Léon-Paul Fargue

Ce qu’éclaire la lanterne de Fargue: Ecrire, de la prose ou des vers, c‘est manifester que l’on préfère à la vie la sensation de la vie…

Comme le rapporte Reuters, l'écrivain et journaliste Paul Reid vient de publier le troisième volume de la biographie épique laissée inachevée par son défunt ami : l'historien américain William Manchester, disparu en 2004. Intitulé The Last Lion : Winston Spencer Churchill, Defender of the Realm 1940-1965, ce dernier volet clôt  une oeuvre de non moins de 3000 pages au total, dédiées à l'une des plus célèbres figures de l'histoire politique du Royaume-Uni.

sorti de l’anonymat des publicités et des cachets plus ou moins minables pour des figurations ou des petits rôles dans des séries télévisées

Il ne verra pas. Le futur est d’emblée coupé, comme le souffle de Clément, garçon à jamais de 12 années, aussi « prometteuses qu’inutiles ». Nicolas Fargues use donc de l’imparfait, temps que la brutalité lui impose, et dont le nom frappe de plein fouet le père pour toujours assombri, qui pensait pourtant faire au mieux, pour « son bien ».

Dans l'absolu, on aime (beaucoup) Nicolas Fargues. On admire sa réflexion incisive et originale sur la condition humaine,  sa propension aux phrases amples, aux propositions qui se répondent, jusque dans la qualité de la langue, sa précision, son obsession du sens juste.

Sorti en 1974, L’Horloger de Saint Paul réunit un casting des plus alléchant, autour d’une adaptation du roman de Georges Simenon. C’est en effet le roman L’Horloger d’Everton, paru en 1954, qui fournira la trame du film de Bertrand Tavernier. 

Pour la 6e édition du prix consacrant un ouvrage distingué par les rédactions de France Culture et Télérama, les éditions P.O.L. ont été récompensées. C'est l'ouvrage de Nicolas Fargues, Tu verras, qui remporte le prix et le pactole.

Un héros inspiré de Paul Watson, portant des valeurs écologiques, voici tout le propos de la nouvelle collection Captain Paul. Le premier tome, réalisé par Mickael Brunet et Gropapa, sortira en mars prochain. Les trois autres seront essaimés en juin, septembre et novembre, pour 12 €, aux éditions Evalou.

Les livres de promenades parisiennes sont pour ainsi dire devenus un genre à part entière. Sauf qu'hier, la journée a été chargée, et que nous n'avons pas pu placer ce Livres du Lundi. Alors exceptionnellement, il s'appellera aujourd'hui Livres du Mardi. Nombreux sont ceux qui ont fait leur contribution, de Léon-Paul Fargue (avec son fameux Piéton de Paris), au philosophe Walter Benjamin, qui a consacré des textes aux passages de la capitale. 

Au pays du p’tit, présenté comme un roman par son éditeur ressemble davantage à un essai néo-libéral. Un essai romancé, donc. Le livre, très soutenu et particulièrement abouti, dresse un portrait au vitriol de la France et – surtout — des Français, depuis la Libération et les Trente Glorieuses. L’universitaire Romain Ruyssen est un brin poseur et arrogant : il se rend de Moscou à l’Iowa pour faire la promo de son premier livre... Les émissions de radio, les colloques, les mails et autres pseudos Facebook se succèdent en alternance pour clamer sa haine de soi, des autres, ce qui semble justifier les attitudes revêches qui l’accablent. 

Par les problématiques qu’il concentre, par son rythme, par sa structure, par le vif intérêt qu’il suscite, le dernier roman de Nicolas Fargues est une réussite totale. Après quelques années d’absence, c’est avec un plaisir intact que j’ai retrouvé les reliefs de cette acuité aiguë qui le caractérise.

Alors, oui, les courbatures, ça méritait bien un recueil de nouvelles.

Sceau du FBI : Wikipédia argue de son bon droit

Pas évident de tenir le Beau rôle pour Nicolas Fargues

C'est en 1971 que Paul Zindel reçoit un Prix Pulitzer, pour sa première pièce, De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites. Deux ans plus tard, Paul Newman choisit d'adapter la pièce pour son troisième long-métrage, qu'il voyait comme un défi lancé à son épouse, Joanne Woodward.

Dédicaces - Samedi 31 mai 2014 à 16h30 - A la librairie

Je profite de ce nouveau billet pour vous souhaiter, chères lectrices, chers lecteurs, un très joyeux Noël. J’espère que ce cher Santa, qui prend quelques jours de vacances bien méritées au pays des licornes, fut généreux et a répondu favorablement aux missives de vos bambins, vous évitant ainsi la crise de larmes hystérique du 25 au matin.

Le nom du 5e lauréat du Grand Prix du Théâtre de l'association ACT a été révélé et il s'agit de Jean-Jacques Farge pour sa pièce Avant que tu ne partes.

Si l'on aime à citer Léon Gambetta (1838-1882), l'homme politique n'est plus pour autant aussi bien connu de tous. Disparu le 31 décembre 1882, cet acteur majeur de la Troisième République encore balbutiante joua un rôle clef pour assurer la pérennité du pouvoir républicain après la chute du Second Empire.

De toutes ces assertions, si la référence à la théologie gallicane pouvait laisser supposer une approche tirée des théories de Bossuet et des jansénistes, la dernière relative à une alchimie contemporaine laissait franchement perplexe.

#PrixInstant23 – Le prix de L'Instant, initié par la librairie, a dévoilé sa dernière sélection, réduisant la liste des concurrents à cinq romans. En partenariat avec ActuaLitté, les membres du jury nous offrent une critique de ces cinq œuvres. Ainsi, nous poursuivons notre voyage littéraire avec le roman de Pierre Ducrozet, Variations de Paul. La chronique est signée par Nicolas Carreau.

Le très prestigieux Oxford English Dictionary, une référence en matière de dictionnaire pour la langue anglaise, n'y comprend plus rien : les auteurs ont lancé un appel aux jeunes pour que ces derniers leur expliquent le langage qu'ils parlent, l'argot d'aujourd'hui, très versatile. Sur les réseaux sociaux ou sur le site de l'OED, jeunes et moins jeunes sont invités à contribuer.

Entre coups de coeurs et coups de gueule, les gens qui ont connu Léon Mercadet se souviennent dans tous les cas d'un homme passionné. Journaliste, écrivain, il a participé à plusieurs aventures éditoriales. Né en juin 1950, sa mort a été annoncée hier. 

Les Éditions de l’Arbre vengeur inaugurent leur nouvelle collection « L’arbuste véhément » (format poche, 9,50 euros) par la publication d’Aubervilliers de Léon Bonneff. Publié pour la première fois en 1922 sous forme de feuilletons par le magazine Floreal, Aubervilliers est réédité en 1949 avec une introduction d’Henri Poulaille (chef de file de la littérature prolétarienne) que la présente édition reproduit en postface, avec une préface d’Éric Dussert dont l’ouvrage Une forêt cachée (cf.ici) reste la référence incontournable pour tous les lecteurs en quête d’auteurs oubliés. 

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

Ce livre est une véritable surprise car il apporte des réponses nouvelles aux questions que se posent tous ceux qui sont en quête d’un sens à leur vie. Le style et le contenu de certains entretiens froisseront peut-être la sensibilité de quelques lecteurs mais ils ne peuvent laisser personne indifférent. Cette synthèse - si à la mode à notre époque - entre la philosophie occidentale et les traditions spirituelles de l’Orient (zen, taoïsme, védisme...) prend ici une forme à laquelle on est peu accoutumé.