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Djamila Ribeiro, Nadia Yala Kisukidi

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Notions

Dialogue transatlantique. Perspectives de la pensée féministe noire et des diasporas africaines

Un dialogue entre deux femmes, philosophes, noires, l'une Brésilienne, l'autre Française d'origine congolaise. Dans ce dialogue, né d'une rencontre à Paris, ces deux intellectuelles pensent leurs expériences diasporiques de part et d'autre de l'Atlantique et interrogent leur rapport au savoir, au militantisme, aux débats qui traversent les espaces publics français et brésilien. Leurs voix, parfois éclatées, font constamment retour vers ce qui leur est commun. Leurs récits partagés de la négritude composent une mémoire dense et plurielle - une mémoire africaine diasporique. Les deux philosophes parlent de l'Afrique, du féminisme, de l'empowerment, du poids de la colonialité, et surtout de la puissance des intellectuelles noires - car, insistent-elles, l'histoire noire n'est pas seulement celle d'une lutte : c'est aussi celle de la pensée.

11/2021

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Football

Nadia Nadim. Mon histoire

Ce livre retrace le parcours extraordinaire de Nadia Nadim qui a fui la guerre civile en Afghanistan pour rejoindre l'Europe. Réfugiée dans un centre d'accueil au Danemark, elle est rapidement remarquée pour ses capacités par le club de football local avant d'entrer dans le coeur des Danois à l'occasion des championnats d'Europe 2017. Après avoir joué à Portland et à Manchester City, Nadia déploie désormais tout son talent, son style original et son audace sans limite au Paris Saint-Germain. Elle suit également des études de médecine à l'université d'Aarhus. Sa détermination, sa force et sa mentalité de combattante en font un exemple pour toutes et tous. Dans son autobiographie, elle raconte son histoire hors du commun dans l'espoir d'inspirer les autres à poursuivre leurs rêves. Je suis plus rapide que les autres, et plus forte. Quand je suis absorbée par le jeu, je n'ai pas le temps de penser à ce qui m'est arrivé avant notre vie au Danemark. Sur le terrain, je suis comme toutes les autres, je ne suis ni pauvre ni réfugiée, je suis footballeuse.

06/2021

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Littérature française

La dissociation

Le corps, noir comme la pluie et l'éclair, refuse de grandir. Armée de l'art de la dissociation, d'une liasse de billets volée et d'un Manuel mouillé, une naine prend la fuite à la pointe du jour. Des corons du Nord aux tours HLM de la banlieue parisienne, d'un squat d'artistes à un cagibi de chambre d'hôtel, d'un foyer de la Poste du XVIe arrondissement à une utopie anarchiste née du béton d'Ivry, de la débine à la débrouille, de la lutte à la révolution, c'est l'histoire d'une folle traversée au pied du monde, auprès des spectres, dans les trous de la mémoire. Picaresque et hallucinée, poétique et joyeuse, La Dissociation déploie un monde singulier, peuplé de personnages en rupture de ban : Luzolo l'artiste qui n'aimait pas l'Art, Andrée et Petit Chat de l'Hôtel Béthune, Pierre Lembika et Jeanne-Marie Mansala les fondateurs de L'Indépendance, Rime et Sélima les gardiennes de la cité. Un premier roman empruntant tantôt au réalisme magique tantôt à la fable contemporaine. A mi-chemin du conte et de la satire, Nadia Yala Kisukidi dessine une voie nouvelle.

08/2022

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Philosophie

Bergson ou l'humanité créatrice

Politique, la philosophie bergsonienne ? Engagé dans les affaires de la cité, le penseur de l'élan vital et de la durée ? La postérité n'a guère retenu cet aspect dans l'oeuvre immense du prix Nobel de littérature 1927. En palliant cette lacune, Yala Kisukidi ouvre une réflexion stimulante qui renouvelle notre connaissance du bergsonisme. De L'Evolution créatrice (1907) aux Deux sources de la morale et de la religion (1932), elle met en lumière une philosophie politique ambitieuse fondée sur une métaphysique de la vie. La fameuse distinction du clos et de l'ouvert joue ici un rôle central : l'homme se réalise dans l'ouverture nécessairement créatrice, et non dans la clôture (guerre, racisme) voulue par la nature pour satisfaire des besoins spécifiques. Ce constat conduit Bergson à promouvoir d'un point de vue philosophique et institutionnel la démocratie et la défense des droits de l'homme. Yala Kisukidi redonne à cette pensée toute sa portée actuelle et fait dialoguer Bergson avec les penseurs contemporains du "post-colonial", ou des auteurs favorables à une religion et une politique plus ouvertes, comme Mohammed Iqbal pour l'islam et Léopold Senghor pour l'Afrique.

10/2013

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Théâtre - Essais

Djamila

L'envie c'est de jouer n'importe où et que cette contrainte devienne une force. Une heure avant on ne sait pas où on va jouer, on découvre un lieu et on se l'approprie. Jouer n'importe où (une classe, un hall, une cour extérieure, un couloir...) c'est dire que tout est théâtre, c'est juste une question de point de vue, c'est faire le pari de ré-enchanter des lieux en les transformant en espace de fictions. Pour le public, c'est aussi une manière d'aller à sa rencontre, d'aller à lui, pour des gens qui ont du mal à rentrer dans un théâtre, parce que, pour eux, c'est un lieu sacré ou bourgeois, c'est une force. C'est leur dire que le théâtre est partout, avec l'espoir que cette expérience les convaincra de franchir bientôt l'espace du théâtre, que ce lieu leur appartient. La direction de jeu ira dans le même sens, dans un contact direct avec le public, dans l'objectif d'abolir le " quatrième mur ", pouvant même parfois faire croire à de l'improvisation. En contraste, le texte est entrecoupé de chansons populaires qui donneront lieu à des chorégraphies réglées par Sylvain Riéjou. Ces chorégraphies (s'inspirant des " danses de gestes ") en contraste avec le reste, seront hyper réglés, sans l'ombre d'une improvisation, comme de mini-numéros de cabaret. Le soir, ma fille réclamait des histoires, j'ai longtemps brodé au hasard. Un soir je me suis vraiment posé cette question : qu'est-ce que je voulais lui dire ? J'ai très vite eu envie de lui parler d'échanges, qu'elle sache que chaque relation (et celle-ci comme les autres : un père et sa fille) se joue dans les deux sens, je lui donne quelque chose mais elle aussi me donne quelque chose en retour. Parce que je pensais à elle, le jeune public m'est apparu évident, avec ce besoin de rendre concret ce que j'avais à lui dire, inventer une fable, une fiction qui traduise concrètement cet échange entre générations. L'autre envie qui m'est apparue c'est de raconter comment la grande histoire nous change, comment des blessures traversent le temps, de drôle de manières. C'est souvent les petits enfants, non englués par l'affectif, qui vont libérer la parole. J'ai vite eu envie de parler de la guerre d'Algérie (cette guerre cachée) à ces potentiels petits enfants de harkis, de troufions engagés malgré eux... . Gilles Ostrowsky

11/2022

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Lecture 9-12 ans

Djamila

" Vu la vitesse à laquelle nous roulons, dans deux heures on sera à destination. J'ai peur de ce qu'on va trouver là-bas. Je me renfonce dans mon siège et je me laisse aller à ma honte, à ma colère. À mes remords. " Désormais, Vincent ne peut plus reculer. Il ira jusqu'au bout. Quoi qu'il advienne. Pour Djamila.

03/2003

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