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Henryk Grynberg

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Littérature étrangère

California Kaddish

Sous le soleil éclatant de Californie, un juif ashkénaze assiste à la maladie et à la mort de sa mère, dernier lien qui le rattache à son enfance polonaise, à son passé, à la mémoire de son peuple. Ce deuil va abolir le fragile équilibre qu'il avait réussi à construire dans cette lisse Amérique. Dans le cadre hollywoodien, autour du cercueil de la mère, les conflits éclatent, la famille se divise : son demi-frère n'est plus juif, puisqu'il a "suspendu les prières" et sa femme, qui fut autrefois demandée en mariage par un médecin de Cracovie aujourd'hui décédé, s'écrie: "-J'aurais pu être veuve maintenant ! dans un moment d'une exceptionnelle franchise, et sans doute sous l'influence de la chaleur." Mais la mort, dans California Kaddish, est celle du rêve américain. À quoi rime un kaddish dans un grand et propret living-room blanc immaculé ? Cet éclatement trouve son écho dans l'écriture cynique et grinçante d'Henryk Grinberg. Le yiddish, l'hébreu et le Slang américain s'entrechoquent pour donner corps aux contradictions de l'ancien et du nouveau monde.

04/2007

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Littérature étrangère

Victoire. Précédé de La Guerre des Juifs

La Guerre des Juifs et Victoire ou plutôt anti-guerre et anti-victoire, car le parti pris choisi par Henryk Grynberg est celui de la provocation. II n'est pas plus question de combat dans ce récit que de joie célébrant la victoire. C'est une guerre sans armes, une guerre des désarmés, dont les soldats sont les femmes et les enfants. La victoire, elle, se célèbre dans des maisons vidées, pillées, occupées par de nouveaux habitants. Et les chants qu'on y entonne sont des oraisons funèbres pour pleurer les morts que l'on commence tout juste à dénombrer. Le récit, situé pendant la seconde guerre mondiale, est conduit par un enfant et ce regard étonné, sans perspective historique, qui enregistre la réalité comme une pellicule photographique, constitue toute l'originalité de ce texte. C'est le drame d'un enfant qui apprend la vie, qui apprend à être dans des circonstances où tout le force justement à ne pas être.

01/2009

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Autres éditeurs (A à E)

Henry

Henry était tout blanc, costaud, robuste, avec de grands yeux tendres et une tonne d'amour.

10/2021

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Histoire de France

Stèle pour le sous-lieutenant Grunberg. Lycéen guillotiné par Pétain

Guillotiné le 8 aout 1942 dans la cour de la Santé, Isidore David Grunberg, fut le plus jeune résistant décapité par Vichy. Elève au lycée parisien Voltaire, Juif polonais, communiste, " terroriste" puisque membre de la branche militaire du PCF, Grunberg fut condamné à mort par un tribunal d'Etat du régime du maréchal Pétain et exécuté "à la française" . Les Allemands fusillaient. La guillotine, c'était français. La Résistance antinazie était aussi en guerre contre la France du maréchal Pétain. Guerre menée souvent par de très jeunes gens. Au bout du combat de ces adolescents il y avait le plus souvent la mort. Tout est ici décortiqué : Vichy, ses tribunaux, sa police, ses magistrats ; tout y est, et en même temps il n'y a pas grand-chose. Parce que nommé sous-lieutenant à titre posthume, à la Libération donc, Isidore David Grunberg n'a presque pas eu de vie. Et ça continue. Aujourd'hui encore, aucune rue ne porte son nom, aucune plaque commémorative ne le mentionne. Il n'est même pas sur la fameuse affiche rouge où figurent les noms de ses copains de quartier. L'oubli est la plus profonde des tombes. Stèle pour le sous-lieutenant Grunberg sort un héros de l'anonymat et le rend à l'immortalité.

10/2014

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Critique littéraire

Henrik Ibsen

De Brand à Peer Gynt, d'Une maison de poupée à Hedda Gabier, en passant par Un ennemi du peuple et Les Revenants, Henrik Ibsen a profondément marqué l'histoire du théâtre. Et si son oeuvre est parmi les plus jouées et les plus traduites dans le monde, c'est probablement parce qu'elle jette sur l'âme humaine un regard aussi lucide qu'impitoyable, aussi universel qu'implacable, ce qui n'étonnera personne, venant d'un homme qui considère qu'écrire, " c'est prononcer sur soi le jugement dernier ". Hans Heiberg nous propose ici un portrait vivant et détaillé de cet écrivain demeuré caché derrière son oeuvre et, pour beaucoup de ses contemporains, impénétrable sous son " masque de sphynx ". Né en 1828 en Norvège, Henrik Ibsen voit le jour dans un pays qui vient de retrouver une indépendance relative en 1814 et qui n'a alors plus ni langue nationale ni vie culturelle propre. Issu d'une famille appartenant à la haute bourgeoisie, son père fait faillite alors qu'il n'a que sept ans. Dès lors, il va connaître une enfance et une jeunesse difficiles. Apprenti pharmacien, journaliste et poète de cérémonies, puis enseignant occasionnel, il finit par publier à compte d'auteur sa première pièce, Catilina. C'est à cette époque qu'Ole Bull, un des plus célèbres violonistes de l'époque, crée un théâtre national à Bergen et y engage Ibsen comme dramaturge. Il y reste six ans, apprend péniblement son futur métier et écrit huit pièces qui seront toutes des échecs. En 1857, il retourne dans la capitale pour diriger le Théâtre norvégien, mais la défaite est encore au rendez-vous. Lentement, il sombre dans l'alcoolisme et ne peut plus écrire. C'est son ami, Bjemstjeme Bjornson, futur prix Nobel, qui lui vient en aide en lui trouvant une bourse de voyage pour l'Italie. A Rome, une prodigieuse métamorphose s'opère en lui et, en trois ans, il écrit deux véritables chefs-d'oeuvre, Brand et Peer Gynt, et connaît enfin la célébrité. L'aventure, alors, ne fait que commencer...

10/2018

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Musique, danse

Pierre Henry

Actualisant un ouvrage paru pour la première fois en 1980, cette nouvelle édition retrace plus de cinquante ans dans la carrière d'un des plus célèbres compositeurs français du siècle. Associé par le fondateur de la musique concrète, Pierre Schaeffer, aux premiers pas du genre, en 1949, Pierre Henry n'a cessé depuis de donner à cette musique un souffle et une ambition qu'on ne lui soupçonnait pas au départ, en construisant un ensemble colossal et varié d'œuvres qui continuent de toucher tous les publics et toutes les générations. Si ses collaborations avec Maurice Béjart (Le Voyage, La Messe pour le temps présent) ont aidé à faire connaître son nom, et s'il fut un des premiers musiciens (dès les années 60) à travailler avec des peintres et des plasticiens, il est aussi un créateur fécond d'œuvres pour le concert et le disque, qui n'hésitent pas à s'attaquer aux grands thèmes - la vie biologique, la mort, le sacré, la place de l'homme sur la terre -, parfois en " collaboration " posthume avec Jean l'Evangéliste ou Victor Hugo, voire avec Beethoven. Il a aussi créé un " son " aussi personnel et reconnaissable que ceux des plus fameux musiciens de jazz, et imposé un univers d'une ampleur cosmique, un véritable monde où l'archaïque et le mythique côtoient le familier, et qui chante les émerveillements, les espoirs et les hantises de notre époque.

11/2003

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