C'était à Chambéry, l'autre jour. Une des organisatrices du festival, Danielle, m'a dit: "Est-ce que tu connais Jean Meckert?" Non, bien sûr, je ne connaissais pas. Elle m'a regardé avec une certaine consternation, la même sans doute que doit prendre mon visage lorsque quelqu'un me dit ignorer le nom de Guérin. Puis elle a dit: "Lis-le, tu ne regretteras pas". De fait, je ne regrette pas, et c'est un nouvel ensablé qui revoit le jour. De retour à Paris, j'achète "Nous sommes tous des assassins" et regarde internet.