Recherche

Les hommes de lettres et autres romans

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Non classé

Les hommes de lettres et autres romans

Célèbres pour leur Journal et leurs biographies des maîtresses royales et des grandes actrices du XVIIIe siècle, les Goncourt comptent aussi parmi les plus grands romanciers naturalistes. De 1860 à 1870, les deux frères ont écrit six romans à quatre mains, qui sont ici réunis pour la première fois. Les romans des " bichons ", comme les appelait Flaubert, leur grand admirateur, sont des études de cas. Ils n'ont, en apparence du moins, aucun lien entre eux. Avec une précision de cliniciens, les auteurs analysent les caractères, les moeurs, les comportements, les singularités, les extravagances de quelques figures, qui représentent de manière exemplaire les traits les plus saillants, les travers les plus criants et les monstruosités les plus affligeantes de leur époque. Les Hommes de lettres voient un auteur se débattre à en devenir fou dans la jungle de la vie littéraire, où seule commande la loi du succès acheté à n'importe quel prix. Manette Salomon présente le milieu non moins frelaté du monde de l'art et des ateliers. Soeur Philomène et Renée Mauperin suivent le destin de deux jeunes femmes que la quête d'une vérité personnelle et un désir d'authenticité font quitter le monde. Germinie Lacerteux est l'histoire stupéfiante de la double vie de leur propre bonne, servante attentionné le jour et créature méconnaissable la nuit. Madame Gervaisais, enfin, montre que le mysticisme peut pousser une conscience jusqu'à l'hystérie. " Un des caractères les plus particuliers de nos romans, ce sera d'être les romans les plus historiques de ce temps-ci, ceux qui fourniront le plus de faits et de vérités vraies à l'histoire morale de ce siècle ", notent les deux frères dans leur Journal, le 14 janvier 1861.

09/2022

ActuaLitté

Non classé

Drôle de voyage et autres romans

La partie la plus secrète de l'oeuvre du romancier. Proche des surréalistes, ami de Malraux, écrivain, critique littéraire, directeur de La Nouvelle Revue française, Pierre Drieu la Rochelle (1893-1945) a joué un rôle considérable dans la vie intellectuelle française de l'entre-deux-guerres et de l'Occupation. Accompagnés d'un dictionnaire inédit, les six romans rassemblés pour la première fois dans ce volume offrent autant d'éclairages sur la personnalité complexe d'un grand témoin de son temps. L'Homme couvert de femmes raconte une partie de campagne qui donne lieu à une méditation sur la vacuité des relations amoureuses. Une femme à sa fenêtre met en scène l'un des plus beaux personnages féminins de Drieu. L'auteur y combine l'exaltation de la passion et l'engagement politique. Dans Drôle de voyage, un jeune mondain passe sans enthousiasme d'une conquête à l'autre. La fantaisie orientale Beloukia est une véritable lettre d'amour située dans une Bagdad imaginaire. Conçu autour de l'opposition entre l'homme d'action et l'artiste, L'Homme à cheval est un authentique roman d'aventures moderne. Enfin, Les Chiens de paille confronte un industriel gaulliste, un garagiste communiste, un médecin collaborateur, un patriote à la tête d'un chantier de la jeunesse et un trafiquant du marché noir. " La contradiction des sentiments individuels et des idées générales est le principe même de toute humanité ", écrivait Drieu dans son Journal. Le présent volume permet de redécouvrir ce paradoxe qui est au coeur d'une oeuvre controversée.

01/2023

ActuaLitté

Non classé

Les romans durs

"Un auteur met dans son oeuvre du connu et de l'inconnu. Et, ma foi, je suis bien forcé de reconnaître, en revoyant la liste de mes romans, que la solitude de l'homme y est assez souvent décrite. Cela me rappelle que, tout jeune, lorsque, par exemple, j'assistais à une dispute entre grandes personnes, j'étais irrité, révolté, par l'impuissance des gens à se comprendre. C'est surtout de cette solitude-là, de cette incapacité de l'homme à communiquer avec d'autres hommes dont j'ai parlé dans certains romans" Lettre de Simenon à Pierre Nisole, 30 juillet 1959

02/2013

ActuaLitté

Non classé

L'homme nu et autres poèmes

Sa vie durant, Moravia a placé la poésie au plus haut. Pourtant, le romancier célébré dans le monde entier n'a jamais publié de recueil de son vivant. Les poèmes rassemblés dans cette édition bilingue, commentée par deux grands spécialistes de Moravia, constituent des documents exceptionnels qui témoignent, par la puissance de leurs images et leur concision formelle, d'une maîtrise de l'art poétique au coeur de l'entreprise autobiographique et de l'engagement politique de l'écrivain. Né en 1907, Alberto Moravia connaît un succès retentissant dès la publication de son premier roman en 1929, Les Indifférents. Une trentaine d'ouvrages suivront jusqu'à sa mort en 1990, parmi lesquels Le Conformiste, L'Ennui ou encore Le Mépris, chefs-d'oeuvre qui l'imposent comme l'un des maîtres incontestés des lettres italiennes.

