On ne compte plus le nombre d'adaptations, de produits dérivés et autres livres tournants autour de Dragon Ball Z. Il faut dire que c'est une des séries qui ont vraiment popularisé le manga en France. Faire une chronique sur un Dragon Ball Z, nous paraissait impensable tellement c'est un monstre et tellement tout a été dit sur ce manga et ses déclinaisons, en long en large et en travers. Et voilà que Glénat nous propose de nous pencher sur une nouvelle adaptation du chef d'oeuvre d'Akira Toriyama.
Dragon Ball Z, 1re partie : Les Saïyens est en fait un photomontage réalisé à partir des images de la série animée. Pourquoi pas... mais un certain nombre de questions et de craintes surviennent à cette annonce. Comment restituer la fluidité d'action d'une série animée ? Et ne risque-t-on pas de perdre quelque chose en route au niveau du scénario ? Bref l'entreprise nous paraît risquée.
L'histoire
Revenons très vite sur l'histoire proposée. Cet opus commence avec l'arrivée de Raditz, un extraterrestre qui prétend être le frère de Goku, qu'il appelle Kakarotto. Il lui apprend qu'il a été envoyé enfant sur cette terre pour en massacrer tous ses habitants. Pour l'heure il lui demande de le rejoindre lui et deux autres Saïyens pour soumettre les habitants d'une autre planète avant de revenir s'occuper de celle-ci.
Evidemment Son Goku refuse. Raditz prend alors son fils Son Gohan en otage et ne lui laisse qu'un choix tuer une centaine d'humains ou se résigner à voir mourir son fils. Sur ce Raditz s'en va avec le fils de Son Goku. Mais notre héros n'en restera pas là, d'autant plus qu'il recevra un soutien tout à fait inattendu.
Un photomontage réussi mais des photos qui manquent de caractère
Bon il faut avouer que le photomontage est réussi. On ne ressent pas de couacs dans l'histoire, c'est fluide et même assez agréable à lire. Et puis c'est toujours un bonheur de retrouver Son Goku et tous ses amis. Voilà qui tord le cou à nos craintes. Helas, les photos ne sont pas de grande qualité, on aurait aimé peut-être un plus de contraste et de détails. Un petit quelque chose qui donnerait un caractère bien particulier à cette édition.
Pour les inconditionnels de DBZ uniquement
En ce qui nous concerne cet hybride entre le manga papier et la série animée ne nous a pas franchement convaincus. Nous préférons encore retrouver les dessins fulgurants de maître Toriyama sur papier noir et blanc ou bien nous remater quelques épisodes de la série (si seulement quelqu'un voulait bien nous épargner les chansons d'Ariane dans le générique et les voix françaises un peu trop criardes)...
Dragon Ball Z, 1re partie : Les Saïyens est édité par Glénat. Vous pourrez vous procurer les 176 pages de ce manga pour 7,50euros. Le tome 2 est prévu pour le 21 mai.