Le sacre de l'amateur. Sociologie des passions ordinaires à l'ère numérique

Conférence ordinaire pour personnages ordinaires

Depuis plusieurs années, les librairies connaissent des difficultés face à l’arrivée de plusieurs rivaux, dont la plateforme Amazon. Malgré un contexte économique défavorable, elles parviennent à tirer leur épingle du jeu et se démarquent de plusieurs façons de ce concurrent. 

À découvrir sur le site de l’Agence régionale du livre de Provence-Alpes-Côte d’Azur un vaste dossier, Tiers Lieux. Ce dernier touche tant aux Fab Lab qu’aux mutations des bibliothèques, à travers une quinzaine de thématiques qu’approchent des spécialistes.

Le passage du papier au numérique pour la production de données implique une nécessaire profonde mutation des outils qui permettent, précisément de garder une trace des données produites. C'est bien devant ce constat que Daniel J. Caron, Bibliothécaire et archiviste en chef du Canada, présente son plan de rénovation des archives canadiennes, rapporte Le Devoir.

Du 15 septembre au 22 octobre 2017, la Fondation Vasarely/Seconde Nature d'Aix-en-Provence propose une vaste exposition, « Langages machines », en accès libre. Ce qui est en réalité une double exposition rassemblera plus de 17 artistes internationaux, avec des performances, des ateliers, des débats et des conférences, autour des mutations de l'écriture à l'ère du numérique.

La Société des Gens de Lettres souhaiterait communiquer autour du nouveau contrat d'édition, conforme aux nouvelles dispositions légales entrées en vigueur au 1er décembre 2014 et organise une rencontre d'information et d'échange sur ce nouveau contrat le 13 janvier 2015 à l'Hôtel de Massa. L'occasion d'évoquer les modifications apportées dans cette nouvelle mouture, et les commentaires idoines.

La toute nouvelle ministe de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, a déclaré au cours d'un entretien avec l'AFP en marge d'une visite au MAC/VAL, souhaiter « une grande concertation pour le financement de la création à l'ère du numérique », une « loi pour la protection des sources des journalistes » et l'éducation artistique de la « maternelle à l'université ».

L'accord-cadre signé en mars dernier par le Syndicat national de l'édition (SNE) et le Conseil permanent des écrivains (CPE) a couché sur le papier des années de négociations, et quelques mesures pour faciliter les relations entre auteurs et éditeurs concernant l'exploitation de l'oeuvre au format numérique. Bien que le document attende désormais sa transcription législative, les principaux détails ont pu être dévoilés à l'occasion des Assises du livre numérique.

Née à Tachkent (Ouzbekistan) en 1953, Dina Rubina écrit des récits depuis l’enfance. Très tôt, elle est publiée et entre à l’Union des écrivains de l’URSS, dont elle devient la plus jeune membre de son histoire. Installée à Moscou, elle collabore à de nombreuses revues littéraires, travaille comme scénariste et signe quatre livres remarqués.

Contrat de progrès pour l'économie du livre

Des cartographies manuscrites du cosmos aux plans du métro new-yorkais en passant par l’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci, les éditions Taschen explorent la datavisualisation. Du Moyen Âge à l’ère numérique, dans un ouvrage volumineux, voici une autre histoire des données…

Alors que la télévision devient numérique, impossible de laisser l'école dans l'état où elle se trouve... Au menu, l’ouverture d’un portail ministériel à la rentrée pour mettre à disposition des collèges et lycées les ressources numériques publiques (CNED) mais aussi privées (comme les manuels scolaires).

En janvier paraîtra Publier son livre à l'ère numérique : autoédition, maisons d'édition, solutions hybrides. Le livre se veut être "le premier guide de l'auteur-entrepreneur" et sera publié par les éditions Eyrolles... Tout du moins pour ce qui est de l'édition papier, puisque les deux auteures ont tenu à prouver qu'elles pouvaient joindre le geste à la parole en "autopubliant" elles-mêmes la version numérique. 

Léo Scheer développe sa vision de l'édition à l'ère du numérique

La ville de Toronto célèbre pour la huitième année consécutive le plaisir de la lecture et le rôle de premier plan de sa bibliothèque publique. Figure tutélaire de cette édition, Ray Bradbury et son Farenheit 451 prescrit par les bibliothécaires municipaux. L'occasion de revenir sur l'impact des technologies et de la censure littéraire, non pas dans le domaine de l'anticipation, mais dans notre ère numérique.