02/2021

ActuaLitté

Non classé

Les romans durs

Dixième volume de l'intégrale des "romans durs" de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Pierre Assouline, biographe de Simenon, auteur d'adaptations pour le théâtre radiophonique de plusieurs de ses romans. Romans parus entre 1956 et 1960 " Un auteur met dans son oeuvre du connu et de l'inconnu. Et, ma foi, je suis bien forcé de reconnaître, en revoyant la liste de mes romans, que la solitude de l'homme y est assez souvent décrite. Cela me rappelle que, tout jeune, lorsque, par exemple, j'assistais à une dispute entre grandes personnes, j'étais irrité, révolté, par l'impuissance des gens à se comprendre. C'est surtout de cette solitude-là, de cette incapacité de l'homme à communiquer avec d'autres hommes dont j'ai parlé dans certains romans. " Lettre de Simenon à Pierre Nisolle, 30 juillet 1959

03/2023

ActuaLitté

Non classé

Un roi sans divertissement et autres romans

"Si j'invente des personnages et si j'écris, c'est tout simplement parce que je suis aux prises avec la grande malédiction de l'univers, à laquelle personne ne fait jamais attention : l'ennui". A en croire Giono, l'écriture n'aurait été pour lui qu'un divertissement. Non pas un simple jeu, entendons-le bien, mais le moyen de n'être plus "l'homme plein de misères" dont parle Pascal. Et de devenir l'une des voix narratives les plus fortes de l'histoire de la littérature. Démobilisé en 1918, très marqué par la guerre, Giono retrouve à vingt-trois ans son poste d'employé de banque à Manosque. Une décennie s'écoule au cours de laquelle il passe son temps à rédiger, en marge de son travail, des fiches descriptives révélant l'essence véritable des clients de la banque. "Une excellente école" , selon lui, pour la "connaissance du coeur humain" . Puis, en quelques mois, il écrit Colline (1929) . Le monde des lettres se dispute la publication de ce premier diamant rocailleux. Cest une révélation, et une rupture ; chose alors singulière, ce roman poétique (ou conte) est composé d'un bout à l'autre au présent de l'indicatif. Latmosphère sacrificielle qui hante ces pages d'une extrême sécheresse n'en est que plus brutale. Cinq ans plus tard, Le Chant du monde s'apparente à un roman d'aventures autant qu'à un récit mythologique, nouvelle Iliade où l'homme et la nature fusionneraient d'une manière spontanée. Mais l'Histoire gronde de nouveau. Giono prône un pacifisme absolu, qui, en 1939, le conduit en prison. Libéré, il s'attelle à ce qui devait être une notice destinée à accompagner sa traduction de Moby Dick. Puis le projet dévie. Pour saluer Melville (1941) devient un roman dont Melville est le héros. Et une charnière dans l'oeuvre de Giono. Après la Seconde Guerre (et une seconde incarcération), il est pris d'une extraordinaire fièvre créatrice. Un roi sans divertissement (1947), écrit en vingt-sept jours, est, selon Pierre Michon, "un des sommets de la littérature universelle" . Un sommet aussi dans l'art si gionien de rendre les silences éloquents et les ombres éclairantes. L'aventure se niche dans les phrases dont on ne saurait deviner la fin, les séquences sont montées avec une hardiesse incomparable, les niveaux de langue juxtaposés avec la plus grande aisance. Langlois, justicier paradoxal, "porte en lui-même les turpitudes qu'il entend punir chez les autres" . Il éprouve comme Giono la nécessité du divertissement, dont le crime, comme l'écriture (et la lecture), est une forme. "Giono est-il le plus grand romancier de ce temps ? " se demandait Roger Nimier en 1952, l'année du Moulin de Pologne, roman du Destin (et chef-d'oeuvre trop peu lu). Une chose est sûre : Giono est un grand romancier de tous les temps. Le fréquenter, c'est faire une inoubliable expérience de lecture. Ceux qui reviennent sans cesse à ses livres le savent. Quant à ceux qui auront attendu le cinquantième anniversaire de sa mort, survenue en 1970, pour s'en emparer, on les envie.

03/2020

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté