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Un titan littéraire : découvrir les livres d'Henry James

Henry James est né le 15 avril 1843 à New York, au sein d'une famille aisée d'intellectuels. Son père, Henry James Sr., était un éminent théologien et philosophe, offrant au jeune James un environnement nourri de débats intellectuels dès son plus jeune âge.

Le 13/08/2023

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Contrairement à plusieurs de ses contemporains, il n'a jamais emprunté les allées d'une université ni d'un collège. Cependant, sa richesse familiale lui a offert une éducation hors du commun lui permettant de s'immerger dans différentes cultures européennes pendant son enfance. Une formation qui marqua profondément son travail littéraire. Un bagage culturel que consolidèrent des enseignements privés et des tutorats.

James a marqué ses débuts avec A Tragedy of Error en 1864. Au fil de ses années, ses œuvres, dont Les Ambassadeurs (1903), Ce que savait Maisie (1897) et Les Ailes de la colombe (1902), ont brillé par leur analyse des relations entre Américains et Européens. En plus de ses romans, il a su se distinguer comme critique, dramaturge et autobiographe.

Son style se distingue par l'étude de la naïveté américaine face à la sophistication européenne, tout en abordant des thèmes comme la moralité et les préoccupations sociales. Pionnier dans le domaine du « point de vue », Henry James a placé l'accent sur la conscience intérieure de ses personnages, une approche qui inspirera la génération suivante d'écrivains.

Au-delà de sa profession, il a tissé des liens forts, notamment avec des figures féminines telles que Constance Fenimore Woolson. Sa vie sentimentale, cependant, est restée en retrait du public. À la fin du XIXe siècle, il opta pour la vie européenne, élisant domicile à Londres et à Rye. Sa naturalisation britannique en 1915 reflétait son soutien envers le Royaume-Uni durant les tumultes de la Première Guerre mondiale.

Le décès de ce titan littéraire survint le 28 février 1916 à Londres. Son influence perdure, avec ses écrits étant une pierre angulaire des études littéraires et son apport à la littérature célébré à travers divers honneurs et reconnaissances académiques. (Crédits photo : domaine public)

 
 

Extraits

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Littérature anglo-saxonne

Daisy Miller

Daisy Miller est une jeune héritière américaine belle et libre. Lors d'un séjour à Rome, ses manières anticonformistes et son mépris des conventions choquent la bonne société. Ingénue, elle compromet sa réputation en fréquentant un jeune italien mondain chasseur de dot. Par insouciance, et peut-être aussi un peu par provocation, elle refuse de se plier aux convenances et se voit bientôt mise à l'écart de son milieu social. Même son meilleur ami, d'abord séduit par son naturel, s'éloigne progressivement de cette jeune femme trop émancipée. Un soir, alors qu'elle contemple le clair de lune sur le Colisée, elle contracte le paludisme et meurt. Publié en 1878, ce portrait subtil d'une jeune femme candide mais trop libre pour les moeurs de son époque est le premier grand récit de Henry James.

06/2023

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Littérature anglo-saxonne

La bête dans la jungle suivi de L'autel des morts

John Marcher attend. Il vit pénétré de la certitude que sa vie, tôt ou tard, va être bouleversée. Fascinée par cet homme si sûr de son destin, la belle et timide May Bartram décide de partager l'attente. Une amitié complice et durable naît de cette espérance commune. Alors que May est au plus mal, John se rend compte qu'il est peut-être passé à côté de sa vie... et d'une grande histoire. Henry James (1843-1916) est un écrivain américain de la fin du XIXe siècle. Il est surtout connu pour ses romans et ses nouvelles, notamment Portrait de femme et Les Européens, disponible en Points. "L'esprit de James, brillant et singulier, s'impose à nous de toute sa force". The Guardian Traduit de l'anglais par Fabrice Hugot

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

Le tour d’écrou

La plus célèbre des "Histoires de fantômes" de l'auteur britannique publiée pour la première fois en 1898, et rééditée à l'occasion de son adaptation en série diffusée sur NETFLIX. Dans une vieille et vaste demeure anglaise hantée par des fantômes, une jeune gouvernante est engagée pour veiller sur deux petits orphelins... Suivie de l'étonnante nouvelle L'autel des morts, Le tour d'écrou est la plus remarquable des " histoires de fantômes" écrites par Henry James. Le Tour d'écrou a fait l'objet de neuf adaptations au cinéma dont la plus connue est certainement celle du réalisateur espagnol Alejandro Amenabar avec Les Autres en 2001. L'oeuvre fut autant adaptée pour la télévision. Après l'énorme succès sur NETFLIX de la série d'anthologie de Mike Flanagan The Haunting of Hill House, inspirée du roman de Shirley Jackson (La maison hantée), la saison The Haunting of Bly Manor s'inspire de la nouvelle d'Henry James. Compte tenu de l'engouement pour la série et pour l'édition parue en 2020, une deuxième édition est proposée aux éditions OKNO.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

Un portrait de femme

Henry James débute l'écriture d'Un portrait de femme en 1880, alors qu'il réside à Florence. Son héroïne, Isabel Archer, est une jeune Américaine récemment devenue orpheline qui, à l'invitation de sa tante, part découvrir l'Europe. Au cours d'un voyage qui la mène de l'Angleterre à l'Italie, Isabel, idéaliste et innocente, fait l'apprentissage parfois douloureux de la vie, du mariage et de la compassion, sans jamais se départir d'une irrépressible soif de liberté. A travers une galerie de personnages inoubliables, Henry James nous livre une formidable peinture de l'aristocratie du XIXe siècle, et décrit avec brio la confrontation entre l'Amérique et la vieille Europe. Avant-gardiste et lumineux, ce Portrait de femme est l'un de ses plus grands chefs-d'oeuvre.

