Claire Delmotte, Jean-Pierre Rideau-Baudin

Les préfaces sont des textes particuliers. A la frontière de la littérature, elles permettent aux auteurs de s’exprimer plus librement sur leurs écrits et leurs idées. C’est pourquoi, ces textes tiennent une place à part entière de nos jours dans les pages de la littérature dite « classique ».

Je vous propose l’intégralité de la Préface de Pierre et Jean de Guy de Maupassant (1850-1893). Ce texte est presque plus célèbre que le roman lui-même car il permet de mieux cerner le point de vue de l’auteur sur le genre romanesque.

Cette préface s’érige en manifeste, ouvrant une réflexion profonde sur le rôle du romancier et sur la place du roman an sein de la littérature. Entre réalisme et naturalisme, Maupassant s’explique sur ses choix esthétiques.

Rencontres / Débats - Mercredi 13 novembre 2013 à 20h00 - A la librairie

Alep est devenue, depuis le rapt en juin 2013 de deux journalistes d’Europe 1, une zone "interdite" à la presse internationale. Cette enquête, réalisée après un tel enlèvement, représente donc un des derniers témoignages sur la "capitale" de la révolution syrienne, où un million de personnes vivent depuis un an sous contrôle de l’opposition. Alep est n’est pas seulement un laboratoire de l’après-Bachar al-Assad, c’est aussi le lieu où se lisent les trajectoires possibles de la révolution syrienne, depuis la plus respectueuse jusqu’à la plus sectaire.

a longtemps vécu en Syrie, dont il parle couramment la langue. Il a pu ainsi s’immerger dans une réalité complexe, où le courage de la résistance civile côtoie les pires débordements jihadistes. Son premier séjour à Alep remonte à 1980, ce qui lui permet de replacer la révolution actuelle dans la perspective historique qui manque souvent aux analyses "à chaud".
Professeur des universités à Sciences Po (Paris), Jean-Pierre Filiu a enseigné, entre autres, dans les universités américaines de Columbia (New York) et de Georgetown (Washington). Le Monde le considère comme un "des meilleurs spécialistes mondiaux" d’Al-Qaida.

Ammar Abd Rabbo est un journaliste et photographe français et syrien, né à Damas le 13 octobre 1966. Il a vécu à Tripoli (Libye) et à Beyrouth (Liban), avant de s’installer en France à l’âge de 12 ans. Ancien élève de "l’Institut d’études politiques de Paris", (ou "Sciences Po"), il commence en 1990 à travailler pour différentes agences de presse internationales et réalise de nombreux reportages, essentiellement dans le monde arabe. Il travaille notamment avec les agences parisiennes Sygma, Sipa Press et Abaca Press. Il crée par ailleurs une agence spécialisée sur l’actualité du monde arabe "Balkis Press".

lire sa bio sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ammar_Abd_Rabbo

Dédicaces - Samedi 8 mars 2014 à 16h30 - A la librairie

Mousse, baleinier, naufragé, puis chercheur d’or, chasseur de bison... le grand-père de , est parti très jeune sillonner les mers du monde.
Dans son épopée, il a même rencontré les mythiques Buffalo Bill et Sitting Bull. Baudoin raconte l’histoire de cette légende familiale et sa propre découverte des Indiens, à la rencontre d’un peuple qui le fascine et l’inspire.

Dédicaces - Vendredi 6 juin 2014 à 19h30 - A la librairie

DÉDICACE en partenariat avec la librairie MILLEPAGES
Jean-Pierre Mocky et Noël Simsolo
Auteurs de La longue marche

20h30 : Séance suivie d’une rencontre avec
Jean-Pierre Mocky
Animée par Evelyne Crombez

LE TÉMOIN
De : Jean-Pierre Mocky
Avec : Philippe Noiret, Alberto Sordi, Gisele Preville
Durée : 1h50min
Année de Production : 1978
Nationalité : Français
Langue : Français

Antonio Berti, restaurateur de tableaux, s’installe chez son ami Robert Maurisson, un puissant industriel. Ce dernier lui a commandé une oeuvre spéciale pour la cathédrale de Reims. Berti choisit comme modèle une jeune fille, qui sera retrouvée morte quelques heures après leur entrevue, près d’une des propiétés de Robert. Le peintre qui passait par là, croit reconnaitre l’assassin : son ami Robert. La police partage ses soupçons et interroge l’industriel, qui nie tout lien avec cette affaire. Tout se complique lorsque ce dernier est abttu par le père de la jeune victime, et que les soupçons, se portent alors vers Antonio...

