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Jean-Claude Kaufmann

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La trame conjugale

La méthode d'étude de Jean-Claude Kaufmann consiste à prendre un élément simple de notre vie quotidienne, à enquêter en profondeur et à révéler par ce travail des aspects cachés du fonctionnement social. Ainsi, le linge permet d'étudier la vie du couple et son évolution historique. Par exemple, autrefois, l'épouse apportait le trousseau et aujourd'hui ce n'est pas un hasard si le repassage est un enjeu conjugal ; de même, le port du jean ou l'achat d'un lave-linge constituent des indicateurs de conjugalité. La piste du linge permet de comprendre pourquoi l'idée de partage égalitaire des tâches domestiques entre hommes et femmes ne parvient à s'appliquer que de façon limitée, pourquoi les deux conjoints recomposent l'inégalité même quand ils ne le souhaitent pas.

04/2007

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Sociologie

Le sac

Le sac n’est pas un objet ordinaire. En plongeant dans ses profondeurs, ce livre nous révèle un univers immense et fascinant où le cœur de l’intime et les vérités secrètes croisent les images de soi qu’on rêve d’afficher. On y met un peu tout et n’importe quoi à la va-vite, et ces gestes sont aussi naturels et spontanés que sont agaçants les efforts en sens inverse pour trouver les clés ou le téléphone qui s’y cachent. Accessoire de mode, le sac n’a pourtant rien d’accessoire. Jean-Claude Kaufmann nous explique pourquoi il est l’un des lieux privilégiés où se fabrique l’identité. Ce n’est pas un hasard si certaines parviennent à raconter leur vie au travers de leur sac et de son contenu. Quant aux petites choses qu’il recèle, même les plus dérisoires ont beaucoup à dire. Il n’est pas rare, par exemple, qu’on y trouve des cailloux ! Et on aurait bien tort de se moquer. Car là se nichent mille pépites de sentiments et d’émotions. Jean-Claude Kaufmann n’en doute pas un instant : entre tendresse et passions, le sac est un vrai petit monde d’amour qu’il nous propose de partager.

03/2011

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C'est fatigant, la liberté...

Pour Jean-Claude Kaufmann, la crise sanitaire est révélatrice d'un possible "glissement civilisationnel" vers une forme de vie plus simple et tranquille, au risque d'abandonner certaines de nos libertés. Les confinements ont été de plus en plus pénibles à vivre pour certains, piégés dans leur appartement surpeuplé, mais pas pour tout le monde. Une majorité de personnes a même trouvé quelques agréments discrets dans le fait de se laisser un peu aller, de dormir davantage, de faire moins d'efforts vestimentaires. L'existence toute simple avec les siens, n'était-ce pas là l'essentiel ? Ces événements ont agi comme un révélateur personnel. Et comme révélateur de tendances longues de notre société, qui nous entraînent vers un désir toujours plus grand de lenteur, de douceur, de silence, de mollesse existentielle, alternative à une société trépidante et exténuante, qui perd parfois le sens de son agitation. Jean-Claude Kaufmann analyse comment l'élargissement continu du pouvoir de décision des individus a fini par accumuler une surcharge mentale. Et pourquoi devoir décider de tout, sans cesse, par soi-même, n'est pas une sinécure. Mais serions-nous véritablement prêts à abandonner certaines de nos libertés pour une vie plus tranquille ? Pour le sociologue, le nouveau pays de Cocagne dont rêvent certains est traversé par des contradictions qui dessinent les enjeux politiques à venir.

03/2021

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La trame conjugale

La trame conjugale n'était pas mon premier livre, mais ce fut celui qui me fit connaître. Immédiatement, il fit parler, beaucoup. Mon analyse du couple par le linge faisait rire. Plus grave, une fraction minoritaire du mouvement féministe, tenante d'une analyse en termes de guerre des sexes, vit en moi un ennemi de la cause des femmes. D'abord parce que j'étais un homme, tout simplement. Ensuite et surtout, parce qu'en analysant les processus qui reproduisent durablement l'inégalité (c'est ce qui est au centre de ce livre), j'insiste sur la mémoire historique qui pousse les femmes à agir malgré elles. Certains lecteurs pressés pourraient y voir une preuve de la différence de nature entre hommes et femmes (différence irrémédiable, pouvant alimenter les critiques contre la "théorie du genre"). Or c'est de tout le contraire qu'il s'agit. La marche vers l'égalité dépend moins à mon avis d'une guerre des femmes contre les hommes que d'un combat intérieur des uns et des autres contre la part d'eux-mêmes qui résiste. Les hommes doivent se faire violence pour prendre en charge davantage ces tâches ménagères qui ne les motivent guère. Et les femmes doivent se faire violence également, pour accepter que la vaisselle ou le repassage ne soient pas faits comme elles rêveraient qu'ils le soient. Jean-Claude Kaufmann

04/2022

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La trame conjugale

La trame conjugale n'était pas mon premier livre, mais ce fut celui qui me fit connaître. Immédiatement, il fit parler, beaucoup. Mon analyse du couple par le linge faisait rire. Plus grave, une fraction minoritaire du mouvement féministe, tenante d'une analyse en termes de guerre des sexes, vit en moi un ennemi de la cause des femmes. D'abord parce que j'étais un homme, tout simplement. Ensuite et surtout, parce qu'en analysant les processus qui reproduisent durablement l'inégalité (c'est ce qui est au centre de ce livre), j'insiste sur la mémoire historique qui pousse les femmes à agir malgré elles. Certains lecteurs pressés pourraient y voir une preuve de la différence de nature entre hommes et femmes (différence irrémédiable, pouvant alimenter les critiques contre la "théorie du genre"). Or c'est de tout le contraire qu'il s'agit. La marche vers l'égalité dépend moins à mon avis d'une guerre des femmes contre les hommes que d'un combat intérieur des uns et des autres contre la part d'eux-mêmes qui résiste. Les hommes doivent se faire violence pour prendre en charge davantage ces tâches ménagères qui ne les motivent guère. Et les femmes doivent se faire violence également, pour accepter que la vaisselle ou le repassage ne soient pas faits comme elles rêveraient qu'ils le soient, Jean-Claude Kaufmann.

06/2014

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Pas envie ce soir

Que se passe-t-il quand l'un a envie et l'autre pas ? Peut-on dire non, et comment le dire ? Peut-on aimer son conjoint et ne pas avoir envie de faire l'amour ? Ne risque-t-on pas de tuer le couple en se refusant ? L'enquête de Jean-Claude Kaufmann croise de nombreux témoignages pour interroger la notion de consentement dans le couple... La ligne rouge entre rapport choisi et subi est souvent floue. Il est temps de mettre au jour les malentendus, angoisses voire drames quotidiens vécus au sein d'une relation, et de pouvoir dire "Je n'ai pas envie ce soir".

05/2021

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