09/2022

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Littérature anglo-saxonne

Le Fonds Coxon

Frank Saltram est un des plus brillants orateurs que l'Angleterre ait connu ; bien lancé, il peut tenir en haleine n'importe quel auditoire, sur n'importe quel sujet. A ses qualités, il joint malheureusement de nombreuses tares : il est mauvais mari, mauvais père, porté sur la boisson, et plus généralement indigne de toute confiance. Quand son talent est découvert par une petite coterie appartenant à la meilleure société londonienne, débutent les vraies difficultés : comment protéger cet oiseau rare de ses propres défauts, et comment le faire accéder à la notoriété qu'il mérite ? Le chemin de croix de ses bienfaiteurs sera long, et mènera certains d'entre eux bien plus loin qu'ils ne l'auraient souhaité...

11/2021

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Lycée

Le Tour d'écrou

Court roman fantastique fascinant d'Henry James, pour les élèves de 2de et de 1re, proposé ici dans une traduction particulièrement accessible.

06/2021

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Thèmes photo

Londres

"Ce n'est qu'à Londres que vous pouvez faire une promenade véritablement champêtre de Notting Hill à Whitehall. Vous pouvez parcourir cette immense distance sur une diagonale des plus complètes, sur un beau gazon moelleux, accompagné du chant des oiseaux, du bêlement des agneaux, de l'ondulation des étangs, du bruissement d'arbres admirables."

04/2021

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Littérature anglo-saxonne

Les Ailes de la colombe

Cette nouvelle traduction des Ailes de la colombe, après celle des Ambassadeurs (Le Bruit du temps, 2010) et de La Coupe d'or (Le Seuil, 2013) complète et achève la trilogie des grands romans de la dernière période de Henry James enfin retraduits par Jean Pavans. Dans la préface qu'il rédige pour l'édition dite de New York de ses oeuvres, sept ans après la parution du livre en 1902, James déclare : "Je ne peux guère me souvenir d'une époque où la situation sur laquelle repose principalement cette fiction longuement développée n'a pas été vivement présente en moi. L'idée, réduite à son essence, est celle d'une jeune personne consciente de posséder une grande capacité de vivre, mais précocement frappée et condamnée, condamnée à mourir après un court répit, alors qu'elle est amoureuse du monde ; en étant de plus au courant de cette condamnation et en désirant passionnément "éprouver" avant sa disparition autant de fines vibrations que possible, pour obtenir ainsi, même briève- ment et sporadiquement, le sentiment d'avoir vécu". Dans ses carnets, James est plus explicite : ce sentiment d'avoir vécu, "ne peut-être bien entendu que la possibilité d'aimer et d'être aimée" . Dans cette nouvelle variation sur un thème qui l'a obsédé toute sa vie (l'écrivain n'est-il pas par essence condamné à manquer sa vie, étant condamné à ne la vivre qu'à travers les livres), l'innocente colombe (Milly, une riche héritière) triomphera du sordide complot ourdi contre elle par un couple d'amants désargentés. Densher, le jeune homme qui devait la séduire pour s'emparer de sa fortune, sera converti à l'amour véritable, il préférera la mémoire de la morte à la présence de Kate, son amante. Ce que Les Ailes de la colombe mettent en scène, écrit Mona Ozouf, c'est "la victoire du sentiment amoureux sur l'artifice" , du "sentiment désintéressé sur le monde de la transaction" mais surtout la victoire "de l'invisible sur le visible" . "Les semaines que passe Densher à Venise, en tête à tête avec Milly, merveilleusement décrites ou plutôt suggérées par James comme suspendues hors de toute réalité, hors du temps, hors de tout mensonge avéré, mais aussi de toute vérité offerte, sont dans le roman comme une parenthèse utopique" . Comme le dit Densher lui-même, il se passe, entre Milly et lui, "quelque chose de trop beau pour être décrit" .

11/2020

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Littérature anglo-saxonne

Cousin et cousine

Henry James (Portrait de femme) n'a pas son pareil pour aller chercher au fond de ses personnages les sentiments qui les motivent dans leurs actes. Cousin et cousine, ce court et tragique roman, ne déroge pas à la règle et on se laisse embarquer dans la psychologie de Clément Serle, un personnage maladif venu des Etats-Unis pour finir sa vie dans l'Angleterre qu'il chérit, qui n'a que son élégance pour nous faire accepter son accablement. La rencontre avec sa cousine, sera pour lui comme une parenthèse, dans une descente inexorable vers une fin annoncée. Car nul ne va contre son destin !

04/2020

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Littérature anglo-saxonne

Voyages d'une vie

Henry James, le plus grand romancier américain de son époque, a durant toute sa vie voyagé en Europe comme dans son pays natal, pour promener "un désir aux yeux ouverts", désir de noter tout ce qui pouvait alimenter ses sensations, son érudition, son inspiration et ses fictions. Il a rassemblé ses notations considérables dans de mémorables essais et récits de voyage. Sous le titre de Voyages d'une vie se trouvent ici regroupés trois grands volumes : Heures anglaises (1905), Heures italiennes (1909) et La Scène américaine (1907). Heures anglaises et Heures italiennes sont des recueils de textes écrits au fil du temps, avec d'admirables variations d'humeur au gré des époques. Les "livres d'heures" étaient, à la fin du Moyen Age, des manuels de dévotion privée ornés d'enluminures. Or c'est bien une dévotion que James éprouve pour ses deux pays de prédilection : l'Angleterre, qu'en quelque sorte il a épousée, et l'Italie, qui est comme sa maîtresse idéale. Dans les Heures italiennes, il célèbre la "bienheureuse péninsule" sous ses aspects et dans ses profondeurs les plus intimes, les plus ardents, et aussi les plus sensuels. La Scène américaine est le fruit d'un périple d'une douzaine de mois qu'accomplit James en Amérique à partir d'août 1904 après plus d'une vingtaine d'années d'absence, ou plutôt, comme il l'écrit, d'"absentéisme". Il avait quitté un New York encore quasiment provincial. Il y découvre le surgissement des gratte-ciel, les flots d'immigrés de toutes origines, les constitutions de fortunes colossales, bref, l'explosion du XXe siècle et les prémices de la future domination planétaire des Etats-Unis. Ici comme en d'autres lieux, la perspicacité du regard de l'écrivain a quelque chose de prémonitoire, et par là d'intemporellement actuel.

