nôtre, et une forme inédite de diatribe, dans laquelle l'écrivain retourne à tout instant ses armes contre soi. Toujours incertain de lui-même, Drieu s'est mis à la merci de ses contemporains. C'est peut-être cette même incertitude de soi qui permet qu'aujourd'hui l'on s'attache à lui.

04/2012

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Littérature étrangère

Maurice Sachs

L'oeuvre de Maurice Sachs, c'est sa vie même. Cette oeuvre-là n'a pas les belles proportions des classiques. Elle est baroque, ou cubiste, ou fauve, ou un sale mélange des trois. Sachs, toute sa vie, fait des coups, des malversations et des saloperies. Il écrit des livres : Alias, Au temps du Bouf sur le toit, Le Sabbat, La chasse à courre. Il connaît des amours, noue et dénoue des amitiés, se marie, se convertit deux fois. Mais ces insignifiances, c'est pour meubler. D'ailleurs, les meubles, il n'y est pas attaché, surtout ceux des autres. Il les vend. Il «emprunte» et se «refait». En attendant que la vraie vie commence sous des auspices meilleurs que ceux de son enfance : un père tôt parti sans lui dire s'il est juif ou pas, une mère fantasque experte en escroqueries. Sachs, qui fut l'aventurier même dans le Paris de l'entre-deux-guerres dont il se voulut le chroniqueur, rêve d'une vie d'ordre. Il rencontre des jeunes gens passionnés de littérature, beaux et intelligents. Il aimerait à son tour jouer le rôle de Maritain, Cocteau ou Max Jacob à l'égard d'une certaine jeunesse de leur époque, qui les entoura, et les adula. Mais il aurait fallu que le nom de Sachs brillât au ciel de la gloire. Il n'en fut rien. Car sa gloire ne fut pas tardive. Elle ne fut jamais. Le départ de Sachs pour l'Allemagne en novembre 1942, comme travailleur volontaire, n'est pas celui de Rimbaud pour le Harrar : l'un a son ouvre derrière lui, l'autre devant ; l'un finit dans le négoce, l'autre à la Gestapo. Et on ne pourra pas appeler gloire posthume la réputation sulfureuse du «Juif collabo» abattu par la S S sur le bord d'une route au crépuscule du Reich. Sous l'effervescence picaresque d'une vie de drôlerie et de total amoralisme court quelque chose de tragique.

10/1988

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Littérature française

Le Feu follet. Un roman de Pierre Drieu La Rochelle

Alain Leroy achève une cure de désintoxication dans la région parisienne dans une maison santé où l'on soigne surtout des neurasthéniques. Les grands thèmes de ce court roman sont l'amour des femmes, la séduction, le désir, trouver le goût de vivre. Il est séparé de sa femme, Dorothy, qui est à New York. Il déambule dans Paris, sans but. Il fréquente des soirées mondaines, revoit des amis du temps où il se droguait. Il se sent seul, l'ennui, le désespoir ... Plus de goût à la vie, le dégoût, peur de vieillir l'envie d'en finir, sont présents tout au long du roman.

02/2023

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Manifestes extrémistes

Socialisme fasciste

Issu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Emancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme". Dès 1918, j'ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m'étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l'argent, mais sur le mérite". telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n'avait jamais été réédité. "Je suis plus européen que jamais et plus que jamais je dénonce la guerre comme un geste perverti, inverti qui, entraînant ce qui reste de virilité en Europe, la détruira sans gloire, en un instant. Mais je ne crois pas le fascisme particulièrement coupable de cette folie, bien que je la dénonce chez lui comme dans les autres mouvements mondiaux. Par ailleurs, je vois dans le fascisme un instrument efficace pour détruire le vieux capitalisme. Dégoûté de la bêtise et de la lâcheté des partis socialistes et communistes en Europe, qui ne se sont nullement assimilé la jeunesse magnifique de la révolution russe et masquent sous des mots d'ordre, empruntés et incompris, une vieille tendance démocratique complètement gâteuse, il m'a bien fallu me rabattre sur la seule force capable en Europe de porter des coups au sinistre et mortel complexe : démocratie et capitalisme. J'apprécie le risque où je me jette, mais aussi j'ai approché d'assez près la politique pour savoir que la politique est le lieu même du risque et de l'épreuve. Il est temps de se jeter à l'eau" (Pierre Drieu la Rochelle).

09/2021

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Littérature française

Le Feu follet. suivi de Adieu à Gonzague

Alain, trentenaire désabusé, achève une cure de désintoxication dans une maison de santé pour neurasthéniques. Il déambule dans Paris, retrouve d'anciens amis, hante des soirées demi-mondaines, tente de renouer avec sa femme partie aux Etats-Unis, succombe de nouveau à la drogue, s'enferme dans sa chambre et se suicide. Avec "Le Feu follet", publié en 1931, c'est-à-dire entre la rupture avec André Breton et l'égarement dans le fascisme et l'antisémitisme, Drieu la Rochelle tente d'analyser la "décadence" de son époque à travers l'autopsie d'une conscience. Le roman perpétue la mémoire de l'écrivain Jacques Rigaut et continue cette littérature des petits matins tristes qui va d'Ernest Hemingway à Françoise Sagan. Il résume assez bien les thèmes et les obsessions de l'auteur : la méfiance envers les femmes, l'ubiquité des homosexuels et l'hostilité envers les juifs. L'"Adieu à Gonzague", qui sert de conclusion au volume, s'achève comme s'est achevé la vie de son auteur. "Le suicide, c'est la ressource des hommes dont le ressort a été rongé par la rouille, la rouille du quotidien. Ils sont nés pour l'action, mais ils ont retardé l'action ; alors l'action revient sur eux en retour de bâton. Le suicide, c'est un acte, l'acte de ceux qui n'ont pu en accomplir d'autres". - Pierre Drieu la Rochelle.

10/2023

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