Autre auteure autoéditée, Eva Dupea écrit de la romance. Nous l'avons sollicitée dans le cadre de notre reportage sur la Romance. « Certains se disent "auteur", d'autres préfèrent "écrivain". Moi je ne suis qu'une voix. Ecrire est une passion, un besoin quotidien de venir rendre visite à mes personnages, d'intégrer leurs mondes le temps d'un instant. »

L'échange épistolaire est-il mort ? Visiblement non. Si la part des courriers traditionnels dans l'activité globale de la Poste ne fait que chuter – moins du quart du chiffre d'affaires total –, le courrier retrouverait, contre toute attente, sa brillance passée. Et ce grâce à deux journalistes trentenaires, qui font le pari un peu fou de lancer un média épistolaire, La Disparition. Une lettre qui arrivera directement dans la boîte aux lettres de ses abonnés, à l'heure des réseaux sociaux, du tout internet et de l'instantanéité.

Depuis 1440 et l'invention de la presse, de l'imprimerie, par Gutenberg, mettant en exergue une révolution dans la reproduction et la fabrication des livres, jusqu'à aujourd'hui, le milieu du livre s'était reposé sur une technologie simple : le papier. Mais l'âge numérique bouscule, agite, perturbe, comme le démontre l'infographie suivante.

Hommes, Femmes, modes d'emplois

Difficile de faire plus partisan comme discours : la maison d'enchères britannique Bonhams assure que les lecteurs sont nostalgiques des éditions de livres papier. À l'occasion du festival de Hay, la croissance du livre numérique a été critiquée, alors que les lecteurs souhaiteraient avoir des objets de meilleure facture entre les mains. Pourtant, les éditeurs font des efforts, assure-t-on.

Dans le cadre de la journée consacrée au livre audio, la perspective liée au développement numérique du format est primordiale. La table ronde qui suit est pleinement consacrée aux liens entre l’audiolivre et le digital.

Le tampon sacré de l'éditeur : manuscrit refusé

Le contrat d'édition dans le secteur du livre à l'ère du numérique aura eu une naissance bien complexe : après plusieurs années de négociations entre éditeurs et auteurs, il sera retardé en même temps que la loi de régulation des frais de port, avant d'être adopté par une ordonnance du président. Si cette dernière a été validée par le Parlement, reste maintenant un passage devant le Conseil d'État, pour en examiner la constitutionnalité. Et un autre point, rien qu'un détail...

Est-ce donc réellement la mort de l'imprimé à l'ère de l'édition numérique ? Les journaux papiers et les livres voient-ils donc venir leurs derniers jours ? Selon Charles H. Townsend, PDG de Condé Nast, cette idée que l'impression se meure est « naïve ». C'est ce qu'il a vaillamment déclaré hier devant un auditoire du Paley Center, à New York. Néanmoins, prudent, Charles H. Townsend n'a pas affirmé que l'impression (journalistique) puisse survivre d'elle-même, comme une entité autonome.

La numérotation séquentielle, toujours à la page ? S'il nous a longtemps semblé nécessaire que les pages d'un livre soient dûment numérotées, afin de pouvoir y faire une recherche documentaire sans avoir à se perdre dans tout son contenu, la méthode n'apparaît plus aujourd'hui comme une évidence. À l'heure des formats numériques, la page, unité de référence dans le découpage de textes depuis des siècles, pourrait bien céder sa place à une segmentation de plus en plus pointue. Désormais le décompte des caractères et les mots-clés ont voix au chapitre.

Ce mardi 11 mars, le Jeu de Paume propose une exposition consacrée à ces boulettes de l'impression d'ouvrages. Elle présente « d'une manière critique, conceptuelle et expérimentale, l'un des phénomènes contemporains les plus importants : la métamorphose radicale des médias imprimés et ses conséquences sur la transmission de l'information et la préservation des contenus ». 

Après la conférence Futurebook sur le numérique, John Pettigrew, blogueur, auteur et éditeur se pose une question importante : « Pourquoi les auteurs pensent mériter des droits plus importants pour les ebooks que pour les livres papier ? »C’est vrai ça. Pourquoi les auteurs auraient-ils le droit à plus d’argent simplement parce qu’il s’agit de numérique ?

L'aventure a commencé la semaine passée : Mélodie Quercron, étudiante en Master 2 Edition, à la Sorbonne avait contacté la rédaction pour quelques informations sur le développement de la poésie numérique, sujet de son mémoire. Et une chose en entraînant une autre, voici qu'elle a accepté de créer un blog, pour accompagner ses recherches. Petite présentation.