02/2020

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Littérature anglo-saxonne

La Princesse Casamassima

Londres, années 1870-1880. Hyacinth Robinson, jeune typographe engagé dans les milieux anarchistes, rencontre un soir au théâtre la belle princesse Casamassima, une aristocrate qui s'efforce de tourner le dos à son milieu d'origine, vit séparée de son mari et fréquente désormais les radicaux. Il en tombe amoureux, malgré son engagement envers son amie d'enfance. Au même moment, il se retrouve impliqué dans un complot terroriste. Séduit par la découverte d'un univers où richesse, art et beauté semblent se conjuguer, va-t-il se consacrer à son amour pour la princesse ? Ou se résoudre à commettre l'assassinat politique auquel il s'est engagé ? Paru en 1886, voici le grand roman politique de Henry James : à la manière des naturalistes français, le romancier se plonge dans l'étude des milieux déshérités et des différentes idéologies sociales de son temps, afin de voir ce qui se trame "sous la vaste surface de la suffisance bourgeoise" . A la fois idéaliste et indécis, tiraillé entre ses origines, ses convictions et son amour, Hyacinth tente de s'inventer un destin. Il avance obstinément au fond d'une impasse... une arme à la main.

02/2020

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Fantastique

Le tour d'écrou

Le huis clos d'une vieille demeure dans la campagne anglaise. Les lumières et les ombres d'un été basculant vers l'automne. Dans le parc, quatre silhouettes - l'intendante de la maison, deux enfants nimbés de toute la grâce de l'innocence, l'institutrice à qui les a confiés un tuteur désinvolte et lointain. Quatre... ou six ? Que sont Quint et Miss Jessel ? Les fantômes de serviteurs dépravés qui veulent attirer dans leurs rets les chérubins envoûtés ? Ou les fantasmes d'une jeune fille aux rêveries nourries de romanesque désuet ? De la littérature, Borgès disait que c'est "un jardin aux sentiers qui bifurquent" . Le Tour d'écrou n'en a pas fini d'égarer ses lecteurs. Traduction, préface, notes et dossier de Monique Nemer.

12/2019

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Littérature anglo-saxonne

Portrait de femme

Belle, libre, intelligente, Isabel n'en reste pas moins orgueilleuse et naïve. Cette Américaine en mal d'aventure va découvrir la vie en accéléré sur les bords de la Tamise. Entre passion et confusion des sentiments, elle entame un voyage initiatique dans la haute société de la fin du XIXe siècle. Parcours intemporel et tragique, Portrait de femme est le monument d'Henry James.

08/2019

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Littérature anglo-saxonne

L'âge difficile

Né en 1843 à New York, non loin de Washington Square, Henry James effectue de longs séjours en Europe avant de quitter définitivement les Etats-Unis, à l'âge de trente-deux ans, pour s'installer à Londres où il mourra en 1916. Les conflits de points de vue entre l'Ancien et le Nouveau Monde lui inspirent le thème cosmopolite de ses premiers romans : L'Américain, Daisy Miller, Les Bostoniens, mais son art de romancier atteindra sa véritable mesure avec les chefs-d'oeuvre de la maturité, dont notamment Ce que savait Maisie (1879), Les Ailes de la colombe (1902) ou Les Ambassadeurs (1903). Ecrivain de l'introspection, ami de Flaubert, Maupassant et Tourgueniev, Henry James est considéré comme l'un des précurseurs du roman moderne.

06/2019

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Littérature anglo-saxonne

Les papiers d'Aspern

"Son art du récit tient à la fois du coup de théâtre et de l'enquête à suspense". Télérama "Elle pourrait mourir la semaine prochaine, elle pourrait mourir demain : alors je pourrais m'emparer de ses papiers". Critique sans scrupules, le Narrateur découvre que Juliana Bordereau, ancienne maîtresse du poète Jeffrey Aspern, vit recluse avec sa nièce Tita dans un palais vénitien délabré. Certain qu'elle a conservé des papiers intimes de son amant décédé soixante ans plus tôt, il invente, afin de s'en emparer, un stratagème meurtrier qui se retournera contre lui. L'adaptation théâtrale de Jean Pavans a été la base du scénario anglais du film de Julien Landais, The Aspern Papers, avec Vanessa Redgrave, Joely Richardson et Jonathan Rhys-Meyers. Henry James (1843-1916) est reconnu comme le grand maître du suspense psychologique. Son oeuvre admirable comprend romans, nouvelles, essais, récits de voyage... Chef-d'oeuvre de construction dramatique, Les Papiers d'Aspern forment également son plus célèbre hommage à la magie de Venise.

08/2018

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Littérature anglo-saxonne

Le motif dans le tapis

Un soir, l'écrivain Hugh Vereker fait une révélation à un critique littéraire. Son oeuvre tout entière serait traversée et guidée par une "chose particulière" qui, bien qu'elle y soit "contenue aussi concrètement qu'un oiseau dans une cage", n'aurait jamais été aperçue. C'est pourtant elle, explique-t-il, qui "commande chaque ligne", "choisit chaque mot", "met le point sur chaque i", "place chaque virgule" ! Le jeune critique ne cessera dès lors de chercher, désespérément, cet énigmatique oiseau, ce motif caché... Une fascinante méditation sur la lecture par l'auteur du Tour d'écrou.

01/2018

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Littérature anglo-saxonne

Les papiers de Jeffrey Aspern

Critique littéraire passionné, le narrateur est prêt à tout pour s'emparer de mystérieuses lettres que le célèbre poète américain Jeffrey Aspern aurait laissées à sa maîtresse, Juliana Bordereau. Se faisant passer pour un écrivain épris de nature qui serait tombé amoureux de leur petit jardin abandonné, il parvient à s'immiscer dans le palazzo vénitien décati où vivent la vieille demoiselle et sa nièce, Miss Tina. Une fois dans la place, il saura bien trouver un moyen de mettre la main sur ces précieux papiers...