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, trois adolescents, jeunes fuyards poursuivis l’un par la gendarmerie vichyste et l’antisémitisme français, l’autre par la milice française et le troisième par l’armée allemande se réfugient dans une cabane à l’abandon. Roger est juif, Christian est catholique, Samir est musulman. Ils forgent un lien solide en découvrant que chacun d’eux se trouve dans une précarité semblable et que leurs trois religions ont plus en commun qu’ils ne l’auraient imaginé. Ensemble ils parviennent à rejoindre la Résistance, avec laquelle ils participent jusqu’à la libération à des opérations contre les occupants.

À la libération, tous trois se perdent de vue. Bien des années plus tard, au hasard d’une rencontre dans un café, deux d’entre eux se retrouvent et font le bilan de leurs expériences. Bien que ce soit un ouvrage de fiction, ce récit est basé sur des faits historiques: la mutinerie d’un bataillon musulman de Waffen SS à Villefranche-de-Rouergue en septembre 1943

Jean-Pierre Angel est né à Paris en 1938. Ses parents étaient des juifs immigrés. Son père, sa mère, ses deux sœurs et lui-même ont subi les cinq années de guerre ensemble, cachés dans divers endroits avant de se terrer jusqu’à la libération à Villefranche-de-Rouergue, là où se situe son livre. Ses parents avaient toujours peur. Ils avaient toujours quelque chose à cacher. Jean-Pierre Angel partit à 18 ans faire des études aux États-Unis où il demeura après l’obtention de diplômes à l’Université de New York. Il a fait carrière dans la publicité, la finance et l’informatique. Ceci est son deuxième roman. Le premier : Le Peigne en Écaille a été publié en 2008 aux éditions l’Archipel. En plus des faits historiques sur lesquels il est fondé, l’ouvrage est basé sur des témoignages authentiques recueillis au cours d’années de recherche et certains éléments de la propre expérience de l’auteur.

L’auteur a 59 ans et a publié un premier livre aux éditions du Net, une autobiographie nommée « Un coup de froid entre vous et moi. »

Ce récit est un voyage initiatique au cœur de la mémoire. Le cerveau est présenté comme une ruche contenant des milliers d’alvéoles. Dans chacune de ces alvéoles se niche un souvenir, un temps de vie, une douleur ou un bonheur.

En cheminant dans le labyrinthe, des portes se présentent, surgissant de nulle part. Il faut ouvrir la porte pour accéder au souvenir et pouvoir continuer son chemin.

Ce récit s’appuie sur des faits réels mais aussi sur des faits déformés par le ressenti de l’auteur qui écrit plus ce qu’il aurait voulu qu’il se passe plutôt que ce qui s’est passé réellement.

En entrant dans le labyrinthe, l’auteur espère y trouver des réponses aux questions qu’il se pose depuis toujours.

Pourquoi suis-je née dans cette famille-là, avec cette histoire-là ?

Pourquoi suis-je rongée par la culpabilité du survivant ?

Ce n’est pas un récit sombre, c’est le récit d’une vraie vie avec ces bonheurs et ces malheurs.

On dit que « les gens heureux n’ont pas d’histoire ! ».

L’auteur préfère ne pas avoir été heureuse mais avoir eu une vie ! Une vie chaotique, pleine d’épreuves à surmonter mais aussi beaucoup de grand bonheur et de grandes réussites.

Le narrateur se présente comme une rebelle ! D’une enfance dévastée dont elle aurait pu sortir anéantie, elle est au contraire devenue plus forte, même si les conséquences sont lourdes à porter.

En sortant du labyrinthe, l’auteur a trouvé plus de questions que de réponses mais sans doute, reste-t-il d’autres portes à ouvrir…