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Beatrice Wisard

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Histoire internationale

Un officier supérieur suisse dans la SS. Johann Eugen Corrodi (1897-1980)

En juin 1941, un officier supérieur de l'armée suisse traverse clandestinement la frontière pour rejoindre les armées allemandes. Le Biennois Johann Eugen Corrodi (1897-1980), commandant d'un bataillon jurassien, s'engage sous un faux nom dans la Waffen-SS. Il en deviendra le Suisse le plus haut gradé. Admirateur d'Hitler et de son régime, Corrodi a pour ambition de faire une grande carrière militaire. Il l'achèvera comme bras droit du commandant de la Waffen-SS en Italie avant de revenir en Suisse en mai 1945. Un tribunal militaire le condamne à deux ans et demi d'emprisonnement. Militaires et civils dénoncent une peine jugée scandaleusement clémente. Quelles ont été les motivations de l'officier supérieur, ses liens avec les milieux nationaux-socialistes suisses ? Qu'a-t-il réellement fait dans la Waffen-SS, sur le front de l'Est d'abord, en Italie ensuite ? Comment expliquer une peine largement inférieure à celles prononcées par contumace durant la guerre ? Pourquoi n'a-t-il pas été condamné pour trahison ? Ces questions sont longtemps restées sans réponse. Ce livre s'attache à les éclaircir, sur la base de documents suisses, mais aussi étrangers. Il s'efforce constamment d'établir si ce parcours est représentatif ou non de ceux des centaines d'autres Suisses qui se sont engagés au service d'Hitler. L'histoire de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale comprend aussi celle de ces Suissesses et Suisses qui - comme Johann Eugen Corrodi - ont agi pour le Troisième Reich, de celles et ceux qui - comme Maurice Bavaud à Berlin - ont été mis à mort par lui et de celles et ceux qui - comme Carl Lutz à Budapest - ont oeuvré en faveur de ses victimes.

10/2018

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BD tout public

Béatrice

Béatrice prend chaque jour le train pour se rendre au travail. Dans la cohue de la gare, un sac à main rouge attire son attention. Jour après jour, à chaque passage dans la gare, il semble l'attendre. Succombant à sa curiosité dévorante, Béatrice, en emportant l'objet chez elle, ouvre les portes d'un monde nouveau...

03/2020

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Thrillers

Béatrice

Karlstad, à l'ouest de la Suède. Beatrice, une fillette de neuf mois, a disparu dans la propriété familiale des Palmgren. Tandis que les pistes de la police locale ne semblent mener nulle part, l'inspectrice Charlie Lager est envoyée pour enquêter. Et tout porte à croire que les parents n'ont pas livré tous leurs secrets. Silences, trahisons, zones d'ombre... La détective est confrontée à l'une des affaires les plus tortueuses de sa carrière. Pourtant, le temps presse. Chaque heure qui passe amenuise les chances de retrouver l'enfant en vie. Le compte à rebours est lancé. Charlie parviendra-t-elle à démêler les fils de la vérité et à surmonter les affres du passé ? Dans cette nouvelle enquête de la détective Charlie Lager, Lina Bengtsdotter ausculte les liens familiaux et signe sans conteste une oeuvre magistrale, qui résonne encore longtemps, une fois le livre refermé.

04/2022

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Thrillers

Béatrice

Karlstad, à l'ouest de la Suède. Beatrice, une fillette de neuf mois, a disparu de son landau dans la propriété familiale. Tandis que les pistes de la police locale semblent ne mener nulle part, l'inspectrice Charlie Lager est envoyée sur place. Silences, trahisons, zones d'ombre : tout porte à croire que les parents n'ont pas livré tous leurs secrets. Pourtant, le temps presse. Chaque heure qui passe amenuise les chances de retrouver l'enfant en vie. Charlie, confrontée à l'une des affaires les plus tortueuses de sa carrière, parviendra-t-elle à démêler les fils de la vérité et à surmonter les affres du passé ? Dans cette nouvelle enquête de la détective Charlie Lager, Lina Bengtsdotter ausculte les liens familiaux et signe sans conteste une oeuvre magistrale. Tout se recoupe, se complète, s'explique et se justifie au moment où le rideau final tombe. L'édifice est solide. La Voix du Nord. Un suspense haut de gamme. L'Alsace. Traduit du suédois par Anna Gibson.

