L'urgence de la refondation de l'école tchadienne. Essai

Alors que le soleil brille partout en France (enfin presque...), mine de rien, la refondation de l'école est en route. Les réunions des différents groupes de travail s'enchaînent à un rythme soutenu. Faisant intervenir aussi bien des enseignants que des représentants des parents d'élèves, des équipes de direction que des inspecteurs ou encore des membres des syndicats étudiants et des représentants du patronat, ces tables rondes obligent bon nombre de nos fins pédagogues à retarder leur départ en vacances.

Après la tenue de plusieurs journées consacrées à la refondation de l’École de la République, le gouvernement a présenté une première synthèse des changements mis en œuvre dans l’Éducation nationale depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande.

Le projet de loi sur la refondation de l'école, initiée par le ministre Vincent Peillon a été adoptée par le Sénat en première lecture, rapporte l'AFP. Mais il ne s'en est pas fallu de beaucoup, puisqu'il y a eu 176 voix pour face à 171 contre. Aucune voix de droite mais les partis de gauche se sont montrés unis derrière ce texte.

La grande concertation lancée en vue de la refondation de l'école par Vincent Peillon avait pris des vacances durant le cœur de l'été. Mais, depuis lundi, les travaux ont recommencé dans les différentes commissions qui œuvrent afin de faire émerger la nouvelle loi de programmation qui sera certainement proposée dans le courant du mois de novembre.

L'Union Nationale Lycéenne (UNL) vient de rendre publics les résultats d'une enquête que l'organisation a menée via un questionnaire numérique auprès de 23 000 lycéens. Selon les réponses apportées, il se dégage tout d'abord la volonté d'avoir des journées de cours plus courtes, avec un maxima de six heures par jour, rapporte l'AFP.

Le 23 janvier prochain, sera présenté en Conseil des ministres le projet de loi sur la refondation de l'école, comme l'a annoncé hier le premier ministre Jean-Mar Ayrault. Le gouvernement prévoit également la présentation, au cours du mois de février, de l'autre projet de loi, concernant l'enseignement supérieur.

La FCPE, l'UNL et l'Unef, trois organisations représentatives respectivement des parents d'élèves, des lycéens et des étudiants ont publié un communiqué commun pour demander une réforme du bac. Cet examen serait, à leurs yeux, le « grand oublié » de la grande concertation lancée sur la refondation de l'école, rapporte l'AFP. Voilà donc un serpent de mer qui refait surface...

Difficile de voir déjà naître un consensus entre les multiples participants à l'issue de la première partie de la grande campagne de concertation lancée pour la refondation de l'école. Il vaut mieux donc que chacun parte en vacances avant de s'y remettre d'ici un mois.

La loi de refondation de l’école de 2013 connaît de nombreuses difficultés dans sa mise en œuvre progressive. C’est du moins ce que note un rapport parlementaire présenté mercredi 13 janvier 2016.

C'est dans le cadre d'une interview donnée à l'AEF (Agence Emploi Formation, agence de presse professionnelle sur l'enseignement) que le député UMP Benoist Apparu a livré sa vision de la refondation de l'école, rapporte le site Vousnousils. Une vision un peu différente de celle de l'actuel ministre de l'Education nationale.

Lors de ses vœux aux personnels de l'Education nationale, Vincent Peillon a assuré de sa volonté de poursuivre ses réformes en faveur de la refondation de l'école. Il a aussi pris le temps de remercier les personnels pour leur engagement au quotidien « au service de l'Ecole », rapporte Vousnousils.

Les acteurs de la grande consultation lancée autour de la refondation de l'école sont partis en vacances, se laissant quelques semaines avant de reprendre le travail. Pendant ce temps, le ministère de l'Education nationale a ouvert une page qui concentre une part importante des contributions apportées par les institutions qui prennent part au débat.

Dans le cadre de la refondation de l'Ecole, projet  de réforme qui a été érigé en priorité par la majorité au gouvernement, la loi d'orientation et de programmation constitue une étape majeure. Et il en découle 25 mesures clés, annoncées ce 23 janvier par le ministère de l'Education.

Le syndicat enseignant Unsa Education et la Ligue de l’enseignement ont décidé de mettre en commun leurs forces et leurs idées en faveur de la formation des enseignants dans le cadre de la refondation de l’école. Pour ces deux entités, il ne peut y avoir de grand bouleversement qu’en misant fortement sur la formation des acteurs de l’éducation sur le terrain.

Alors que la loi sur la refondation de l'école est en discussion au Parlement, il est peut-être utile de s'interroger sur ses chances d'enrayer le problème de l'échec scolaire (avec 130 000 jeunes qui quittent le système scolaire sans qualification) et ses possibilités de rendre à l'Education nationale une certaine efficience.

