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Cécile Berly

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Ouvrages généraux

Trois femmes

Le XVIIIe est le siècle de la lettre. Jamais on est allé aussi loin dans la pratique épistolaire, dans l'écriture de soi, dans le besoin de dire et de se raconter. Ce sont avant tout les femmes qui se distinguent, dans l'écriture, même si elles ne prétendent au statut d'écrivain, de femmes de lettres. A lire Madame du Deffand, Madame Roland et Madame Vigée Le Brun, on comprend bien vite qu'il n'en est rien. Quoi qu'elles en disent ou écrivent. Par la lettre, elles contournent, sans en avoir probablement conscience, les obstacles sociétaux, moraux et littéraires. Madame du Deffand (1696-1780), l'une des salonnières françaises les plus réputées, écrit pour fuir son ennui, véritable maladie de l'âme. Baignée de culture aristocratique, mondaine, lettrée, Madame du Deffand incarne la société d'Ancien Régime dans ce qu'elle a de plus frivole, de plus mélancolique aussi. Madame Roland (1754-1793) écrit, quant à elle, le sentiment puis la politique. Nourrie de philosophie, elle est une idéaliste en tout : en amitié, en amour et même en politique. Madame Vigée Le Brun (1755-1842), enfin, écrit pour rassembler ses Souvenirs, pour les " fabriquer ". Elle écrit pour peindre autrement, avec énergie, douceur, ayant le sens quasi inné de la composition et le goût de gommer, d'atténuer les défauts.

03/2020

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La légèreté et le grave

Le XVIIIe siècle s'ouvre avec Le Pèlerinage à l'île de Cythère d'Antoine Watteau et s'achève avec La Mort de Marat de Jacques-Louis David : la naissance de la fête galante versus l'agonie d'un tribun révolutionnaire. Deux chefs-d'oeuvre qui illustrent la légèreté et la gravité d'un siècle, deux facettes antagonistes mais complémentaires d'une même époque. Les dix oeuvres ici racontées sont ainsi autant de jalons pour saisir ce siècle passionnant dans ses innombrables contradictions : elles correspondent toutes à un moment du XVIIIe et disent son histoire artistique, culturelle, philosophique, sociale, économique et, bien évidemment, politique. Autant de chefs-d'oeuvre qui ont forgé une société nouvelle, éprise de liberté, d'indépendance et de transgressions, au fil d'un siècle qui, sous la plume sensible de Cécile Berly, oscille sans cesse entre une légèreté savamment entretenue et une gravité qui confine au drame.

10/2021

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Marie-Antoinette

Un essai biographique sur Marie-Antoinette qui présente autant la femme que la reine et qui propose une lecture dépassionnée de cette figure incontournable de l'histoire. Autrichienne, Marie-Antoinette devient dauphine de France dans un contexte politique qui lui est plus que défavorable. Dernière reine de l'Ancien Régime, elle se conduit, avant tout, comme une favorite. Elle est puissante, scandaleuse, haïe. Son goût immodéré de la mode, du jeu, du luxe, a aussi laissé la marque d'un style et d'un art de vivre qui ont forgé sa réputation, pour le meilleur comme pour le pire. Mais Marie-Antoinette est aussi et surtout la reine de la Révolution. C'est un rapport de force mortel qui l'oppose à ce "torrent politique" qu'elle condamne autant qu'elle déteste.

10/2020

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Marie-Antoinette

Autrichienne, Marie-Antoinette devient dauphine de France dans un contexte qui lui est défavorable. Dernière reine de l'Ancien Régime, elle se conduit comme une favorite. Elle est puissante, scandaleuse et détestée. Son goût des excès a aussi laissé la marque d'un style et d'un art de vivre qui lui sont propres et qui ont forgé sa réputation. Mais Marie-Antoinette est aussi et surtout, la reine de la Révolution. Cécile Berly propose ici une nouvelle approche du parcours de Marie-Antoinette, affranchie des nombreuses présomptions de frivolité et de traîtrise qui ont trop longtemps été associées à "l'Autrichienne". Claude Colombini Frémeaux.

07/2019

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Correspondance

Elles écrivent

Madame du Deffand, Madame de Pompadour, Catherine II, Julie de Lespinasse, Isabelle de Bourbon-Parme, Marie-Thérèse d'Autriche, Madame Roland, Marie-Antoinette, Germaine de Staël : si le XVIIIe est bien le siècle de la lettre, il est également celui des épistolières. Jamais elles n'ont été si nombreuses et si disertes. Si, selon les personnalités, la forme et la fonction de la lettre varient, toutes sont à considérer comme graphomanes. Ecrire est, selon les cas, le seul mode d'expression, l'unique moyen de communiquer, un acte politique, voire de survie. Aucune de ces épistolières, si brillantes soient-elles, ne revendique le statut d'écrivain, de femme de lettres. Les Lettres, la littérature, sont considérées comme des terres exclusivement masculines. Ces femmes qui écrivent lettre sur lettre ont intégré ce contrat social construit sur des inégalités entre les hommes et les femmes. Elles peuvent écrire dans l'espace de leur chambre à coucher, de leur boudoir, de leur cabinet, mais leurs mots ne doivent, en aucun cas, occuper l'espace public. Il est donc temps qu'un lectorat le plus large possible puisse, enfin, les lire. C'est pourquoi Cécile Berly propose un livre tout à fait inédit, aussi bien dans le fond que dans la forme : réunir les épistolières incontournables de ce siècle et dresser le portrait de chacune. Qu'elles soient reines, impératrices, favorites royales, aristocrates, salonnières, bourgeoises, les lire se révèle aussi passionnant que bouleversant.

02/2024

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Histoire des femmes

Guillotinées

Voici l'histoire de quatre expériences carcérales. Quatre femmes arrêtées, incarcérées, jugées, condamnées à mort puis guillotinées. Marie-Antoinette, reine de France déchue. Madame Roland, une plume brillante, femme de ministre et égérie politique. Olympe de Gouges, dramaturge et femme de lettres. Madame du Barry, la dernière favorite de Louis XV, donc de l'Ancien Régime. Quatre femmes qui représentent, chacune dans un registre différent, ce que la Révolution déteste. Et, en premier lieu, des femmes physiquement présentes dans l'espace public. Ce livre n'est pas un ouvrage de plus sur la Terreur. Au fil des pages, il tente d'approcher au plus près, quasi sur le vif, d'une humanité mise à nu. Celle de femmes privées de leur liberté, confrontées à des conditions carcérales particulièrement drastiques, qui, depuis leurs prisons, n'ont pas d'autre perspective que la guillotine. Des femmes jugées de façon inique et condamnées à une mort juridique, qui vont devoir affronter seules une foule malveillante, l'échafaud et la mort.

02/2023

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