01/2018

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Littérature anglo-saxonne

Portraits de femmes

Le chef-d'oeuvre qu'est Daisy Miller, qui ouvre le présent recueil, a tout de suite été une sorte de best-seller. Daisy est l'archétype de l'aguicheuse ravissante et innocente, victime du scandale qu'elle provoque malgré elle, à Rome, dans une société corrompue dont elle veut ignorer les règles. Irrité par le succès immédiat de son personnage, James a créé en contrepartie des Daisy calculatrices voire prédatrices comme par exemple Pandora ou Miss Gunton of Poughkeepsie. Sont groupés ici d'autres délicieux portraits qui révèlent toute l'évolution de son attitude envers les jeunes femmes. James avait en lui une composante puissamment féminine, de sorte qu'il s'est senti d'abord en empathie avec les femmes, avec leur sensibilité faisant d'elles des victimes conscientes ou naïves de la froideur ou du cynisme des hommes et des moeurs ; puis il est passé à une espèce d'effroi devant leur pouvoir sexuel sur les hommes. Ce volume contient les nouvelles : Daisy Miller, 1878 ; Pandora, 1884 ; Les Raisons de Georgina, 1884 ; Louisa Pallant, 1888 ; Le Chaperon, 1891 ; Les Lunettes 1896 ; Miss Gunton of Poughkeepsie, 1900 ; Mrs Medwin, 1901 ; Julia Bride, 1908 ; Mora Montravers 1909.

09/2016

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Littérature anglo-saxonne

La coupe d'or

Au début des années 1900, au mois d'août, alors que la chaleur accable Londres, le destin d'un prince italien dépourvu de richesse vient d'être scellé. Son mariage avec Maggie Verver, une riche héritière américaine, aura lieu dans quelques jours. Le prince est satisfait de ses fiançailles et trouve sa fiancée charmante. Naïve, mais absolument charmante, et gentille. Maggie est la fille d'Adam Verver, un riche financier qui parcourt le Vieux Monde à la recherche d'œuvres d'art. Ils ont à présent élu domicile dans la capitale britannique. Charlotte Stant, une Américaine sans fortune qui n'est toujours pas mariée, vient d'arriver à Londres pour assister au mariage de Maggie, son amie. Le prince et Charlotte ont autrefois été amants, mais voyant qu'il n'y avait rien à espérer (autrement dit qu'ils étaient tous deux sans argent), ils ont renoncé l'un à l'autre. Peu après son mariage avec le prince, Maggie persuade son père d'épouser Charlotte. Malgré cette nouvelle union, les anciens amants sortent de plus en plus souvent ensemble dans la société londonienne, délaissés par le père et la fille trop occupés à alimenter leur collection d'art. Maggie finit par avoir des soupçons sur la relation entre son mari et sa belle-mère. C'est alors qu'un jour, elle achète – par hasard – la fameuse coupe d'or. Pris de remords de l'avoir vendue au-delà de sa valeur, le marchand se rend chez elle pour l'informer d'une fêlure dans le cristal. Il aperçoit alors une photographie du prince et de Charlotte et lui raconte qu'ils ont failli acheter la coupe quelque temps plus tôt. Maggie est dès lors convaincue de l'infidélité de son mari. La jeune épouse, douce de caractère, naïve en apparence, va alors se révéler d'un tempérament d'acier et fine diplomate, pour tenter de sauver son mariage et d'éloigner Charlotte. Ce chef-d'œuvre de Henry James sur le mariage et l'adultère explore les relations entre une fille et son père et leurs époux et épouse respectifs.

09/2016

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Littérature anglo-saxonne

Voyage en France

Dans Voyage en France, Henry James raconte son " petit tour en France " de 1877. Ces récits, parus dans The Atlantic Journal en 1884 et publiés seulement un siècle plus tard dans l'hexagone, ne composent pas un véritable guide, mais rentrent dans la tradition des journaux de voyage français tels ceux de Stendhal, Mérimée ou Flaubert. Henry James, lors de son périple, s'est attardé d'abord à Tours, pour se diriger par la suite vers le Mans, Nantes et, plus tard, le Sud, où il visite Bordeaux, Toulouse, Arles et Carcassonne, avant de terminer par la Bourgogne. En s'arrêtant à plusieurs reprises sur des détails historiques, Henry James décrit les lieux qu'il visite dans une prose raffinée, proposant une réflexion permanente entre passé et présent et décrivant les monuments à une époque où le tourisme de masse n'existait pas et où l'on pouvait apprécier toute leur beauté dans leur cadre original.

