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René Euloge

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Les derniers fils de l'ombre

Ce qui constitue la particularité de René Euloge, dans son recueil de nouvelles, est sa conception singulière d'un Protectorat français au Maroc qui aurait dû être véritablement protecteur de la petite paysannerie berbère, contre l'atavique hiérarchie marocaine chérifienne, parfois insoumise. Familier d'un monde qu'il juge simple et païen dans toute sa rusticité, le conteur est témoin de l'oppression de ces humbles paysans et bergers, ses amis, par les riches notables, soutenus par les Bureaux français. Les autorités françaises les livrent alors à leurs bourreaux ancestraux. Nous sommes donc très loin, chez l'écrivain, de la politique dite "des grands caïds" du maréchal Lyautey, visant essentiellement à soutenir la dynastie. Le but n'est plus de défendre ni sultan, ni gouvernement protégé, ni grand ou petit chef local, ni même colonisation. Ou bien alors de proclamer qu'une telle colonisation ne pourra se maintenir qu'en devenant humaniste comme celle, prônée à la même époque, par Robert Delavignette.

09/2020

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Eloge de l'ombre

"Éloge de l'ombre" est un essai sur l'esthétique japonaise, par l'écrivain japonais Junichiro Tanizaki. Publié en 1933 au Japon, ce livre a été traduit en français par le japonologue René Sieffert. L'auteur défend une esthétique de la pénombre comme par réaction à l'esthétique occidentale où tout est éclairé, s'employant à comparer divers usages de la lumière et de l'éclairage (des lieux d'aisances, par exemple) chez les Japonais et les Occidentaux. De plus, fidèle à l'esthétique du "sabi", il revendique la patine des objets par opposition à la manie de la propreté occidentale. Il livre donc ici une réflexion sur la conception japonaise du beau.

05/2014

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Littérature française

Eloge D'Une Soupconnee

"Soupçonnons que la poésie soit une situation entre les alliages de la vie, l'approche de la douleur, l'élection exhortée, et le baisement en ce moment même. Elle ne se séparerait de son vrai coeur que si le plein découvrait sa fatalité, le combat commencerait alors entre le vide et la communion. Dans ce monde transposé, il nous resterait à faire le court éloge d'une Soupçonnée, la seule qui garde force de mots jusqu'au bord des larmes. Sa jeune démence aux douze distances croyant enrichir ses lendemains s'illusionnerait sur la moins frêle aventure despotique qu'un vivant ait vécu en côtoyant les chaos qui passaient pour irrésistibles. Ils ne l'étaient qu'intrinsèquement mais sans une trace de caprice. Venus d'où ? D'un calendrier bouleversé bien qu'uni au Temps, sans qu'en soit ressentie l'usure. Verdeur d'une Soupçonnée...", René Char.

05/1988

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Oeuvres complètes. Éloges de Marc-Aurèle, de René Descartes

Oeuvres complètes de Thomas,... . Eloges de Marc-Aurèle, de René Descartes. Lettre de M. de Voltaire à l'auteur de l'Eloge de Descartes Date de l'édition originale : 1802 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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ELOGE DE L'OMBRE

"Car un laque décoré à la poudre d'or n'est pas fait pour être embrassé d'un seul coup d'oeil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l'un ou l'autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux constamment caché dans l'ombre, il suscite des résonances inexprimables. De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l'agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d'air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l'homme à la rêverie. N'étaient les objets de laque dans l'espace ombreux, ce monde de rêve à l'incertaine clarté que sécrètent chandelles ou lampes à huile, ce battement du pouls de la nuit que sont les clignotements de la flamme, perdraient à coup sûr une bonne part de leur fascination. Ainsi que de minces filets d'eau courant sur les nattes pour se rassembler en nappes stagnantes, les rayons de lumière sont captés, l'un ici, l'autre là, puis se propagent ténus, incertains et scintillants, tissant sur la trame de la nuit comme un damas fait de ces dessins à la poudre d'or." Publié pour la première fois en 1978 dans l'admirable traduction de René Sieffert, ce livre culte est une réflexion sur la conception japonaise du beau.

07/2008

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Eloge de l'ombre

"Car un laque décoré à la poudre d'or n'est pas fait pour être embrassé d'un seul coup d'oeil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l'un ou l'autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux constamment caché dans l'ombre, il suscite des résonances inexprimables. De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l'agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d'air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l'homme à la rêverie. N'étaient les objets de laque dans l'espace ombreux, ce monde de rêve à l'incertaine clarté que sécrètent chandelles ou lampes à huile, ce battement du pouls de la nuit que sont les clignotements de la flamme, perdraient à coup sûr une bonne part de leur fascination. Ainsi que de minces filets d'eau courant sur les nattes pour se rassembler en nappes stagnantes, les rayons de lumière sont captés, l'un ici, l'autre là, puis se propagent ténus, incertains et scintillants, tissant sur la trame de la nuit comme un damas fait de ces dessins à la poudre d'or." Publié pour la première fois en 1978 dans l'admirable traduction de René Sieffert, ce livre culte est une réflexion sur la conception japonaise du beau.

05/2011

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