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Colace Damien

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Littérature française

Il était une fois le jeune Chama

Ce voyageur fou sorti de nulle part se fond dans la matière, du cosmos infini à la réalité enchaînée. Il affirme en métaphore que son déplacement, sa réalisation, enfin, son mouvement comme il le dit, est créé à une vitesse comparable à la vibration visuellement imperceptible des ailes endiablées du colibri. Les mouvements sont si rapidement entrelacés dans ces fragments de réalité enchaînée qu'il nous est tout simplement interdit, à notre échelle, de les percevoir. Nos yeux ne sont pas encore assez habitués à décortiquer les enchaînements de leurs mouvements répétés. Les réalités nous sont voilées. L'image directe quant à elle, se lisse grâce à cette douce vibration, puis la réalité de l'instant se forme délicatement, image par image. En essayant de le cerner autour de ses figures de style, nous arrivons difficilement à le suivre. Personnellement, je l'ai perdu... Ou peut-être que simplement, il n'est déjà plus présent. Comment devrais-je lui reparler ? Après nos différentes correspondances alternées à travers ses cycles enchaînés, pour nous comprendre, enfin, pour nous assimiler, il m'avait dit de commencer ainsi. Arrêtons-nous ici, ça ira je pense. Veux-tu t'apaiser, enfin si tu ne l'as pas déjà fait, si ? Méditons à partir d'ici. Veux-tu recevoir et transmettre ce que je viens de vivre ?

10/2016

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Poésie

Recueil d'un poète perdu. Soyons éperdus

Ce recueil retrace d'une manière flottante les pensées enfuies d'un poëte, la façon dont s'amorcent ses craintes pour créer ses envies. Il ne sait lui-même où vont les choses, il parcourt l'illusion du monde à travers ses lignes. Les interrogations, les doutes et les peurs sont dépassés pour lui permettre de s'en libérer, pour lui permettre de s'élever. Ce parcours irréfléchi vers l'inconscient, la difficulté de se rendre compte du faux qui nous assaille sans cesse. Les paroles d'un jeune homme un peu perdu un peu poète, qui creuse la vie pour distinguer le vrai. Il trouvera l'écriture et ses caprices, et le tumulte de la vie se répercutant sur ses idéaux. Le cycles des choses s'accomplissant naturellement le poëte rêve et reforme le monde pour permettre à l'artiste de se jouer des choses, de rire et recréer ses visions à travers la matière. Cette folie de l'âme qui nous maintient en vie, elle qui ne pousse à partager nos pensées. Ce recueil parle du travail sur soi-même et de la relation avec les autres qui fondent les bases de la création. Cette volonté qui est propre à l'artiste, elle qui le fait aller et venir d'une vision à une autre, d'une émotion à une autre. Pour lui faire franchir une étape, surmonter l'immuable réalité, traverser : C'est à dire "créer" . Cette vie composée de moments, d'instants, qui t'emplissent, qui te forment. Toi l'être qui vis, qui respire, qui lis, qui écoute... Sache que, les poëtes sont éperdus, et que même perdus, ils sont de nobles phénix.

10/2016

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Poésie

Recueil de poèmes

Elus, soyez aux lois, Ce que l'enfant est à, Sa lignée : L'héritier, Ingrat, vivant sans foi, Etre vivant cent fois, Peut-être plus, qui sait ? Les savants connectés... Génération éperdue, Désenchantée, qui fait, De la magie perdue, Un vieux mythe étranger.

10/2016

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Littérature française

Réversibilité

Jo venait de perdre sa tante, il se trouva alors encore plus seul dans son appartement de 82m2. Isaac, quant à lui, était souvent d'une humeur "je-m'en-foutiste" . Tandis que Jo s'inquiétait en silence de son futur, Isaac ne savait que faire de son présent. Puis, Nancy devint leur garde-fou, assez belle, sans exagération, elle était la groupie de ces inconscients. Comme ce trio était réuni dans la même classe, Jo proposa à Nancy et Isaac une colocation chez lui dans le 9ème arrondissement. Nancy dit oui, car elle était traumatisée par des évènements de son enfance ; moralement, elle ne pouvait plus vivre en compagnie de ses parents ; selon elle, cela n'aurait eu comme conséquence que d'amplifier ses angoisses. Isaac, lui, était un athée perdu dans sa propre vision de la vie, renié par ses parents juifs, il coupa les ponts sans hésitation. Puis Jo, cet orphelin mélancolique qui recherche son idéal à travers son spleen, s'obstina à croire qu'un jour, il pourrait bien réussir à combler ses envies enfuies. Etrangers dans un monde qui les refuse. Voilà le tableau qui se forme dans son esprit ; ce trio qui agit, crée, et rit à l'uni son. Chacun ayant sa part d'indépendance, ils mangeaient, vivaient et se droguaient donc ensemble sans problème d'intimité.

10/2016

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Poésie

Poèmes contemporains

Lorsqu'on parvient à une compréhension tant soit peu profonde de la problématique du devenir de l'Anima, on apprend vite qu'il est bien plus raisonnable de réserver son jugement plutôt que de croire que l'on dé-tient le mot de la fin... {... } Ce qui est vécu dans le clair obscur de l'anima ne pourra jamais être compris que grâce à une participation émotionnelle dépourvue de toute agressivité. Ainsi les noces du Soleil et de la Lune, et l'élévation de l'Anima. Ce processus n'enlève rien au corps de son poids, mais nous donne la tranquillitas mentis qui enlève toute turbulen-ce de l'esprit dans les hauteurs, dans cette vitam aerem ; La lumière qui est allumée dans les ténèbres per gratiam Spiritus sancti, cette lumière de la natura. Cette idée et donc l'expérience d'une intensité Paracelseienne dont le sens ne peut être approché qu'à l'aide des plus belles paroles des poëtes. Quant au concept, avec sa "clarté" et son "évidence" , il ne trouverait pas la moindre place ici, maintenant. Et pourtant, ce qui est Essentiel a été dit. Carl G. Jung (1988). Synchronicité et Paracelsica, édition Albin Michel, 228-230. B.

10/2017

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Littérature française

Damien

"Cette nuit-là, il avait voulu aller au casino pour jouer et perdre, pour essayer de se replacer dans les conditions de pauvreté qui avaient été les siennes, rue de la Butte-aux-Cailles, lorsqu'il se levait à l'aube, tous les jours, pour aller travailler dans le hangar près de la voie ferrée. Il voulait se sentir pur, les poches vides, habité par sa rage, sa plaie ancienne, qu'il allait enfin transformer en victoire. Ce film, il allait le jouer comme son va-tout, il y pensait depuis des années, plan par plan, il l'avait déjà réalisé dans son cerveau avant d'en écrire les dialogues".

10/2000

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