05/2016

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Littérature anglo-saxonne

Un portrait de femme et autres romans

"Lire Mr. James", disait l'un de ses contemporains, "c'est faire l'expérience d'un plaisir spirituel léger et continu. C'est être intellectuellement émoustillé". James avait renié sa première tentative romanesque, Le Regard aux aguets, qui date de 1871. Mais quelques années lui suffirent pour devenir un maître. Les quatre ouvrages réunis dans ce volume donnent la pleine mesure de cet accomplissement. "L'éblouissante agilité mentale" de James transparaît dès Roderick Hudson (1875), qui relève déjà du "thème international". Tout en se dégageant de "la grande ombre de Balzac", l'histoire tragique de la chute de Hudson, sculpteur américain emmené à Rome par un mécène devenu son ami, doit encore beaucoup au mode allégorique dont Hawthorne avait fait sa marque de fabrique. Trois ans plus tard, Les Européens plonge le lecteur dans une comédie humaine aiguisée par le tranchant de l'ironie. Toujours sous le signe des échanges transatlantiques, mais en un mouvement inverse à celui du "Grand Tour", deux Américains européanisés regagnent leur pays d'origine pour nouer des liens (intéressés) avec leurs cousins de Nouvelle-Angleterre. Dans cette pastorale ironique, le choc des cultures entre la séduisante baronne Münster, son frère artiste et bohème, et leurs parents puritains donne lieu à des scènes où l'humour le dispute au sérieux. Les romans de James ne cessent de poser de manière complexe et ambiguë la question des rapports entre Europe et Amérique. Le thème international est au second plan dans Washington Square (1880) dont l'action se déroule majoritairement à New York, et qui offre déjà un portrait de femme paradoxal et poignant, celui d'une héroïne à l'avenir brisé par les atermoiements d'un chasseur de dot et la lucidité cruelle d'un père déterminé à l'en protéger. Mais l'exploration des parcours transatlantiques reprend avec Un portrait de femme (1881). Farouchement attachée à son indépendance, Isabel Archer quitte les Etats-Unis et fait son éducation sentimentale en Angleterre, puis en Italie. Lorsqu'il aborde ce roman, qui sera plus ample que les précédents, James a assimilé les leçons de Jane Austen, Balzac, George Eliot, Hawthorne ou Tourgueniev. Salué à sa parution comme un chef-d'oeuvre, le livre déconcerta pourtant. Peu de critiques mesurèrent la complexité de ce "monument littéraire" érigé autour de la figure d'une "jeune fille affrontant sa destinée" - architecture où l'entrecroisement des points de vue, le réseau des images et les modulations de la voix cernent au plus près le véritable sujet : le déploiement secret d'une conscience née de l'expérience même du désastre, de l'erreur et du malheur. Chez James, les héroïnes éprises de liberté payent toujours leurs illusions au prix fort - celui du renoncement et de la douleur.

02/2016

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Lectures bilingues

Daisy Miller

La jeune Daisy Miller voyage à travers l'Europe. Elle est belle, riche, excentrique et rebelle aux conventions sociales. Mise à l'écart par la bonne société américaine en exil, elle finira par payer très cher son insouciance et sa désinvolture. Un inoubliable portrait de femme.

02/2016

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Littérature anglo-saxonne

Le siège de Londres et autres nouvelles

Voici trois longues nouvelles de Henry James datant de la première période majeure, dite «internationale», qui correspond à l'installation définitive de l'auteur à Londres. Le Siège de Londres (1883) met en scène une aventurière américaine originaire de Californie, qui fortune faite grâce à ses nombreux divorces, part à la chasse au mari dans les hautes sociétés européennes. Madame de Mauves (1874) raconte l'histoire d'un mariage mal assorti entre une Américaine vertueuse, Euphémia de Mauves et un aristocrate parisien dépravé. Lady Barberina (1884) campe un autre couple, celui de Jackson Lemon, un riche médecin américain marié à l'aristocrate et très britannique lady Barberina Clement qui à New York s'ennuie à mourir. Là encore, Henry James excelle à peintre les minauderies de la société américaine et la férocité de l'aristocratie anglaise qui éduque les jeunes filles comme on dresse les purs-sangs. Pour les vendre.

01/2016

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Littérature anglo-saxonne

La tour d'ivoire

Au début du XXe siècle, en plein surgissement de l'énorme puissance financière des Etats-Unis, un jeune américain européanisé est rappelé au pays natal par un oncle mourant qui lui lègue son immense fortune. Désemparé par un monde cupide dont les règles lui sont étrangères, l'absent de retour se trouve pris au piège par son propre héritage, et soumis aux manigances cyniques et sentimentales d'amis d'enfance retrouvés. Conçu dès 1909, publié en 1917 – un an après sa mort –, «La Tour d'ivoire »est le dernier "grand roman américain" de Henry James, destiné à faire pendant à La Coupe d'or en sondant "les choses noires" qui se cachent derrière l'éclat de la vie des riches.

01/2016

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Littérature anglo-saxonne

Mémoires d'un jeune garçon

Jamais traduit en français, difficile même à trouver en Angleterre, où il était resté longtemps indisponible, ce récit autobiographique constitue pourtant l'une des clés essentielles de Henry James où l'art du maître atteint des sommets d'analyse et de subtilité psychologique tout à fait extraordinaires. On y découvre un Henry James inattendu, jeune flâneur épris de rêveries sensuelles, de visions et de réverbérations aperçues comme au travers d'une boule de cristal et qui recouvrent ses années d'enfance et d'adolescence jusqu'à l'âge de 15 ans.

01/2016

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Littérature anglo-saxonne

Carnets

Pendant plus de trente ans - de 1878 à 1911 -, Henry James a tenu des carnets dans lesquels il a consigné la vie de son oeuvre : invention de sujets, genèse des histoires, résumés, projets, mais aussi interrogations et doutes. Véritable laboratoire pour celui qui affirme : "Impossible de rien faire de valable en art ou en littérature sans idées générales". Ces pages, qui constituent un extraordinaire document sur la création littéraire, se lisent comme autant d'histoires courtes, de romans possibles, de saynètes vivantes. Un livre rare, qui montre qu'Henry James à révolutionné la pratique du roman par une réflexion sur sa forme et par l'invention de techniques nouvelles : en renonçant au romanesque superficiel pour descendre dans les profondeurs du coeur.

01/2016

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Lectures graduées

The Turn of the Screw

L'histoire de deux enfants que viennent hanter des fantômes dépravés, qui se jouent de leur innocence. La nouvelle est proposée dans la langue originale accompagnée de commentaires et de notes explicatives en français : grammaire, vocabulaire, analyse stylistique. Avec une présentation de l'auteur et de l'oeuvre et une analyse du contexte et des personnages.

