Les grandes filles, 1874

Bruno Chevrier — dit Nob — a proposé en 2015 le quotidien d'un père célibataire, « Dad », et de ses filles, Pandora, Ondine, Roxane et Bébérenice, dans une bande dessinée aux éditions Dupuis. Après huit albums, une série animée prend place sur M6, dès le mois d'octobre, et propose cette fois le point de vue des jeunes filles...

Dérapage incontrôlé ? Plutôt une polémique qui enfle après qu’une adresse aux jeunes d’Afrique du Sud s’est changée en message amplement commenté. Haute responsable au ministère de la Santé, Phophi Ramathuba était en déplacement, pour évoquer notamment la prévention contre le VIH. Mais son apostrophe a tourné au calvaire, décontextualisée et tournée en ridicule.

Les solutions de crowdfunding ont favorisé l’essor de multiples projets éditoriaux – culturels, plus largement, mais pas simplement – en permettant de soumettre à l’avis de chacun la possibilité d’un financement. Au détour de quelques perles, on rencontre parfois des choses hors norme. Lettres numériques en a dégoté un, monté par deux femmes, qui mérite une attention toute particulière.

Oui, de plus en plus, s'affirmer comme une « chieuse » est aussi pour une fille une façon de se faire respecter quant à sa personnalité et ses désirs. Voilà ce que l'on retrouve derrière la publication de Toutes des chieuses ! Les filles expliquées aux garçons (Hugo et Compagnie, 160 pages, 12,50 €).

Bonne mère et ex-première Dame des États-Unis, Michelle Obama poursuit son effort d’évangélisation en faveur de la lecture. Elle qui a publié ses mémoires, Becoming, avec un succès commercial mondial, était invitée à se dévoiler. Et plus encore, à confier ses habitudes de lecture et les ouvrages qu’elle a pu lire à ses filles...

C'est notoire, Barack Obama est un grand lecteur. Avide, vorace et qui ne manque pas de lire, même en famille. Durant ses présidentielles vacances, il en profite pour entretenir le mythe et voici qu'on le capture paparaziquement au sortir d'une librairie, avec un nouveau futur best-seller.

#STOPSEXISME TRIBUNE – Depuis plusieurs semaines, ActuaLitté et la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse proposent aux membres une tribune. C’est une porte à ouvrir pour évoquer les joies et les contrariétés du métier d’auteur, ce qui se trame entre les lignes et les pages. Guillaume Nail est scénariste et auteur, et membre du conseil d’administration de la Charte. C’est lui qui prend la parole aujourd’hui.

Edité chaque année depuis onze ans, le Dico des filles (Fleurus, 495 pages, 22 €), dans son édition 2014, a déclenché une importante polémique, en France comme au Québec où le Conseil du statut de la femme dénonce certains passages. On y retrouverait un grand nombre de stéréotypes sexistes.  

Selon une petite étude réalisée par la société LinkedIn, portant sur les rêves professionnels d'avenir des petites filles et des petits garçons, on découvre que de l'hémisphère nord au sud, les tendances varient diaboliquement. Au travers d'une petite infographie, le site propose d'ailleurs une cartographie des métiers, partout dans le monde. 

La Fabrique des filles (sous-titré : « L'éducation des filles, de Jules Ferry à la pilule ») a été publié pour la première fois en 2010. Face au succès de cet ouvrage et aux débats qu’il a pu susciter, les éditions Textuel en propose une nouvelle édition enrichie (160 pages, 35,50 €).

Fénelon, De l'éducation des filles, I

HIVER2024 – En 1919, à l'âge de vingt-sept ans, en pleine guerre civile russe, Marina Tsvetaeva se trouve seule à Moscou avec ses deux filles, tandis que son mari, engagé dans les armées blanches, est porté disparu. Dans une ville assiégée par le froid et la famine, elle est forcée de placer ses filles dans un orphelinat en raison de ses difficultés financières. 

La Conférence des Grandes Ecoles (CGE) a choisi de lancer un sondage auprès de la population française pour recueillir les attentes des jeunes, de leurs familles mais aussi des entreprises, et mieux comprendre la perception qu’ont les Français de l’enseignement supérieur. Ce sondage a été réalisé par TNS Sofres en janvier 2016.

En organisant de grandes concertations autour du métier d'enseignant, Vincent Peillon avait déjà quelques pistes d'évolution en tête. Et si l'on pouvait s'attendre à de grands chamboulements, il n'en sera rien. Ce serait bien trop risqué, surtout qu'en temps de disette budgétaire, il est impossible de faire passer la pilule à coup de primes.

J'ai découvert l'existence de Binet-Valmer par hasard, en relisant l'excellente biographie de Pierre Assouline sur Simenon (Julliard 1992). En 1922, Simenon quitte Liège pour Paris et débarque à la gare du Nord, seul. Il a derrière lui trois années de journalisme passées à la Gazette de Liège où il a  fait un peu de tout, notamment les faits divers qui l'inspireront plus tard (cliquer ici). En poche, peu d'argent, mais une lettre de recommandation qui lui permet de trouver un emploi de secrétaire auprès d'un homme alors célèbre, Binet-Valmer.

