Recherche

Christel Peyrefitte

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

Alain Peyrefitte

Alain Peyrefitte, l'homme des records ? Un champion toutes catégories en matière de réussite personnelle, sociale et intellectuelle ? C'est l'impression que donne son curriculum vitae : résistant à dix-neuf ans, normalien à vingt, énarque à vingt et un, secrétaire d'ambassade à vingt-quatre, consul général à vingt-neuf, sous-directeur à trente, député à trente-trois, ministre à trente-sept, académicien à cinquante et un... Il faudrait y ajouter les 1 800 000 exemplaires de Quand la Chine s'éveillera, les dix-sept années de présidence du comité éditorial du Figaro, les trois volumes du C'était de Gaulle, et on serait encore loin du compte. Alain Peyrefitte fut en réalité bien plus que cela : un philosophe de la politique plus qu'un homme politique, un écrivain de premier ordre qui sut faire de sa vie publique une incomparable matière première. C'est en effet de son quotidien de maire, de conseiller général ou de ministre qu'il a tiré ses réflexions les plus profondes, ses vues d'avenir les plus fécondes - Le Mal français lui valut d'être qualifié de Tocqueville du XXe siècle. À travers toutes ses réussites, Alain Peyrefitte fut pourtant un mal-aimé. Auteur de la première loi de libéralisation de l'audiovisuel, il passe encore pour le ministre de la censure. Garde des Sceaux dont l'œuvre législative est pour l'essentiel intacte, beaucoup ont vu en lui un pourfendeur des libertés. La présente biographie redonne sa véritable dimension à un homme qu'on reconnaîtra bientôt comme l'un des personnages marquants de la seconde moitié du siècle écoulé.

09/2002

ActuaLitté

Littérature française

Des rides à l'âme

De Christel Peyrefitte, le présent recueil ne comporte que des textes qu'elle a publiés de son vivant. Elle avait écrit un millier de pages pour sa thèse sur "l'Eglise et la Politique" . De crainte de blesser encore plus un clergé déjà si éprouvé, elle s'était retenue de la soutenir et de la publier. Elle avait également entrepris, depuis plusieurs années, une biographie d'Albert Cohen qu'elle n'a pu achever. Estimant que nous ne devions pas être moins scrupuleux qu'elle, nous avons renoncé aux écrits qui n'avaient pas reçu son imprimatur. Parmi ceux qu'elle a rendus publics, soit dans des livres, soit dans des journaux ou revues, nous avons choisi ceux qui ont paru les plus significatifs.

04/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Roger Peyrefitte, le sulfureux

Plus de 60 ans après ses débuts fracassants sur la scène littéraire, Roger Peyrefitte reste considéré comme un auteur sulfureux. Il est grand temps, dix ans après sa disparition, de porter un jugement plus serein sur un homme et une oeuvre qui ont profondément marqué leur époque. Intime de Montherlant, il a fréquenté Cocteau, Morand, Jouhandeau, Mauriac, et a été un acteur de premier plan d'un demi-siècle de vie littéraire. Styliste étincelant doublé d'un observateur privilégié des milieux les plus divers, il a dépeint la société de son temps dans une fresque inoubliable. Ecrivain engagé, il a été de tous les combats pour la libération des moeurs, contribuant à faire souffler sur la France d'après-guerre un grand vent de liberté. Figure du Tout-Paris, enviée pour ses succès mondains et ses amitiés dans le show-business, de Thierry le Luron et Yves Mourousi à Amanda Lear et Sylvie Vartan, il a longtemps incarné, aux yeux du grand public, l'image bien française du grand écrivain. Nul doute que Roger Peyrefitte, qui fut tout cela et bien d'autres choses encore, intéressera les esprits libres et les amoureux de la langue française.

