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Mourad Hammami

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Littérature française

L'islam politique et le terrorisme à l'assaut de la France et de l'Occident

C'est un livre qui arrive à point nommé. Peu d'auteurs n'ont abordé la question de l'islamisme avec autant de rigueur dans le détail, d'investigation, de sources. Cet ouvrage est le bienvenu en cela qu'il remet les pendules à l'heure. A sa lecture, beaucoup de commentateurs, de journalistes, de politiciens mettront à jour leur connaissance sur l'islamisme et notamment la Confrérie des Frères musulmans. L'islamisme n'est pas une religion, c'est un mouvement politique qui vise la prise de pouvoir à l'échelle mondiale en manipulant la foi ou en usant de la peur selon le public visé. Tel un caméléon, l'islamisme a su s'adapter aux circonstances à travers les siècles. De l'empire ottoman qui a su exploiter l'attachement des Arabes à l'Islam et qui a favorisé le développement de l'arabo-islamisme en passant par l'influence inattendue et surprenante de la Révolution française jusqu'à la fondation de la Confrérie des Frères musulmans en Egypte dans les années 1920, l'islamisme que d'aucuns qualifient de fascisme vert, s'adapte au régime politique en place, à la nature du terrain, aux circonstances, chante la démocratie ou la déclare Haram (péché). "L'ouvrage de Mourad Hammami est utile, instructif, pédagogique. Son principal mérite, à mon sens, est de mettre à nu la stratégie des Frères musulmans et leurs méthodes d'action. Il permettra aux lecteurs de l'Occident en particulier de comprendre comment un groupuscule né en Egypte dans les années 1920 est parvenu à installer la terreur sur tous les continents." Slimane Saadoun, écrivain.

07/2020

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Littérature française

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

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Poésie

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

11/2022

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Littérature française

Le Hammam

Ce livre commence le jour où se termine une psychanalyse. Elle, c'est Dora, directrice d'une galerie d'art primitif, femme seule, mère rejetée. L'analyse était son dernier lien avec un autre. David, lui, c'est le psychanalyste. Celui sur lequel Dora, comme toutes les analysées, a tout reporté. Bouleversée par leur séparation, elle croit avoir tout perdu : David et sa jeunesse. Dora trouve un refuge au hammam de la rue des Rosiers, gigantesque ventre, où des femmes nues, aveugles à l'autre, s'abandonnent... C'est dans cet antre moite que Dora revit sa fausse liaison. Dans cet étrange cocon, elle retrouve son corps. Dora devra encore affronter deux tempêtes. L'une, avec sa fille, une adolescente droguée, agressive. L'autre, amoureuse, avec un jeune peintre qui l'emmène au Mexique, à la Fête des Morts. C'est du côté le plus inattendu que viendra sa libération.

03/1985

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Architecture

Hammams à Sanaa. Culture, architecture, histoire et société

Malgré la guerre et les fléaux qui ne cessent de s'abattre sur le Yémen ces dernières années, les hammams de Sanaa, anciens et nouveaux, ne désemplissent pas. Les pratiques balnéaires gardent une vitalité qu'on ne retrouve plus guère ailleurs. Elles continuent d'être portées par une conception humorale du corps héritée de la médecine arabe. On va au hammam pour apaiser l'âme autant que pour revivifier le corps. Une visite au bain reste indispensable dans tous les rituels sociaux de passage qui jalonnent les étapes de la vie. Aussi, les pratiques balnéaires y sont-elles revendiquées comme un véritable "art de vivre" qui contribue à l'identité citadine. Le hammam, c'est en outre des savoir-faire et des métiers, transmis de génération en génération, parmi les hammami. Dans la société yéménite, ils restent relégués au bas de l'échelle sociale car la pratique de leur métier les expose à la souillure, jugée avilissante.

10/2021

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Poches Littérature internation

Hadji Mourat

Hadji Mourat est un chef caucasien dont Tolstoï a fait le héros d'une ultime grande œuvre. Malgré ses dimensions modestes, elle nous présente un vaste et saisissant tableau de la " guerre de pacification " du Caucase, à laquelle le romancier avait lui-même pris part un demi-siècle plus tôt et dont il avait rapporté Les Cosaques. Le choix d'un tel personnage est profondément révélateur : sa mort héroïque en fait un symbole de la vie même dans ce qu'elle a de plus irréductible. Ce récit, que Tolstoï n'a cessé de récrire pour le rendre parfait, n'a rien perdu de son actualité : il permet de déchiffrer la cruelle histoire contemporaine.

07/2004

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