Alors que de nombreux sites relayent sens cesse de nouveaux chiffres sur le téléchargement illégal , It-Enquirer propose une série de techniques pour éviter le plagiat d'œuvres. Passage en revue de quelques astuces et techniques pour rester maître de ses écrits :
Prenant en compte les caractéristiques de la programmation Java, le site propose de s’en servir pour protéger un texte. Il suffit pour cela d’ajouter des scripts au document d’autant qu’ils sont souvent téléchargeables gratuitement. Mais bien légaux, eux. Le (s)cryptage effectué, le texte se retrouve dans une fenêtre de navigation à l’abri de la copie. Deuxième avantage non négligeable de cette programmation, le double-click n’est pas possible. Mais si cette couverture est parfaite contre les malveillants de tout poil y compris les robots, le référencement en ligne en pâtit. En convertissant tout le document en langage Java, plus rien n’est indexable sur les moteurs de recherche. Même si Google progresse sur ce point...
L’émiettage
Simple question de bon sens mais une œuvre compartimentée en plusieurs morceaux demandera un réel effort au plagiaire pour retrouver, enregistrer et remettre en ordre l’œuvre piratée. Si l’œuvre est de qualité mais payante, il reste bien des filous pour la télécharger, mais une partie des contrevenants peut préférer le confort d’utilisation d’un produit réuni dans son intégralité.
Le club des privilégiés
Que le contenu soit payant ou non, l’acquisition d’un contenu uniquement grâce à une inscription est assez développée en ligne. De nombreux forums protègent leur contenu et leur fréquentation de robots et internautes indélicats en demandant un enregistrement avec une adresse mail attribuée par le fournisseur. Si cette technique est idéale pour que les mauvais plaisantins ne se réfugient pas derrières des adresses bonnes à être effacées régulièrement, la même méthode peut être adoptée pour du téléchargement.
Un document verrouillé par mot de passe, ne permettant que la lecture d’un extrait, est suffisamment dissuasif. Le mot de passe n’étant donné qu’aux seuls abonnés. Mais deux problèmes se posent : Un membre indélicat pourra toujours divulguer le contenu après avoir fait la démarche, mais cela vaut surtout pour les produits commerciaux les plus réputés. Autre petit souci, les moteurs de recherches n’ayant pas accès qu’à la partie non verrouillée, le référencement, une fois de plus, sera faussé.
La menace écrite
Une technique qui dissuaderait les fraudeurs les moins farouches consisterait à écrire un avertissement sur le lieu d’émission du contenu (blog, site). L’effet sera d’autant plus fort si le message se base sur un texte juridiquement valide que l’on peut trouver sur les sites de grandes compagnies, par exemple. Cette méthode a l’avantage de montrer que le possesseur d’un bien est prêt à en découdre. Plus qu’un seul message, réaffirmer la demande de sanction auprès du fournisseur internet et l’hébergeur du lieu du crime pourrait suffire à calmer certaines ardeurs.
Le timbre poste
Si certains services très lucratifs profitent du manque de protections fiables sur internet, des alternatives existent à un prix modique. Pour remporter la bataille du bon droit contre le plagiat, il est vital de prouver l’antériorité d’un projet face à un plagiaire. Au lieu de souscrire aux administrations hors de prix qui surveillent les droits de propriété, la poste peut amplement répondre à ce besoin.
Une copie d’un travail simplement scellée dans une enveloppe avec cachet de la poste deviendra une preuve suffisante de la propriété originale. À condition bien sûr que la date de l’enveloppe soit plus ancienne que la diffusion de la copie.
Faites votre choix...