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Cosima Guerin

Extraits

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Littérature Italienne

Cosima

Dernier roman de Grazia Deledda, publié après sa mort en 1937, Cosima était encore inédit en français. Dans ce texte ouvertement autobiographique, celle qui s'est vu attribuer le prix Nobel de littérature en 1926 porte un regard rétrospectif teinté d'émotion sur son enfance et son entrée en écriture. Cosima, son alter ego, rappelle l'environnement familial à la fois protecteur et strict, les récits légendaires qui ont très tôt alimenté son imaginaire, le fascinant pouvoir d'attraction de la nature sarde environnante, source d'émerveillement et de sauvagerie, L'éveil des sentiments et surtout la découverte fondatrice de la lecture. Car dès lors, en dépit du qu'en-dira-t-on tenace à l'époque, la jeune fille mettra en oeuvre toute son audace pour suivre sa passion et imposer sa voix dans un monde Littéraire qui lui était pourtant si peu familier. Roman de formation unique, Cosima offre un témoignage précieux sur la naissance d'une grande écrivaine.

04/2021

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Littérature française

Cosima, femme électrique

Dans ce livre, Cosima Wagner raconte sa vie, avec les paroles de Christophe Fiat, comme en voix off. Fille de Franz Liszt et épouse de Richard Wagner, femme adultère et mère de famille hantée par la mort, Cosima joue un rôle déterminant auprès de Wagner, inspirant, encourageant, organisant la vie du compositeur dont elle a compris, avant tout le monde, l’ampleur du génie. Sous la plume de Christophe Fiat elle apparaît comme le modèle même de la femme émancipée du début du XXe siècle, une héroïne de notre temps. Elle se sent à l’étroit dans sa vie domestique, va au bout de sa passion, dirige avec poigne le festival de Bayreuth, première industrie culturelle de l’histoire, jusqu’en 1930, année de son décès, et mêle son destin au devenir artistique, intellectuel et politique de l’Europe, dans son versant le plus flamboyant comme le plus tragique. L’histoire s’achève après Cosima, avec le sombre destin de Bayreuth et de la famille Wagner pendant la Seconde Guerre mondiale. L’auteur convoque dans les toutes dernières pages du livre, l’inoubliable film de Visconti, Ludwig ou le Crépuscule des dieux, que Cosima, sous les traits de Silvana Mangano, traverse comme un soleil noir. Ni biographie, ni essai, ce roman sérieusement documenté est un hommage à l’énergie d’une femme « électrique ». Un hommage mais qui n’occulte pas les parts d’ombre de Cosima, dont un antisémitisme féroce. Christophe Fiat – l’une des voix les plus singulières de la littérature contemporaine – prolonge ainsi son univers fait de fascination et de relecture des grands mythes du XXe siècle.

04/2013

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Littérature française

Déchets Sublimes

Bruno, un ancien braqueur travaillant dans une déchetterie, a l'habitude de voir les gens se débarrasser d'ordures et de bibelots dont ils ne savent plus que faire. Lorsqu'il rencontre Marion, il comprend que cette habitude n'est malheureusement pas réservée aux seuls objets inanimés. La jeune fille autiste a été retrouvée dans une poubelle alors qu'elle n'avait que quelques mois. Depuis, elle vit chez Patrick et Gisèle, sa famille d'accueil, et n'a qu'une idée en tête : se servir des ordures qui remplissent les bennes pour construire une maquette représentant sa maison. Lorsque Patrick accueille Maeva, puis Kaylane, l'équilibre précaire que Marion avait trouvé au sein de ce foyer est menacé. Ballottées d'une famille d'accueil à une autre, les deux jeunes filles ont subi de lourds traumatismes dont les séquelles impactent tous les occupants de la maison. Face à ces épreuves, Marion parviendra-t-elle à se construire et à surmonter son passé douloureux ? Le style oral et adapté à chaque personnage épouse le regard de ces jeunes abîmés par la vie. Inspiré de fait réels, Déchets sublimes dresse un portrait sans concession du quotidien des enfants placés et nous bouleverse par la sombre réalité qu'il dépeint.

07/2022

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Littérature française

La Corima

Un crime contre l'humanité continue à se dérouler sous nos yeux : la destruction de la forêt amazonienne, et avec elle la disparition de six cents espèces animales et le déracinement de tribus indiennes, fixées dans cette région depuis des siècles. Ce processus s'était interrompu sous la présidence de Lula, désormais réduit au silence. Ce dirigeant avait en effet mis en place des lois pour la protection des populations et la proclamation de leurs droits. Aujourd'hui, au Brésil, tout est remis en question. Le nouveau président, Jair Bolsonaro, milite ainsi pour la mutilation de la forêt, la mise sur la touche des minorités, l'armement des civils, le bombardement des favelas, nids de délinquance... Dans ce contexte, la chasse à l'Indien d'Amazonie est rouverte. Né en 1930 à Paris, Michel Yaèche se passionne très tôt pour l'écriture. Il s'intéresse d'abord à la poésie, encouragé par Louis Aragon, Elsa Triolet, et Angelo Rinaldi. Il travaille comme journaliste avant de suivre une formation dans l'éducation et de consacrer sa vie professionnelle aux enfants handicapés. Depuis son départ à la retraite, il rédige des romans, des nouvelles, et des contes pour enfants (traduits en plusieurs langues). Après une vaste enquête sur des expériences pédagogiques en cours, il compose un ouvrage sur l'école adaptée à notre temps. Il a reçu plusieurs prix littéraires dont le premier prix d'Europoésie.