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Critique littéraire

Chien de lisard

Loin de son poste de surveillance, Julien se plonge donc et s'égare dans Le Mémorial de Sainte-Hélène. Il ne voit plus les haches brandies par ses géants de frères, ne compte plus les troncs équarris, roulés sur des copeaux énormes, portés un à un dans la scierie, et poussés vers la machine qui les débite en planches. Et soudain, le vieux Sorel est là, gesticulant au milieu du hangar, cherchant son fils dans les hauteurs, le découvrant assis à califourchon sur une des poutres du toit. Il l'apostrophe, saute sur la passerelle, enchaîne des coups. Le premier fait tomber le livre dans le ruisseau. Le second frappe la tête. Le troisième atteint une épaule. C'est le point de départ du Rouge. C'est aussi le centre dérobé qui se déplace sous la pression du roman de moeurs. On le sait et on l'a dit sur tous les tons : pour raconter un fait divers, pour justifier aussi la triste affaire Berthet, Stendhal oppose un jeune homme pur et criminel à tous les monstres de besogne, de niaiserie, de veulerie, d'envie, de cupidité. Mais surtout, il grossit l'histoire du héros identifié à ses livres, lié à ses bibliothèques de fortune, soucieux de trouver dans tout ce qu'il lit de quoi agir, improviser, et apprendre à mourir. La "manie de lecture" de Julien, qui nous renvoie aux livres du Livre, est si vivace qu'elle réussit à soutenir, voire à déterminer toute son existence fictive. Et puis, il arrive aussi que certaines liaisons durent plus longtemps que toutes celles que la fiction a rendues dangereuses. Le personnage de Laclos a eu certainement la leçon qu'il préméditait. Il en savait certainement plus long que ses juges imaginaires et ses juges réels. Il a emporté, on ne sait où, les mystères de sa séduction. Stendhal, encore lui, ne reprend pas les hypothèses des critiques. Dans La vie de Henri Brulard, ce n'est pas Mme de Merteuil, mais plutôt son modèle, Mme de Montmaur, qui surgit, vingt-cinq après la publication du roman "libertin". Dans les quelques pages que Laclos n'aura pas écrites, on découvre un adolescent embarrassé, qui se morfond, qui n'a vu du monde des adultes que "ce que l'on peut voir par le cou d'une bouteille". Il est reçu chez les amis de ses parents, dans une maison grenobloise. Il se sent perdu devant les bibelots, les bergères défraîchies. Mais il a rencontré l'héroïne sévère qui époustouflait ses lecteurs aînés et qui, retirée en province, tient à offrir des douceurs à ses visiteurs. Stendhal se raconte comme le ferait un acteur : "Elle était vieille maintenant, riche et boiteuse. Cela, j'en suis certain ; quant au moral, elle s'opposait à ce que l'on ne me donnât qu'une moitié de noix confite quand j'allais chez elle au Chevallon, elle m'en faisait toujours donner une tout entière."

01/2017

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Poches Littérature internation

Béatrice Cenci

En 1595, François Cenci, noble Romain, débauché, criblé de dettes et torturé de jalousie, emmène et séquestre dans les monts Albains sa seconde femme Lucrèce et sa fille Béatrice. Celle-ci se morfond dans sa solitude et finit par céder au bel Olimpio Calvetti, l'intendant du château. Les deux amants assassinent François Cenci... Du palais Cenci à la prison de Tordinona, toute l'Italie de la Renaissance est reconstituée avec un pittoresque coloré. Après Shelley et Stendhal, Frederic Prokosch raconte cette célèbre et dramatique affaire judiciaire en une œuvre éblouissante.

03/2002

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