Le gouvernement conservateur actuellement au pouvoir au Canada a annoncé la fin de deux programmes de promotion de la culture du pays : PromArt (doté d’une enveloppe totale de 4,7 millions) et Routes commerciales (9 millions).
Cette nouvelle affecte fortement les milieux littéraires. Si le gouvernement dit vouloir des programmes plus efficaces, il ne fait pas la part entre les éléments positifs apportés par ces projets et les sommes mal utilisées.
En effet, quel meilleur ambassadeur existe-t-il pour un pays que sa culture. Et les programmes remis en cause avaient déjà beaucoup contribué à mieux faire connaître la culture canadienne.
De petites sommes permettaient de réaliser de grands projets :
Ces programmes permettaient de soutenir tout le milieu du livre par le jeu de petites subventions pouvant aider à la promotion du livre au Canada et à l’étranger.
L'Association nationale des éditeurs de livre (ANEL) pouvait, grâce à ces fonds, participer à l'Escale du livre de Bordeaux, ou encore à la Foire du livre de Londres et mener à bien un projet en Chine.
PromArt a aussi indirectement profité à certains éditeurs. Au sein de ce programme, des ambassades canadiennes ont ainsi pu inviter des auteurs à l’étranger pour contribuer à mieux les faire connaître. C’est grâce à ce soutien que Gil Courtemanche et Gaétan Soucy ont été invités par des ambassades canadiennes de plusieurs pays, notamment celle des Pays-Bas.
Un avenir sombre pour le milieu littéraire québécois :
Cette annonce du gouvernement canadien inquiète fortement le milieu littéraire québécois. Les subventions nécessaires pour mener à bien de riches projets n’étaient souvent pas très élevées. Sans leur existence, il sera cependant difficile de mettre sur pied de nouveaux échanges.