Préfacé par le père Pierre-Oliviers Picard, chapelain de Sainte-Rita, paroisse de la Trinité.
4ème de couverture
Je relis ce texto, reçu de ta femme : « Je m’appelle Anne. Je suis mignonne, très pure et non tourmentée. Avec Éric, nous avons eu Charlotte avec un amour extraordinaire. Nous formons un beau couple, libre car nous avons confiance l’un et l’autre. J’ai une idée pour votre prochain roman car je suis très créative. C’est l’histoire d’une femme heureuse dans son travail, dans ses amours, dans sa vie sociale. Et puis un jour elle tombe par coïncidence sur un message. Elle lit des échanges un peu perturbés, malsains. Elle se dit : comment une fille peut aller avec un homme qui a déjà une vie et pense que pour cela, cette fille ne doit pas présenter beaucoup d’intérêt. »
La narratrice est écrivaine. Elle vit une passion foudroyante avec Eric, jusqu’à ce que la femme de ce dernier découvre la liaison. Ce jour-là, les deux amants ont rendez-vous devant l’Eglise Saint-Augustin, à Paris. Eric ne viendra pas au rendez-vous. La maîtresse lira ce texto, laissé sur son portable par l’épouse outragée. Elle ne recevra plus aucune nouvelle d’Eric. Le silence qui s’ensuit se révèlera plus suffoquant que leur fol amour.
Au cœur de ce mutisme, Saint Augustin se manifeste. La narratrice va s’emparer des confessions de l’auteur, qui vont la renvoyer à son enfance. Une ressouvenance douloureuse, un travail de mémoire ravageur, qui vont la conduire jusqu’à Sainte Rita, patronne des causes désespérées.
C’est l’histoire d’une passion excessive, révélatrice d’une enfance meurtrie.