Roman plein d'espoir : Ce qui ne nous tue pas
Que Lola fait-elle là, apeurée dans ce hall d'immeuble ? Qui est cette vieille femme qui l'appelle Anna ? Pour le savoir, Lola va devoir vaincre sa peur et entrer dans cet appartement sale et délabré.
Lola se dévoile au compte-goutte dans des chapitres qui alternent avec le récit de la relation qui se noue entre elle et Simone, la vieille dame : ses parents qui se disputent de plus en plus, les gifles qui claquent, les larmes qui coulent, le départ de son père, la tristesse de sa mère, et elle-même qui ne parvient pas à gérer cette douleur qui la submerge. Face à une telle souffrance et une telle incompréhension, la seule forme d'expression que Lola trouve est la violence. Violence envers ses amis, envers ses professeurs, envers sa mère. Jusqu'à la fuite qui lui semble être l'unique solution. C'est au cours de cette fugue que Lola atterrit, par hasard, chez Simone, une vieille femme, seule, qui sombre progressivement dans la folie. De ces deux solitudes va renaître l'espoir.
La séparation de deux êtres qui se sont aimés, quoi de plus banal à notre époque ? C'est pourtant bien souvent un drame terrible pour l'adolescent qui voit, impuissant, ses parents se déchirer. Ce qui ne nous tue pas exprime avec violence le désarroi d'une collégienne dont la vie vole en éclat et qui ne trouve que la violence et la destruction pour crier sa rage. À l'autre bout de la vie, une autre solitude, un autre abandon. Et Lola va découvrir à quel point s'occuper d'autrui est salvateur et réconfortant.
Un roman d' fort et plein d'espoir à faire lire aux ados qui vivent mal le divorce de leurs parents.
07/08/2014 - 20:21