05/2019

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Littérature française

L'OEUVRE ULTIME. Giovanni Cosma

IL faudrait commencer par dire : d'abord, il y a Rome en sa splendeur, en son éternité. Rome où vécut et créa Giovanni Cosma, cette grande figure de l'art contemporain italien disparue il y a quelques années. Et puis vient Isabelle, la journaliste française, l'obstinée, qui, contre toute attente, parvient à rencontrer le maître. Ce livre est le récit de leurs amours, celles d'un vieillard et d'une jeune fille - un homme inscrit, déjà, dans son éternité, qui joue non sans perversité de ses savoirs, et une femme au cœur de la vie même, de la hâte de vivre, qui déjoue les pièges et les ruses avec une discrète et tendre subtilité. Pour l'atteindre, le trouver dans les lieux mystérieux de sa création... Jusqu'à ce que, peut-être, il lui livre, dans un dernier geste, la clé totale, l'œuvre ultime, une œuvre amoureuse.

11/1999

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Ecrits sur l'art

Piero Di Cosimo ou la forêt sacrilège

" Avec Piero di Cosimo, l'incroyable est arrivé : grâce à Vasari, qui fut le premier et le dernier à le célébrer au XVIe siècle, les chercheurs et les historiens du XIXe et du XXe siècle ont tenté de reconstituer ce qui est resté de son oeuvre dispersée et que l'on attribuait souvent à d'autres peintres. L'énigme a resurgi, mutilée mais impressionnante par sa singularité : les surréalistes ne s'y trompèrent pas, qui furent les premiers à lui rendre hommage. " C'est dans cette lignée qu'il faut replacer l'essai d'Alain Jouffroy, premier livre français consacré à Piero di Cosimo, paru d'abord en 1982 dans la collection L'Atelier du merveilleux de Robert Laffont, où des écrivains de renom célébraient des artistes rares. Aussi ancienne, sinueuse et fragmentée que l'oeuvre aujourd'hui attribuée au peintre florentin, cette généalogie n'encombre pourtant pas Alain Jouffroy. Abreuvé aux recherches des érudits, celui-ci fait le choix de la subjectivité : " Je pleure, je ris, je veille et je suis sourd aux appels d'un homme extraordinairement ex-centrique, qui a situé le centre de tout hors de tous les cercles où pourrait subsister ce qu'on appelle un "centre". " C'est de fait son oeuvre profane et mythologique qui intéresse Jouffroy, au détriment d'une oeuvre religieuse dans laquelle il décèle une concession du contemporain des Médicis et de Savonarole " à la malveillance du pouvoir des princes et à la surveillance de l'Inquisition ". Ce n'est pas pour rien qu'il dédie son livre André Breton, défenseur des " briseurs de barrières " et auteur avec Gérard Legrand de L'Art magique : " Piero di Cosimo, affirme-t-il, n'a pas peint ces tableaux pour nous rassurer, mais pour dialoguer avec nous dans un autre langage que celui de la raison : un langage plus exact que celui des mots, où l'ordre que nous croyons par notre pensée introduire dans le chaos du monde est entièrement remis en cause, mais en douceur. " Vénus, Mars et amours, La Mort de Procris, La Chute de Vulcain ou Hylas et les Naïades, Vulcain et Eole, Combat des Centaures et des Lapithes, Persée libérant Andromède... : autant de tableaux qui doivent leur titre à l'iconologie et que Jouffroy scrute à frais nouveaux, avec passion autant qu'avec prudence, pour finalement y déchiffrer " un probable mouvement d'opposition clandestin aux dogmes de la philosophie néo-platonicienne à la mode, comme aux pouvoirs religieux et civils de l'époque ", l'oeuvre d'un " nostalgique du triomphe sur l'impossible, qui aurait trouvé le moyen de s'exiler dans sa propre cité ". Toiles longues et basses d'où le ciel de la transcendance est presque absent ; scènes de chasse, de combats et d'amours sensuelles et meurtrières célébrant l'existence terrestre ; rêveries d'un homme que Jouffroy présente à la suite de Vasari comme un demi-ermite pour qui la peinture fut le moyen de penser à l'écart.

05/2021

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