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Ostende

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Dessin

Ostende

Ostende, premier volet de la série Derrière, est au premier regard un livre contemplatif, promenade mélancolique et douce dans des paysages des Flandres, empreints de sérénité autant que d'une puissante beauté. Mais à mesure que le temps s'y écoule, le regard - de l'autrice comme des lecteurs - intervient, emplit ou ponctue l'espace laissé par le silence de ces lieux. Les voilà habités d'hypothèses quant à ce que cachent les apparences et l'habitude, habités de désirs, fantasmes, de formes - chair ou abstractions - de corps, de visages, de plages de couleurs, dont on ne sait s'ils sont réels ou imaginaires. Derrière la digue, dans le champ d'à côté, dans une ferme isolée, sur une plage la nuit, des univers secrets se révèlent, petit à petit, par apparitions. Entre autres visions, nous rencontrons Irène, cinquantenaire aux gracieuses flétrissures, qui aime à se dévêtir en milieu naturel, sous le regard de trois hommes en costume cravate. Le regard devient une quête, l'errance contemplative un récit, la peinture une recherche narrative, au-delà de la bande dessinée, au-delà de la série de peintures. Posant des yeux à la fois voyeurs et bienveillants, Ostende cherche à saisir ce qui se passe derrière, sous la surface que nous nous bornons à voir. Dominique Goblet sélectionne des instants, les agence de façon à les faire parler ensemble, par des jeux de questions-réponses, par ajouts et dévoilements successifs. Derrière n'est pas une série sur le temps qui passe, mais un essai, une nouvelle expérimentation avec le temps qui passe, qui emmène toujours plus loin les expérimentations graphiques de Dominique Goblet. La narration ici tient à la façon dont elle oriente le regard, dont elle nous fait cheminer, de la contemplation à la curiosité, de l'étonnement à la grâce, que l'on prenne l'autoroute ou que l'on s'arrête devant une mer étale aux tons chaleureux. Comme dans Chronographie, le temps est acteur du récit, de minimes changements font passer les êtres d'un état à l'autre. Il peut se dilatter, sour la force émanant d'un paysage, ou se contracter lorsqu'un détail, un geste ou un visage témoignent d'une vie entière, réelle ou fantasmée. La démarche artistique elle-même évolue doucement dans Ostende, où bande dessinée et peinture, comme ce que l'on voit et ce que l'on imagine, s'unissent, où réalisme et abstraction se confrontent.

12/2021

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Historique

Ostende 1905

Ostende, 1905. Une grande effervescence règne dans la station balnéaire. Le roi Léopold II arrive bientôt. Le Shah de Perse Mozafafred-ed- Din sera l'hôte de sa Majesté. L'émissaire du Shah a été assassiné dans sa suite de l'hôtel Royal Palace. Juste avant l'arrivée du Roi, on a déversé des dizaines de maquereaux devant le Chalet Royal ! Le cadeau est accompagné d'un pamphlet à l'attention de la "mère maquerelle" du Roi, la catin Blanche Delacroix. Certains milieux n'apprécient guère la venue à Ostende de la maîtresse du Roi, enceinte de leur premier enfant. Le séjour du Roi promet d'être à haut risque ! Hendrikus Ansor, le Commissaire de Police, est saisi de l'enquête. Il la mènera tant dans les lieux prestigieux où le Roi a ses habitudes que dans les coulisses moins reluisantes d'Ostende. Inutile de préciser que le Roi n'apprécie pas ce désordre quelques jours avant l'arrivée du Shah.