La jeune Obayda et sa famille doivent quitter Kaboul pour un petit village afghan après qu’une bombe a privé son père d’une de ses jambes. Ce bouleversement n’est pour Obayda que le début d’une plongée dans un monde implacable fait de coutumes, de pouvoir et de domination masculine.

On vient à peine de déballer les cadeaux que les fabricants de readers et de tablettes font déjà les comptes. Et de toute évidence, leurs machines ne feront pas partie des cadeaux revendus en douce sur ebay. Les premiers chiffres annoncent d'excellentes ventes d'iPad et de Kindle.

La place des boursiers dans les grandes écoles

Si l’on dit bien, en matière de placement de valeurs mobilières, que les performances passées ne préjugent pas des performances futures, il est tout de même bon de connaître les grands rebondissements de l’histoire moderne des bourses mondiales. Du krach de 1929 à celui de 2008, en passant par celui de 1987 ou l’éclatement de la bulle Internet en 2000, la variété des situations est tout aussi prodigieuse que riche d’enseignements.

Lecteur, si tu n’as pas encore pas lu Panaït Istrati, ses œuvres t’attendent en trois gros volumes valant leur pesant d’or chez Libretto. À lire au petit bonheur des temps libres, mais impérativement. Istrati, ce n’est pas banal. Il y a dans toutes ces pages, écrites avec ferveur, l’empreinte du vrai écrivain, dont l’oubli dans les méandres ingrats de la mémoire littéraire ne saurait masquer la grandeur de l’écriture.

Ses livres, vous les trouverez dans tous les greniers des vieilles maisons de France. Chez les bouquinistes, vous dénicherez toujours un vieil exemplaire de la collection Nelson où il fut amplement publié. Si votre grand-mère ou arrière grand-mère est née entre 1890 et 1910,  il y a de grandes chances qu'elle ait lu l'un de ses romans.  

Les Ensablés ont plusieurs fois évoqué Napoléon pour rappeler que dans sa jeunesse, il avait écrit des nouvelles, et qu’à Sainte-Hélène, il avait retrouvé son désir d’écrire et pu assouvir sa passion pour la lecture. Il faut lire Le Mémorial pour mesurer l’étendue de sa culture littéraire. Il profita de son inactivité pour écrire quelques ouvrages, dont une étude sur « La guerre des Gaules », et une espèce de fiction sur son exil à Sainte-Hélène. Par Hervé Bel

L’internet est opérationnel bien avant le web, qui apparaîtra quinze ans plus tard.

Poète et homme de théâtre, sculpteur et peintre, Pierre Albert-Birot publie, en 1934 (chez Denoël et Steele), mais écrit quatre ans plus tôt, un roman inattendu mais bien de son temps, Rémy Floche, employé. Aujourd’hui introuvable, ce roman mérite un meilleur sort.

Par François Ouellet.

Si aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années, la maturité des filles, à l’école, est souvent mise en avant. Jusqu’à l'adolescence, et ce, dans tous les pays, un tout autre constat semble identique : les filles sont meilleures aux tests de lecture que les garçons. Alors, comment expliquer que cette différence s’estompe finalement, dès l'entrée dans l'adolescence et chez les jeunes adultes ?

Comment expliquer que certains faits historiques marquent plus ou moins la mémoire nationale ? Comment expliquer que les Révolutions de 1789, de 1830 et de 1848 bénéficient d’une forte notoriété, alors qu’elles se sont faites dans le sang et ont toutes été suivies d’un nouvel épisode marqué par l’autoritarisme — qu’il soit mené par un roi ou bien par un empereur —, et que la Révolution du 4 septembre 1870 soit si méconnue, elle qui pose les fondations (solides) de notre République et ne compte pas un seul mort à son actif ?

L'inquiétude qui vrombit au Royaume-Uni sur la disparition des librairies indépendantes se fait encore plus sentir, dans un rapprochement un brin audacieux. Pourtant, les chiffres, à qui l'on fait dire ce que l'on veut, sont bien là...

La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova a annoncé les deux lauréats de la première édition du Prix UNESCO pour l'éducation des filles et des femmes. Le Prix a été remis à la Direction du service de l'éducation de la petite enfance du ministère de l'éducation et de la culture indonésien et à l'Organisation zimbabwéenne « the Female Students Network Trust », en reconnaissance de leurs projets novateurs.

égalité homme-femmeà partir de 8 ans 

Certains aiment les regarder, quand elles marchent sur la plage. D'autres les aiment, tout court, et d'où qu'elles viennent. Et comme chantait, presque, Brassens, « chacune a son petit mérite, chacune a quelque chose pour plaire ». Mais les filles, qui sont-elles ? Le savent-elles d'ailleurs elles-mêmes ? Les éditions Eyrolles ont décidé, à l'approche de l'été, de lancer dès le 12 juin une collection pour le découvrir, Psychotests.