06/2015

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Littérature anglo-saxonne

Les Dépouilles de Poynton

Henry James, Les Dépouilles de Poynton Traduit de l'anglais par Simone David Mrs. Gereth a consacré son existence à réunir des oeuvres d'art incomparables pour orner son manoir de Poynton, devenu célèbre dans toute l'Angleterre. Quand son fils et unique héritier décide de se marier, elle se voit contrainte de lui céder sa demeure, ce à quoi elle pourrait se résigner si le brave garçon, au coeur d'or mais sans grand discernement, n'avait choisi pour épouse une parvenue au goût résolument vulgaire Laisser l'oeuvre de sa vie aux mains d'une béotienne est un supplice pour la machiavélique Mrs. Gereth, d'autant qu'elle est certaine d'avoir trouvé pour son fils - et pour ses collections - la compagne idéale en la personne de Fleda Vetch, belle jeune femme désargentée. . Publié en 1897, la même année que Ce que savait Maisie, Les Dépouilles de Poynton s'inscrit dans la lignée des grands chefs-d'oeuvre d'Henry James.

06/2015

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Littérature anglo-saxonne

L'âge difficile

Ecrivain iconoclaste, subtil observateur des petits bonheurs et curiosités de la vie, Denis Grozdanovitch pose son oeil érudit sur Henry James. Nanda fait son entrée dans le "salon" de sa mère. Cette dernière, séduisante et égoïste, espérait trouver à sa fille l'indispensable mari, mais la jeune fille signe sa perte pour avoir eu en sa possession le livre interdit, objet de scandale dont tout le monde parle. Ni tout à fait enfant, ni tout à fait adulte, Nanda emprunte les sentiers de l'âge difficile pour déjouer les roueries que lui réserve le monde. Il n'est pas rare de croiser la figure d'auteurs aimés dans l'oeuvre de Denis Grozdanovitch. Henry James fait partie de ces écrivains à la rencontre desquels il nous convie. Quelle meilleure invitation pour savourer l'art du monumental Henry James ?

02/2015

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Littérature anglo-saxonne

Le fantôme locataire

Qu'une maison puisse être hantée, c'est une affaire entendue. Mais la ferme du capitaine Diamond n'est pas seulement hantée, mais bien louée, moyennant monnaie sonnante et trébuchante, par le fantôme de sa propre fille ! Que s'est-il vraiment passé lors de la mort mystérieuse de la jeune femme, survenue après une violente dispute avec son père ? Pourquoi son corps n'a-t-il jamais été retrouvé ? Dans ces deux étranges histoires de revenants, Henry James nous fait tour à tour sourire et frissonner.

01/2015

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Littérature anglo-saxonne

Washington Square

New-York, milieu du XIXe siècle. Catherine Sloper est une jeune fille sans grande beauté et à l'esprit simple, mais elle est l'unique héritière du docteur Sloper qui a acquis une fortune importante. Lors d'un bal, elle rencontre le beau Morris Townsend. Il la courtise, elle tombe amoureuse et jure de l'épouser... Mais tiendra-t-elle son engagement, contre l'avis de son père qui menace de la déshériter, et le jeune homme est-il vraiment sincère ? Amour, argent et faux-semblants ; Washington Square, publié en 1881, dresse le portrait d'une société figée à l'aube d'une ère nouvelle.

01/2015

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Littérature anglo-saxonne

Le Motif dans le tapis ; la Bête dans la jungle

Comment faire d'une énigme le principe même d'un récit ? Dans Le Motif dans le tapis, Henry James met en scène un critique littéraire qui consacre sa vie à la recherche du secret que le romancier Hugh Vereker l'invite à déchiffrer dans son oeuvre. L'obsession du narrateur gagne, tel un virus, le lecteur qui, à son tour, se passionne pour cette quête peut-être insensée. Quant à la nouvelle La Bête dans la jungle, elle raconte la destinée singulière d'un homme pétrifié par la conviction qu'un sort mystérieux lui est réservé... Diaboliquement efficaces, ces deux récits anticipent et détournent les codes du roman policier : le lecteur y est chaque fois impliqué dans une enquête qui met à l'épreuve ses propres certitudes, ébranle sa conception de la littérature et - pour James, cela revient au même - de la vie.

01/2015

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Correspondance

Lettres du Palazzo Barbaro

A partir de 1887, Henri James est l'invité du couple Curtis, des bostoniens fortunés qui viennent d'acquérir le Palazzo Barbaro à Venise pour le restaurer et l'aménager. Vaste palais aux fenêtres gothiques, planté au bord du Grand Canal (Que James appelle le "Canalzzo"), sur la rive droite, à deux pas de l'Accademia, cette demeure joue un rôle extraordinaire auprès de la communauté d'expatriés : écrivains, artistes, poètes, musiciens. Ici le poète anglais Robert Browing a lu sa poésie, John Singer Sargent y a peint. Cette correspondance vénitienne couvre la période 1869-1907 et dévoile des pans importants de l'inspiration de James pour trois de ses oeuvres majeures : Les Ailes de la colombe, Les Papiers d'Aspern et Heures italiennes. Adressées à de nombreux correspondants, elles restituent l'atmosphère du palais et reflètent le regard personnel d'un écrivain sur son art et sur la société vénitienne dont il fut l'un des plus brillants observateurs. Les amateurs de Henri James y retrouveront toute la saveur de ses romans et nouvelles.

10/2014

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Littérature anglo-saxonne

Les ambassadeurs

".Bref, toute l'affaire se résume à la déclaration irrépressible de Lambert Strether au petit Bilham, un dimanche après-midi, dans le jardin de Gloriani [...] : "Vivez autant que vous le pouvez ; c'est une erreur de ne pas le faire. Peu importe vraiment ce que vous faites en particulier, du moment " vous avez votre vie. Si on n'a pas eu cela, qu'a-t-on eu ? Je suis vieux- trop vieux en tout cas pour ce que je vois. Ce qu'on perd, .on le ne vous trompez pas là-dessus. Cependant, on a l'illusion de la liberté par conséquent, ne soyez pas, comme moi, dénué du souvenir de illusion. J'étais, au moment venu, soit trop stupide soit trop intelligent : l'avoir, et maintenant je suis un cas de réaction contre cette erreur. Fait s ce que vous voulez, tant que vous ne faites pas mon erreur. Car c'était une erreur. Vivez, vivez !" Henry James, Préface à l'édition de 19019.

