Nous mourrons de nous être tant haïs
S’il est un ouvrage qui devrait être actuellement sur les tables de chevet, celui d’Aymeric Caron mérite une place. L’esprit est vif, et les positions tranchées de l’homme se retrouvent dans un roman d’anticipation… où le futur ressemble sordidement à une simple projection dans le temps.
Une époque prochaine, où personne n’aurait prêté attention aux multiples alertes émises depuis des années.
Si le journaliste plonge dans la fiction, c’est pour, une fois encore, éclairer le présent à la lumière du futur : réchauffement et réfugiés climatiques, désastres écologiques, capitalisme versant dans l’inhumanité, tout est réuni pour flanquer la trouille (et on l’espérerait, le salutaire coup de pied au c*l des dirigeants, multimilliardaires et consorts).
Facile ? Certainement. Cathartique ? Possiblement. Mais avant tout lucide, alors que le Giec vient de communiquer un nouveau rapport — une nouvelle alerte…
14/01/2023 - 09:37