11/2022

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Dessin

Ostende carnets

Ostende - le carnet est l'origine du livre paru quelques semaines plus tôt, la coulisse où le ballet se prépare, la planque reculée d'où l'on peut mieux observer le paysage, la palette où se mélangent les formes, les couleurs, les gestes des personnages et de leur créatrice. Il témoigne d'une oeuvre en gestation, là où Ostende est l'aboutissement de ce travail. Des objets y mutent comme des êtres vivants, des humains évoluent, expérimentent en secret, se découvrent. Des idées naissent, changent, se fixent mais le plus souvent s'y refusent, avant de trouver leur place dans l'oeuvre finale, la série picturale narrative Ostende, que le carnet de Dominique éclaire d'un jour nouveau. Pour nous, lecteurs et lectrices, le carnet en sera aussi l'aboutissement, la clé de lecture et le révélateur. En voyant ce qui, de la vie des personnages et du travail de l'autrice, n'était pas visible dans les peintures, on percevra ce que les personnages projettent entre les murs d'une grange ou derrière les rideaux. On en apprendra plus sur la majorette et ceux qui l'accompagnent, on y verra des corps ou des parties de corps – bustes, fesses, visages, mains – et l'on comprendra peut-être pourquoi Irène exhibe le sien sur les plages Ostende. Ou peut-être ne le comprendra-t-on pas. On verra, mais on sera libre de donner la suite que l'on veut à ces textes et à ces scènes ouvertes à l'interprétation. On retournera le point de vue, pour voir enfin derrière. On verra les formes abstraites d'Ostende naître, fondre, se transformer jusqu'à devenir cristaux, roches molles, matière aux contours flous ou abrupts. On percevra des mouvements, des bruits sourdre paisiblement de l'espace vierge des pages d'un carnet, espace de liberté formelle absolue pour sa détentrice. Plusieurs niveaux de lecture apparaîtront alors. On pourra observer ces changements comme des mouvements primaires que l'oeil reconstitue, récits sans objet quelque part entre l'animation et la séquence, ou chaînon manquant entre le figuratif et l'abstraction. On pourra voir des personnages en train d'être créés et de se créer eux-même une nouvelle identité, cachée, imperceptible mais pourtant bien présente sur les plages d'Ostende. On verra une artiste se chercher, chercher son propos et les techniques appropriées à celui-ci, et une oeuvre se construire par touches successives, du fourmillement de tentatives chaotiques et audacieuses à la sérénité qui fait la force d'Ostende. Et l'on fera, comme elle, des va-et-vient d'un livre à l'autre, d'un format à l'autre, repérant quelles techniques, quelles présences, quelles formes ont retenu son attention, tentant de comprendre ce qui se joue en chacun des êtres et des lieux représentés.

01/2022

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Littérature française

Ostende-Bruxelles

Louise n'a pas eu une enfance facile. Aujourd'hui, alors que c'est son tour de devenir mère, les doutes et l'incertitude la replongent dans le passé. Adolescente déconnectée de son environnement familial, elle se trouvait alors seule, sans réponse face à ses émois et aux évènements qui ont bouleversé sa vie. Adulte écorchée, de Bruxelles, Louise va revivre son adolescence à Ostende, en passant par Barcelone, unique solution pour trouver un équilibre et panser ses blessures.

03/2023

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Littérature française (poches)

La Rêveuse d'Ostende

Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende. Sa logeuse, une vieille dame solitaire et mystérieuse, Emma Van A, se confie peu à peu à lui et, un soir, finit par lui avouer son grand secret : une étrange et incroyable passion amoureuse. Fiction ou réalité ? Cinq histoires - " La rêveuse d'Ostende ", " Crime parfait ", " La guérison ", " Les mauvaises lectures ", " La femme au bouquet " - où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l'imagination dans nos existences.

02/2010

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Littérature française (poches)

Du côté d'Ostende

Au crépuscule de sa vie, Henri Chaumont, qui a toujours dissimulé son appétit pour les personnes de son sexe, considère tristement qu'il n'a pas assez vécu : " J'étais un jeune homme plein d'avenir, je suis un homme sans passé ; on se gaspille. " Dans un Bruxelles intemporel, il est au moins une amitié, féminine, qui a résisté au temps, celle qui le liait à Émilienne Balthus. Au début du récit, Émilienne meurt. Elle laisse des carnets qu'Henri ne peut s'empêcher de lire et qui vont le replonger dans son propre passé. Ainsi se souvient-il du suicide d'un adolescent qui pensait l'aimer sans espoir de retour... Un conte cruel, elliptique, élégamment immoral.

09/2007

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