10/2014

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Littérature anglo-saxonne

Le Tour d'écrou

Le huis clos d'une vieille demeure dans la campagne anglaise. Les lumières et les ombres d'un été basculant vers l'automne. Dans le parc, quatre silhouettes - l'intendante de la maison, deux enfants nimbés de toute la grâce de l'innocence, l'institutrice à qui les a confiés un tuteur désinvolte et lointain. Quatre... ou six ? Que sont Quint et Miss Jessel ? Les fantômes de serviteurs dépravés qui veulent attirer dans leurs rets les chérubins envoûtés ? Ou les fantasmes d'une jeune fille aux rêveries nourries de romanesque désuet ? De la littérature, Borgès disait que c'est "un jardin aux sentiers qui bifurquent" . Le Tour d'écrou n'en a pas fini d'égarer ses lecteurs. Traduction, préface, notes et dossier de Monique Nemer.

02/2014

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Littérature anglo-saxonne

La coupe d'or

La Coupe d’or (1904) met en scène un quatuor. Le financier américain Adam Verver écume la vieille Europe avec sa fille Maggie afin d’acheter des œuvres d’art. Parmi ses acquisitions, figure en quelque sorte le prince romain Amerigo, destiné à épouser Maggie. À Londres, où doit avoir lieu le mariage, Amerigo retrouve Charlotte Stant, une aventurière américaine qui a été sa maîtresse. Les retrouvailles de Charlotte et d’Amerigo se font chez des amis communs et ensemble, ils se rendent chez un antiquaire, afin que Charlotte y trouve un cadeau de mariage pour son amie Maggie. Son choix se porte sur une coupe de cristal, mais le futur mari s’oppose à l’achat, estimant que le cristal est fêlé, quoique la fêlure (la fêlure du mariage doré qui s’annonce) soit invisible. Après son union avec Maggie, Amerigo renoue avec son ancienne maîtresse en une relation adultère, facilitée du fait qu'Adam Verver, avec l'approbation et même les encouragements de sa fille, a de son côté épousé Charlotte. Ainsi, l’intimité de Maggie reste plus grande avec son père. Un hasard néanmoins l’informe de l'histoire de la coupe d’or, et elle soupçonne alors l’adultère. Sa décision est d’acheter la coupe pour la détruire et de convaincre son père de partir avec Charlotte pour l'Amérique, afin qu’elle-même reste seule en Europe avec son époux.

09/2013

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Littérature anglo-saxonne

La Maison natale et autres nouvelles

Le gardien d'une illustre maison désabusé par l'ineptie des hommes, un jeune couple pris d'une passion mortelle, un romancier en mal d'estime, un majordome ou encore une entremetteuse mondaine font de La Maison Natale et autres nouvelles une galerie de portraits savoureux où les personnages sont souvent rattrapés par la réalité, médiocre ou misérable, de leur condition. Explorant à la perfection les cheminements imperceptibles des êtres, la complexité de leur conscience et de leurs secrets, ce recueil rend compte de la prose minutieuse, parfois placée sous le sceau de l'étrangeté, d'Henry James. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers, ancrés entre la vieille Europe et l'Amérique, où les héros n'existent réellement que par le rôle qu'ils jouent dans la société.

03/2013

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Littérature anglo-saxonne

Maud-Evelyn

Après avoir refusé la demande en mariage de Marmaduke, la jeune Lavinia est prise de regrets. De son côté, le jeune homme décide de partir en Suisse, où il rencontre Mr et Mrs Dedrick, avec lesquels il va poursuivre son voyage et qu'il ne quittera plus. Peu à peu, le mystère de cette étrange amitié se dissipe : Marmaduke est tombé sous le charme de leur fille, Maud-Evelyn, morte quinze ans plus tôt... Dans la nouvelle La Mort du lion, Henry James dresse une critique acerbe de la bourgeoisie britannique de la fin du XIXe siècle.

03/2013

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Littérature anglo-saxonne

Heures anglaises

Les Heures Anglaises ont été publiées par Henry James en 1905. Il a organisé lui-même le volume, Londres, campagne, villes épiscopales, etc. datant de 1872 à 1901.Sur les seize articles qui composent les Heures anglaises, douze datent des année 1870, époque de découverte pour ainsi dire touristique, avec quelques exaltations (fortement teintées, il est vrai, de distance et d’ironie) devant le pittoresque, et certaines considérations sur les caractéristiques supérieures de la « race » anglosaxonne. Les deux derniers chapitres se situent sur l’autre bord de l’abîme des années 1880 et 1890, une période londonienne traîtresse pour ses ambitions de gloire (et de revenus) littéraires. Il s’installe dans le Sussex, à Rye, afin de s’isoler, s’enfermer, en tête à tête quotidien exclusif avec son oeuvre. Et ainsi, le texte sûrement le plus synthétique, et le plus symptomatique, est le plus tardif: c’est Winchelsea, Rye, et Denis Duval, sur le roman posthume inachevé de Thackeray, paru en 1864, un an après sa disparition. Le héros éponyme, retiré à Winchelsea, ville voisine de Rye, y récapitule sa vie, ou du moins se lance à la poursuite de la récapitulation de sa vie, sans qu’elle aboutisse, puisque la mort de l’auteur l’a interrompue. James, alors, y trouve le prétexte de se livrer à d'admirables exercices d'introspection littéraire.

10/2012

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Littérature anglo-saxonne

La Seconde Chance

C'est pour vos erreurs que je vous admire.

05/2012

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes

Coffret de deux volumes vendus ensemble

09/2011

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes

Bien au-delà des années dites "d'apprentissage", Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : "Ecrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure". En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un "triomphe de concision vigoureuse et vivante", d'un "pouls ou rythme très bref", d'"un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive". Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : "Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions". D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, "tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable".

