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Sébastien Brebel

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Littérature française (poches)

Sébastien

Le jeune Sébastien aime le silence. Sa plus grande peur est de mourir noyé par le bruit. Mais, par échappées, les mots prennent vie : les souffrances du quotidien et l'amour de son grand-père, le seul être qui lui témoigne de l'affection. Lors d'un voyage en train, les voilà rejoints par des amis, vétérans d'Algérie. L'adolescent comprend peu à peu quelle abominable fraternité les unit. Les illusions perdues d'un enfant ont de terribles conséquences... Un roman saisissant, sobre et tout en retenue, sur l'innocence face à la laideur du monde.

10/2012

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Littérature érotique et sentim

Sébastien

Sébastien, un écrivain qui n'arrive plus à écrire. Victime de son succès, hanté par les fantômes de son passé, il noie dans l'alcool ce qui reste de sa vie. Zess, une "fille au masculin" à la crête noire, donne l'impression de savoir dessiner ce que Sébastien ne peut pas écrire. Tout semble séparer ces deux voisins de palier. Pourtant, en empruntant ensemble des chemins de leurs passés cabossés, l'improbable rencontre se produit et se transforme en relation qui pourrait s'avérer salutaire.

05/2020

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Littérature française

Le fauteuil de Bacon

Rétabli. J'habite maintenant une chambre d'immeuble, dans une tour étrangement calme, à la périphérie. Et je me dis que ma vie nouvelle a commencé, dans cette chambre silencieuse et sommairement meublée. Pas longtemps seul. Sauvage ne dit plus rien, il m'observe tranquillement, le visage fermé : arrimé à son fauteuil, il écoute mon récit avec une curiosité violente, péniblement contenue sous l'échafaudage de patience et de politesse. Un animal à sang froid, ai-je souvent pensé de lui, tout entier dissimulé au-dedans de soi-même et distillant le malaise par doses régulières, savamment calculées à l'avance, ses lunettes noires opposant comme une fin de non-recevoir à toute tentative de sonder sa pensée. Je commence à comprendre. Et je revois le fauteuil qui occupe tout à coup le devant de la scène, et je pense au chemin parcouru par ce fauteuil, et je me dis que le fauteuil de Sauvage est parvenu bel et bien au terme de sa course sur le chemin qui mène Sauvage à l'objet de sa curiosité.

01/2007

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Littérature française

L’appartement

Nous menions, ma soeur et moi, une existence idéalement paisible - une existence qui, à bien des égards, évoquait le paradis. Notre paradis immobilier, répétait Léonie, qui s'était toujours refusée à me dire à qui appartenait l'appartement et combien de temps nous pourrions l'occuper sans en être chassés.

11/2023

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Littérature française

La baie vitrée

Une femme seule, désouvrée, occupe une villa de bord de mer. Temps suspendu de l'ennui : passé et présent coexistent dans l'ajournement de tout avenir. L'extérieur reste abstrait, quasi-irréel, contemplé dans le cadre nettement découpé d'une baie vitrée. L'action n'est pas refusée, elle est située hors champ. Dans ce texte qui a donné son nom au recueil, le drame n'est pas absent, mais il n'est jamais nommé. Les treize autres nouvelles qui composent La Baie vitrée évoluent dans le même trouble. Chaque texte peut être lu comme une variation du désir, dans sa dimension mortifère, jalouse, obsessionnelle ou mélancolique. Et même s'il n'y a pas de progression chronologique ni de lien narratif manifeste entre chaque récit, il n'est pas interdit de penser qu'ils prennent tous leur source dans l'âme d'un même narrateur, tour à tour exalté, déprimé, et finalement insaisissable.

05/2013

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Littérature française

Place forte

Tous les après-midi, le notaire déchu délaisse son étude et parcourt dans sa BMW les routes départementales du Maine-et-Loire à la recherche de la phrase décisive qui ouvrira son anti-testament. Il laisse derrière lui un fils idiot inlassablement occupé à ses puzzles. Il écrase un chien. Il cherche un vétérinaire. Son errance le conduit jusqu'au fermier germaniste qui, retranché dans sa ferme, a renoncé un jour aux travaux de réfection pour se consacrer à la lecture des auteurs allemands. Le fermier germaniste vient de se pendre et sa femme fait au notaire déchu le récit de leur vie : le froid, les travaux impossibles à terminer, la lecture des auteurs allemands, des philosophes allemands, si ennuyeux, si désespérants, et les années qui passent jusqu'à ce que l'on en oublie son nom. Quelque part, ailleurs, au coeur profond du livre, un homme chute dans le monde des apparences, s'envase. Il dessine inlassablement la carcasse d'un animal mort, vache, aurochs, peu importe, tant dans son crâne se confondent et se répondent dans un même écho le mugissement de l'espèce disparue et les râles sourds de la bête que l'on abat en série. Chaque trait, chaque mot, fore la réalité ; à chaque trait, à chaque mot, c'est le désert qui perce, une steppe immobile. Place forte nomme ce désert qui est dans le roman, ce lieu d'expérience et de retournement de la phrase dans une tête qui travaille à sa ruine et à dépeupler. Si l'idée de leur enfermement obsède les trois personnages du livre, ça n'est pas dans la perspective d'y trouver refuge, mais pour éprouver la capacité d'être horrifié : pour ne pas mourir vivant.

08/2002

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