« Je suis né par hasard à Thiers au pays des couteaux, mais j’ai reçu mon âme de partout », écrivait Jean Anglade. « Fils d’une servante et d’un ouvrier maçon – il n’a passé que “douze jours de bonheur”, le temps d’une permission, avec son père, tombé sur le front de la Somme en septembre 1916, et ne conserve de lui qu’un paletot bleu que sa mère lui taille dans l’uniforme du chasseur alpin – Jean Anglade naît en 1915 à Escoutoux dans le Puy-de-Dôme, près de Thiers », indique son éditeur Presses de la Cité.