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Marie-Eve Thérenty

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Histoire des femmes

Femmes de presse, femmes de lettres

Dès le XVIIIe siècle, et plus encore au XIXe, des femmes sont des actrices de la presse écrite... Dès le XVIIIe siècle, et plus encore au XIXe, des femmes sont des actrices de la presse écrite. Revenant sur la manière dont elles ont réussi à s'infiltrer dans l'article politique, dans la chronique judiciaire ou dans le grand reportage, cet ouvrage propose un panorama des femmes journalistes, du XIXe siècle à 1944. Pour faire passer leur prose, ces femmes ont parfois privilégié la narration, la fiction, l'écriture intime aussi. Elles ont dû inventer des pratiques, créer des postures, imposer des écritures. Subalternes elles-mêmes, elles ont par ailleurs souvent choisi d'enquêter sur les exclus. Il serait néanmoins caricatural d'affirmer l'existence d'un modèle unique de la femme journaliste qui s'opposerait à son pendant normatif masculin, car il existe une infinité de façons d'être femme journaliste. Après l'octroi du droit de vote aux femmes françaises, les contraintes et les enjeux ne sont plus tout à fait les mêmes. Pourtant, l'univers de presse reste discriminant, comme en témoignent trois cas plus contemporains : Françoise Giroud, Marguerite Duras et Florence Aubenas.

09/2023

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Histoire des femmes

Femmes de presse, femmes de lettres

Alors que l'histoire de la presse célèbre volontiers ses grands hommes, elle n'a jusqu'ici accordé quasiment aucune place aux femmes journalistes, qu'elles aient été célèbres en leur temps comme Delphine de Girardin, Séverine ou Titaÿna, ou des écrivaines reconnues comme George Sand ou Colette. Pourtant, dès le XVIIIe siècle, des femmes créent et dirigent des feuilles périodiques. Les femmes journalistes du XIXe siècle, qui écrivent un journalisme de chronique directement issu du bel esprit des salons, sont leurs héritières. Cet ouvrage raconte la progression des femmes dans les journaux généralistes et la manière dont elles ont réussi à s'infiltrer et parfois à s'imposer dans l'article politique, dans la chronique judiciaire, dans la chronique des sports et dans le grand reportage. Ces femmes ont dû inventer des pratiques, créer des postures et imposer des écritures. Pour faire passer leur prose dans le journal, elles ont pu privilégier la narration, la fiction, l'écriture intime aussi. Subalternes elles-mêmes, elles ont par ailleurs souvent choisi d'enquêter sur les exclus de la société. Cet essai montre aussi combien il serait caricatural d'affirmer l'existence d'un modèle unique de la femme journaliste qui s'opposerait à son pendant normatif masculin. Car il existe une infinité de façons d'être femme journaliste. Marie-Eve Thérenty nous présente ici un panorama des femmes journalistes, du XIXe siècle et de l'entrée dans l'ère médiatique à 1944. Après l'octroi du droit de vote aux femmes françaises, les contraintes professionnelles et les enjeux ne sont plus tout à fait les mêmes. Néanmoins, dans un univers de presse encore hiérarchisé et discriminant, les femmes journalistes ont continué parfois de mobiliser les dispositifs décrits dans cet ouvrage qui se conclut donc par l'observation de trois cas plus contemporains : Françoise Giroud, Marguerite Duras et Florence Aubenas.

11/2019

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Genres et mouvements

Usages du faux

Extrait d'une revue ou d'un ouvrage relié à part en un petit livret. Destiné habituellement à faire connaître un article récemment publié, la collection détourne l'usage et la fonction du tiré à part pour inviter à la (re)découverte d'un texte. En lieu et place du traditionnel mot d'accompagnement de l'auteur, Marie-Eve Thérenty partage ici, dans une courte présentation, son expérience de lecture de : "Usages du faux. Faits divers et romans criminels au XIXe siècle" de Dominique Kalifa.

09/2024

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L'empire de la presse

Que pouvaient lire les coloniaux entre 1830 et 1880 en dehors des livres - rares et souvent chers - qui leur parvenaient ? Leurs journaux, leur "presse coloniale" qui n'est pas celle de la métropole : le périodique officiel, publié sur les presses du gouvernement, mais aussi quelques titres privés, tous nourris d'échanges avec la métropole autant que de publications originales. La comparaison de périodiques importants parus dans les territoires coloniaux français sur la cinquantaine d'années qui va de la conquête d'Alger aux lois sur la presse de la IIIe République permet de mieux comprendre la colonisation sous l'aspect de ce phénomène textuel matérialisé dans la presse, et qui a créé, par la temporalité du journal colonial, une identité coloniale complexe. Une approche littéraire complète des textes médiatiques coloniaux offre une entrée dans cette littérature en situation, jusqu'ici souvent négligée.

11/2021

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Féminin/masculin dans la presse du XIXe siècle

Au XIXe siècle, la presse connaît un essor remarquable sous l'effet des transformations économiques, techniques et sociales à l'oeuvre dans la société française : on entre dans ce que des historiens ont appelé la "civilisation du journal" Dans un temps où les rapports entre les sexes et les normes de genre évoluent, la presse contribue à redéfinir les rôles de chacun. La plupart des publications cantonnent les femmes dans la sphère domestique privée, réservant aux hommes l'accès à l'espace public ; mais certaines revues font preuve de plus d'audace et de modernité. Dans une approche transdisciplinaire inédite, mêlant histoire des médias, études sur le genre, littérature, sciences de l'information, analyse du discours, science politique et histoire de l'art, cet ouvrage traite de corpus divers et de rubriques variées (presse généraliste, revues de mode masculine, journaux féministes et féminins, chroniques judiciaires, reportages, publicités, etc.). Il analyse les ressorts des inégalités entre les femmes et les hommes dans la presse du me siècle, apportant du même coup un nouvel éclairage sur celles de notre époque.

02/2022

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La semaine : découpe et usages du temps social (XIXe-XXe siècles)

Ce numéro réfléchit à l'invention du rythme de la semaine dans une perspective d'histoire culturelle et interroge les usages renouvelés de cette découpe du temps. A l'heure d'une déprise rapide du temps religieux à l'époque contemporaine, comment la semaine réorganise-t-elle le temps social et personnel ? Comment expliquer que, malgré de multiples tentatives (calendrier républicain, calendrier soviétique...), aucun rythme concurrent à la semaine n'ait pu s'imposer ? Les contributeurs s'intéressent notamment à l'émergence et au développement de la semaine de travail, de la semaine scolaire et de la semaine des loisirs comme explications de cette hebdomadairisation de la société. Ils font aussi l'hypothèse que les médias non seulement s'adossent à une découpe largement hebdomadaire du temps mais qu'ils la renforcent considérablement. A côté d'études panoramiques, certains articles traitent de situations particulières pour montrer que du premier ministre à l'interné dans un asile, nul n'échappe au rythme de la semaine.

11/2021

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