06/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Roger Peyrefitte et ses Arcadies

Roger Peyrefitte (1907-2000) fut un écrivain célèbre et sentant un peu le soufre. Si son oeuvre traverse actuellement un purgatoire, tout le monde connaît au moins le titre de son premier livre : Les Amitiés particulières, prix Renaudot 1944. Son thème devait conduire le romancier à devenir le parrain d'Arcadie, revue "littéraire et scientifique", dédiée à la "défense et illustration de l'homosexualité", qui parut de 1954 à 1982, dans le contexte d'une France homophobe. Et il avait choisi soigneusement le nom de cette publication. Par référence au mythe paradisiaque de l'Arcadie de la Grèce antique. En souvenir des Académies lettrées d'autrefois et, singulièrement, de l'Académie des Arcades. Et en clin d'oeil à Akadémos, le premier mensuel homophile français. L'entreprise d'Arcadie, le titre à comprendre comme un calembour-valise, était donc d'accord avec les centres d'intérêt personnels d'un chantre de l'amour et de la culture au masculin. Sous un dehors évoquant les bergerades champêtres, Roger Peyrefitte avait rêvé d'une Académie littéraire. Jean Cocteau était de l'aventure mais Marcel Jouhandeau la condamna, Julien Green ne fut pas élégant à l'endroit du projet si Marguerite Yourcenar l'honora d'avis intelligemment critiques. Et, Arcadie une encyclopédie à cahiers mensuels et, en son temps, un bulletin de soutien aux dissidents sexuels, les livres de son parrain ne furent pas sans connexions avec les travaux de l'institution - qu'il s'agisse des Clés de Saint-Pierre, de L'Exilé de Capri, de L'Illustre Ecrivain ou d'une fameuse trilogie sur Alexandre-le-Grand.

12/2012

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Soeur Christèle, le silence de l'amour

Ce roman fait penser à la pièce d'Amine Maalouf, intitulée "l'Amour de Loin". On peut parler ici aussi d'un roman d'amour, pourrait-on dire l'amour à distance ou même l'amour en silence, mais c'est certainement un roman d'amour, d'un amour véritable, à toute épreuve, d'un amour éternel, que la mort ne pourra pas disloquer.

01/2014

ActuaLitté

Histoire de France

C'était de Gaulle. Tome 2, "La France reprend sa place dans le monde"

"La surprise coupe le souffle. Rien de vieilli ni de rouillé dans ces propos, qui gardent une fraîcheur intacte, une vivacité palpitante. Trente ans après, ils forcent l'attention comme s'ils parlaient d'aujourd'hui", Patrick Jarreau, Le Monde (21.10.94). "Tous les historiens se féliciteront de disposer de tels matériaux, dont l'authenticité n'a pas besoin d'être prouvée", Jean Lacouture, Le Nouvel Observateur (8.12.94). "Ministre en même temps que lui, je l'ai vu prendre des notes pendant les Conseils des ministres avec beaucoup de diligence. Nous savions tous que le Général l'y avait autorisé, alors que la tradition l'interdit... Des propos privés très utiles et très éclairants. Des informations d'une qualité et d'un intérêt inestimables", Pierre Messmer, Le Journal du Dimanche (26.11.95). "Plus qu'un livre : une date dans l'histoire contemporaine. L'habileté suprême du peintre est de s'effacer devant celui qu'il fait revivre en un portrait saisissant. Peyrefitte est à de Gaulle ce que Joinville est à Saint Louis. C'est du grand art, qui paraît simple", Jean d'Ormesson, Le Figaro Magazine (30.12.94). "Ce qui rend ce livre si vivant, ce n'est pas que de Gaulle ait toujours raison, il en est fort loin : c'est qu'il ne dit rien qu'il ne pense lui-même. De Gaulle est toujours original... La résurrection d'une voix, d'un individu, d'un tempérament, qu'à chaque seconde nous voyons exister et entendons s'épancher, réagir, réfléchir", Jean-François Revel, Commentaire (Printemps 95).

07/1998

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté