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Tommaso Mozzati

Extraits

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Essais

Volver de Pedro Almodóvar

"Volver" joue un rôle clef dans l'oeuvre de Pedro Almodóvar, l'enfant terrible du cinéma espagnol devenu le maître que l'on connaît. Ce film de 2006, quelques années après le succès de "Tout sur ma mère" , marque un point d'équilibre nouveau pour le réalisateur, combinant des thèmes et des éléments stylistiques datés (la famille, les femmes, la solidarité féminine, l'Espagne profonde) avec des idées devenues nouvelles et pressantes. Le sous-texte politique du film est incisif : à l'heure où l'on parle avec force dans le pays de la nécessité d'une loi sur la mémoire historique, promue par le gouvernement Zapatero nouvellement élu, les histoires de Raimunda (Penélope Cruz), de sa fille Paula, de sa mère Irene et de sa voisine Agustina, pendant la difficile transition du pays de la dictature franquiste à la démocratie, illustrent le quotidien décalé de cette Espagne en mutation.

09/2023

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Littérature française

Il pensiero socialista e meridionalista di tommaso fiore. Antologia

Giovanni Dotoli présente le véritable Tommaso Fiore, point de repère et modèle du socialisme des Pouilles, national et européen. Du choix de ses écrits politiques offert au lecteur et au chercheur, on constate son antifascisme total, son socialisme comme salut de l'homme, son sens profond d'une pensée pour le Sud constructive et d'une autonomie très actuelle des communes, des provinces et des régions. Tommaso Fiore est un phare de l'émancipation du monde paysan, des opprimés et des femmes. Pour lui, la politique est projet, faits concrets et utopie. Au centre de sa pensée prophétique : la liberté, dans l'égalité, la solidarité et la fraternité. L'intellectuel joue ainsi un rôle central, pour le développement du Midi et de l'Italie. Pour beaucoup d'éléments, Tommaso Fiore et Antonio Gramsci sont sur la même lignée.

03/2023

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Beaux arts

Les Civilisations de l'Islam

L’islam est une religion caractérisée par un monothéisme absolu et rigoureux. Sa vision du monde est simple et radicale, indifférente aux spécificités historiques, culturelles et raciales des personnes qui y adhèrent. En l’espace de quelques années après la mort de Mahomet, les armées islamiques, initialement formées d’Arabes, puis de divers peuples assujettis et convertis, conquirent des territoires immenses qui avaient vu fleurir la civilisation gréco-romaine puis judéo-chrétienne en Occident et la civilisation perso-zoroastrienne en Mésopotamie, remportant un succès éclatant. Quelques décennies plus tard, l’islam pénétra en Europe, conquérant l’Espagne et une partie de l’Italie du Sud, franchit le désert du Sahara pour convertir les populations d’Afrique noire en se superposant aux cultes locaux, et s’étendit aux vastes régions asiatiques jusqu’à atteindre l’Inde et rencontrer les cultes védiques et le bouddhisme, tandis que vers le nord il s’introduisait en Transoxiane (aujourd’hui l’Ouzbékistan), surpassant les conquêtes d’Alexandre le Grand lui-même, pour atteindre les frontières de l’empire chinois. Sur le plan de la culture et de l’expression artistique, le monde islamique assimila les énergies créatrices, les techniques et les coutumes des peuples assujettis, extraordinairement riches et diverses, et sut les refondre en une expérience complètement nouvelle et originale, tout en restant fidèle à la révélation coranique, qui impose à tout croyant de suivre ses préceptes et de répandre sa doctrine. Celui qui embrasse l’islam, considéré comme la seule vraie religion, fait alors partie du Dar al-Islam, la « maison de l’islam » : des concepts ancestraux tels que nation, race, activité, culture deviennent alors, du moins en théorie, dénués de signification. L’ensemble du monde islamique parle la même langue, l’arabe, la langue du Coran, dont les lignes directrices ont façonné les différentes traditions culturelles avec une homogénéité surprenante – homogénéité qui a caractérisé, et qui imprègne encore, la culture et le vécu spirituel et politique de centaines de millions de personnes et de nations entières. À l’intérieur de cet horizon culturel commun se sont élaborés au fil du temps des langages artistiques et des coutumes nationales, à travers la réémergence graduelle – quoique au sein de l’identité islamique commune – d’énergies locales vigoureuses, auxquelles l’arrivée de nouvelles populations et les déplacements pour motifs religieux, commerciaux et scientifiques ont apporté par la suite des éléments féconds. Tout discours de caractère général, comme les sujets abordés dans cet ouvrage, doit donc être pris comme une indication globale, à approfondir et clarifier parfois. Il est clair, par conséquent, que dans ce monde islamique diversifié existent côte à côte des réalités culturelles, spirituelles et artistiques d’une richesse et d’une complexité remarquables, mais le substrat commun éthico-politico-religieux, inséparable dans ses composantes, a donné naissance et produit encore des manifestations bien reconnaissables, unies par une spécificité que l’on peut définir comme islamique.

04/2010

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Histoire de la philosophie

Tommaso Campanella. L'invention d'un philosophe (XVIIe-XXIe siècle)

En parcourant plus de trois siècles d'interprétations sur Tommaso Campanella, Luca Addante démasque l'incroyable sédimentation de mythes et d'usages apologétiques et politiques qui ont déformé le profil d'un de plus importantes philosophes de l'époque moderne.

06/2021

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Philosophie

Tommaso Campanella. Le livre et le corps de la nature

Tommaso Campanella (1568-1639) est, à beaucoup d'égards, un frère de Giordano Bruno : méridional, de basse extraction, il entre dans l'ordre dominicain à Naples (1583) et connaît bien vite des difficultés " avec l'Inquisition (1591, 1593, 1596) et doit même participer à une séance d'Auto-da-fé à Rome. Pris par les Espagnols à l'occasion d'un soulèvement, il est horriblement torturé par l'Inquisition de Naples, mais s'en tire en feignant la folie (1600). Commence alors un emprisonnement qui durera vingt-sept ans, dans des conditions souvent épouvantables. Au cours de ces années, Campanella réussit à garder le contact avec le monde extérieur, il lit,-donne des cours, reçoit des visites et surtout écrit sans cesse en puisant dans les ressources d'une mémoire prodigieuse. Sa libération des prisons de l'Inquisition en 1627 marque le début d'une phase inattendue dans sa vie : il devient le théologien du pape, avant de devoir quitter Rôme, à la suite d'un nouveau scandale. Sa vie s'achève à-Paris, non sans qu'il se soit créé, par son activité ininterrompue, un nouveau milieu d'amis et d'ennemis. Depuis toujours, Campanella cherche à promouvoir un " aggiornamento " de la philosophie catholique, un mariage entre la théologie catholique et la philosophie platonicienne et la science contemporaine. D'où son projet d'une sorte d'encyclopédie philosophique où toutes les sciences définitivement réconciliées avec la théologie viendraient trouver leur place. Le livre de Germana Ernst retrace cette existence extraordinaire, tout en mettant en relief les aspects les plus importants de cette pensée jamais en repos.

01/2007

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Ethnologie

Le livre des superstitions. Mythes, croyances et légendes

Entre la religion d'un côté et de l'autre la science, s'étend le domaine vaste et flottant des superstitions. Le déclin de la première leur profite sans que le progrès de la seconde les fasse reculer. Le merveilleux et l'obscur conservent tous leurs prestiges. Enquêtes d'opinion et faits divers l'attestent : qu'il s'agisse de la vogue de l'astrologie, de la croyance à l'existence d'extra-terrestres, ou, sur un mode plus sombre, du goût pour L'occulte qui se manifeste dans certaines sectes. Comme si les hommes ne se résignaient pas au désenchantement du monde, et que ce monde dont ils se proclament simultanément seuls maîtres et possesseurs était toujours lié à l'invisible, peuplé de signes, (le présages et de sortilèges, animé d'intentions favorables ou hostiles qui échappent à la raison, défient notre savoir et notre volonté. Nul doute, par conséquent, que Le Livre des superstitions d'Eloïse Mozzani comble une attente. Etabli par une historienne, ce dictionnaire, agrémenté d'illustrations parfois savoureuses, compte mille deux cents entrées. Sûrement l'ouvrage le plus complet à ce jour sur le sujet, il ne recense pas seulement les superstitions françaises et européennes, mais offre également un panorama suggestif des superstitions américaines, africaines et asiatiques. Le lecteur y trouvera de nombreuses citations d'ouvrages anciens et modernes consacrés aux superstitions, mais aussi de fréquentes références à la poésie, à la littérature et au théâtre. GEORGES LIEBERT

01/1997

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