La ministre de la culture et de la communication et le ministre de l'éducation nationale s'engagent conjointement à poursuivre les actions menées pour que l'éducation artistique accompagne les élèves dès leur plus jeune âge au sein de l'école. Aurélie Filippetti et Vincent Peillon ont émis mercredi 21 novembre, une communication en ce sens.

La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République vient d'être publiée au Journal officiel, comme en atteste Legifrance. Fermement défendue par Vincent Peillon, le ministre en place, elle prévoit de nombreuses choses, comme la création des 60.000 postes au cours du quinquennat de François Hollande. Promesse de candidat, réalité de président ?

Depuis la sortie, jeudi dernier, du projet de loi pour la refondation de l'école, certains enseignants commencent à donner de la voix. Après les importantes concertations, la montagne semblerait accoucher, comme toujours, d'une souris. Et, derrière les grandes phrases, il n'y aurait que des approximations, du flou et quelques ajustements à la marge.

Créé en 2012 et organisé par France Culture et Le Monde, le Prix Pétrarque de l’Essai récompense chaque année un essai d’intervention paru entre septembre et mai de l’année écoulée. Le jury France Culture - Le Monde a arrêté sa liste des six essais présélectionnés pour cette 7e édition.

Une aide d'urgence française de 20.000 € pour l'école d'Haïti

Alors qu'en Europe, tout le monde s'agite maintenant, suite à la remise du rapport des Trois Sages, sur la numérisation des fonds patrimoniaux, entre autres, le même appel était hier lancé depuis la province de Québec.

Bibliothèques Sans Frontières lance la campagne internationale L'Urgence de Lire pour l'accès à l'information, aux livres et à la culture dans les situations d'urgence humanitaire. Une campagne qui porte sur la « dimension intellectuelle du sauvetage de l'être humain en danger ».

Dans un entretien donné à France Info, Antoine Gallimard s’est exprimé au sujet de la crise que traverse la chaîne du livre dans son ensemble. Le PDG de Madrigall affirme avoir perdu 90 % de son chiffre d’affaires et prévoit une réduction des parutions de l’ordre de 40 %. Pour lui, les librairies doivent rouvrir le 11 mai : elles sont « le poumon » du secteur de l’édition. 

Le deuxième Prix Pétrarque de l'Essai organisé par France Culture et Le Monde, qui récompense un essai d'intervention paru entre septembre et mai de l'année écoulée, sera remis à Montpellier, à l'occasion des Rencontres de Pétrarque qui se dérouleront cette année du lundi 15 au vendredi 19 juillet sur le thème : « Guerre ou paix ».

Depuis novembre 2012, l'appel a été lancé : L'Urgence de lire. Aujourd'hui, signé par plus de 3500 personnes, dont 9 prix Nobel, l'appel résonne plus fort encore : « Qu'est-ce qu'un homme, une femme, un enfant, une fois que sa vie est sauvée, sa nourriture et un gîte retrouvés, si, sans activité, il ne peut pas lire, écrire, dessiner ou communiquer ? »

Le Prix étudiant de l'essai a été remis à Anne Lécu pour La Prison, un lieu de soin ? (Les Belles Lettres 2013) vendredi au sein du Salon du Livre de Paris, avec la présence, pour l'occasion, de Cédric Villani, mathématicien, médaille Fields 2010, parrain de cette première édition.

Créé en 1975, le Prix européen de l’essai, le premier consacré exclusivement au genre, a été institué à la mémoire de Charles Veillon, fondateur d’entreprises et mécène. En 2018, le 40e Prix européen de l'essai revient à Marcel Gauchet pour l'ensemble de son œuvre, à l'occasion de la publication de son livre Le Nouveau Monde par les éditions Gallimard.

Pour son livre Enigmes et complot, une enquête à propos d'enquêtes, Luc Boltanski a reçu le prix France Culture / Le Monde, récompensant un essai. L'ouvrage est paru aux éditions Gallimard. Les deux médias se sont associés pour remettre ce prix à un livre, d'auteur français, qui éclaire d'une lumière nouvelle les enjeux démocratiques contemporains.

Le Prix Européen de l’Essai a été institué à la mémoire de Charles Veillon, fondateur d’entreprises et mécène. Créé en 1975, il est le premier prix littéraire consacré exclusivement au genre de l’essai. Pour sa 41e édition, le prix a été décerné à Siri Hustvedt pour Les Mirages de la certitude paru chez Actes Sud en 2018, traduit par Christine Le Boeuf (The Delusions of Certainty, Simon Schuster 2017).