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Bigot-friede Barbara

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Poésie

Les Invoqués

Je travaille sur une écriture que je souhaite éthérée, aérée, discrète, afin d'exprimer des sensations de passage, doucement mélancoliques, aussi fuyantes que les rivières. Les motifs de l'eau sont en effet bien présents dans mes poèmes : l'eau qui coule, qui file sans retour, devient l'expression de la perte, de l'exil, le naufrage du psychisme. Mais l'eau est aussi un symbole de liberté. Elle est force régénératrice et purification pour l'accomplissement d'une renaissance. En cela, l'essai L'eau et les rêves de Gaston Bachelard fut pour moi une belle source d'inspiration. Je cherche à toucher de plus près à l'humain, à parler du lien qui nous maintient en vie, que ce soit par le biais d'une rencontre, par l'émerveillement que suscite une fleur ou par les soupirs d'une église. Je tente de reconstruire, de reconstituer des souvenirs pour dénouer les silences, et délier le dire. J'accorde ainsi une grande importance au regard : une fois allumé, celui-ci aurait le pouvoir de tracer un trait d'union entre les êtres et les éléments, mais s'il s'éteint, il pourrait engendrer oubli et désillusion. Ma poésie convoque et invoque des figures abandonnées et solitaires, des mémoires pour éviter que celles-ci ne s'évanouissent ; et c'est ainsi que Les Invoqués devient le titre du recueil...

10/2018

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Poches Littérature internation

Barbara

Du jour où Monsieur Paul, le nouveau pasteur, débarque dans le petit port de Thornshaw, au cœur des Féroé, toute la ville retient son souffle. Parce qu'à celui-là aussi - on l'imagine, on le pressent - la belle Barbara va tourner la tête. Or elle ne sait aimer longtemps sans trahir... Barbara est un livre envoûtant, audacieux, magnifiquement provocant. Son héroïne - une Carmen nordique - offense par sa beauté même, mais, dans l'impudeur de ses passions, elle garde une ingénuité d'enfant espiègle amoureuse de la vie et de l'amour. Inoubliable portrait de femme, Barbara est à redécouvrir d'urgence comme un chef-d'œuvre mélancolique et flamboyant.

04/2009

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Chanson française

Barbara

L'aigle noir, Dis, quand reviendras-tu ? , Göttingen, Ma plus belle histoire d'amour, Nantes... Les mélodies envoûtantes et les textes puissants de la Dame en noir laissent deviner ses joies et ses forces, ses drames et ses faiblesses. Mais, 25 ans après sa disparition, alors que sa voix habite toujours nos vies, qui connaît la " vraie " Barbara ? Derrière son piano adoré, son personnage de scène et le nom qu'elle s'était choisi, se cache une femme aux multiples visages, brillante et insaisissable. Avec délicatesse et poésie, David Lelait-Helo nous raconte Barbara, son mal de vivre, ses souvenirs d'enfant juive que la guerre a jetée sur les routes, ses amours passagères, et dessine le portrait d'une femme passionnée tout entière dévouée à la musique. Entre récit biographique, chansons, interviews et confidences, une plongée bouleversante dans l'intimité d'une artiste hors du commun.

09/2021

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Musique, danse

Barbara

Photographies rares, manuscrits inédits, archives personnelles, extraits d'écrits, d'interviews et de chansons. Pour la première fois se dessine derrière l'image de la "dame en noir", la vraie Barbara, vibrante, espiègle et drôle, entièrement dévouée à son art.

10/2017

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Poésie

Peins mon âme Bleu jaune sable

Les souvenirs portent la profondeur des mémoires égarées. Le feu tangue et ravive la parole sous-jacente, la laissée pour compte, qu'on ne veut pas entendre, surtout pas entendre. Les souvenirs sont les autres. Ceux des autres expriment pour nous la demeure. Là où le cri se suspend, s'empêche, s'étend alors un vaste désert à peindre ... bleu, jaune, sable. Car l'âme cherche ses couleurs.

05/2023

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Littérature française

L'intendant bigot. Tome 1

Un froid intense faisait craqueter la neige sous les pas rapides des piétons qui, dans la nuit du vingt-quatre décembre mil sept cent cinquante-cinq, se dirigeaient, renfrognés dans leurs fourrures, vers la cathédrale de la bonne ville de Québec. La cloche du lourd beffroi, dont la silhouette se dessinait nettement sur un ciel bleu tout semé d'étoiles étincelantes, rendait un son mat et sec qu'étouffait encore une épaisse couche de neige dont les millions de parcelles cristallines scintillaient sur la terre gelée, comme autant de vers luisants, tandis que la lumière pâle de la lune estompait les larges ombres de la cathédrale sur la grande place de l'église. Chacun se hâtait. Car la bise mordait les joues rougies des femmes sous la capuche de leurs pelisses chaudement doublées d'ouate ; et les bons bourgeois sentaient leur barbe frimasser rapidement par suite d'une respiration fréquente que doublait leur marche précipitée. Puis, si l'on allait si vite, n'était-ce pas aussi pour arriver plus tôt à l'église, tout illuminée depuis la grande porte jusqu'à l'autel, en l'honneur de l'Enfant-Dieu ? Oui certes : et les derniers tintements de la cloche, se mêlant aux grincements de la corde que le froid avait raidie et qui gémissait là- haut en frottant l'une des parois du clocher, annonçaient l'approche du service divin.

03/2023

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