09/2011

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes

Bien au-delà des années dites "d'apprentissage", Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : « Ecrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure ». En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un « triomphe de concision vigoureuse et vivante », d'un « pouls ou rythme très bref », d'« un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive ». Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : « Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions ». D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, « tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable ».

09/2011

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Littérature anglo-saxonne

Le siège de Londres et cinq autres nouvelles

« Nul doute que j'avais une prescience mystique du goût que je prendrais un jour pour la ténébreuse Babylone moderne » écrit Henry James en se souvenant de son premier séjour à Londres, datant de 1869. Si l'Italie est pour lui « une belle nymphe débraillée », son deuxième amour le porte vers cette « brave matrone mariée » qu'est l'Angleterre, et dont il épouse le mode de vie. L'Angleterre est pour James la terre d'une sorte de poésie des mœurs, de personnages élégants et délicats avec leur vive sensibilité vibrant sous une réserve courtoise, et aussi leur snobisme archaïque et menacé. Et puis c'est bien sûr le pays de sa langue et de sa carrière littéraire, ses œuvres y étant publiées, tout en l'étant simultanément aux États-Unis. Son influence sera considérable sur toute une jeune génération anglaise du début du XXe siècle, dont d'une certaine manière Virginia Woolf. Ce volume comprend : Un pèlerin passionné, Un épisode international, Le Siège de Londres, Lady Barberina, Une vie à Londres, Les Mariages.

06/2011

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Littérature anglo-saxonne

Les deux visages

Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1884 et 1910, Henry James n'en finit pas d'explorer les profondeurs de la psychologie humaine. Obsédé par les rapports invisibles qui unissent les êtres, il met au jour, inlassablement, les manipulations et les cruautés que ces derniers exercent les uns sur les autres. Parents étouffants dans L'Auteur de "Beltraffio" , mépris conduisant à l'exclusion dans Le Château de Fordham comme dans Les Deux Visages, rumeur impitoyable ravageant deux veuves dans L'Humiliation des Northmore : partout, les tensions semblent aboutir à la destruction. Mais des deux visages, celui des apparences et celui de la vérité, c'est le second que dévoile le style ample d'un auteur pour qui l'oeuvre d'art est la seule échappatoire possible, et qui paraît avoir "vécu, aimé, maudit, pataugé, joui, souffert, et, avec l'appétit d'un géant, avoir avalé l'ensemble" (Virginia Woolf).

06/2011

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Littérature anglo-saxonne

Daisy Miller - Les ailes de la colombe - Les ambassadeurs

Henry James (1843-1916) s'impose aujourd'hui comme l'un des quelques maîtres qui ont renouvelé le roman au cours des cent dernières années. A la recherche, comme Rimbaud ou Proust, de la " vraie vie ", il ne voit de salut que dans l'intensité intérieure, dans la liberté et l'authenticité des consciences, dont il révèle avec une acuité inégalée la complexité mouvante, le cheminement imperceptible, la prise de distance à l'égard d'une société mortifère. Accueillir la richesse du Inonde, prolonger la magie des rencontres heureuses, aimer pour rien : voilà l'invitation passionnée d'un romancier dont on n'évoque trop souvent que l'exceptionnelle maîtrise de l'art du récit. La nouvelle et les deux romans réunis ici illustrent tous trois le " thème international " de James : l'Amérique y rencontre l'Europe. L'action se déroule dans ces lieux envoûtants que représentaient pour l'artiste les métropoles de la culture : Rompe, Paris, Londres, Venise. De la simplicité de Daisy Miller, courte histoire aussi frêle que fraîche, qui assura la renommée de l'écrivain, à la virtuosité technique des romans, le lecteur pourra suivre l'affirmation éclatante d'un talent. James considérait Les Ambassadeurs comme son oeuvre la plus réussie, et le livre a effectivement pris place sur le même rayon qu'A la recherche du temps perdu de Proust ou Ulysse de Joyce. Mais sur ce prestigieux rayon figurent aussi Les Ailes de la colombe, dont la richesse symbolique - empruntée à la Bible, à Tristan et Yseut... - séduira peut-être davantage encore.

03/2011

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Biographies

Théophile Gautier

Fin connaisseur de la littérature française, qu’il a pratiqué depuis l’enfance, le grand romancier américain Henry James (1843-1916) a consacré cinq articles à l’oeuvre de Théophile Gautier (1811-1872), dont on célèbre en 2011 le bicentenaire de la naissance. Le rapport du maître très subtil de la psychologie romanesque fin de siècle à l’auteur du Capitaine Fracasse est surprenant : en principe, les deux écrivains n’ont rien en commun. Mais James est attiré par l’écriture descriptive de Gautier, pas son attention exclusive au monde matériel, par son esthétisme outrancier. S’il est troublé par la manière trop libre dont Gautier aborde la sexualité, et choqué par son indifférence aux problèmes moraux, James est charmé par son écriture « parfaite », par son goût exquis et sûr, par sa « capacité picturale ». Ecrits entre 1869 et 1875, par un romancier encore débutant, ces textes jamais traduits en français intéresseront également les lecteurs de James et de Gautier, et tous ceux qui s’interrogent sur l’évolution de la littérature entre deux siècles.

01/2011

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Critique

La situation littéraire actuelle en France

Dès son adolescence aux Etats-Unis, Henry James a été un lecteur passionné de littérature française. Sa découverte de Balzac, " notre maître à tous ", fut décisive dans sa formation personnelle de romancier majeur. À Paris. en 1876, il fréquenta le cercle de Flaubert, le glorieux aîné. Il y rencontra Zola, son exact contemporain, et Maupassant, de peu son cadet. Examiner leurs méthodes et leurs oeuvres, et en général suivre de près les parutions des auteurs français, ce fut pour lui un moyen surtout de mieux définir ses propres principes, soit par adhésion, soit le plus soutient par opposition. Nous ayons choisi, sur Balzac, sur Haubert, sur Zola, sur Maupassant. et sur Dumas fils, d'importants articles que James écrivit au tournant du XXe siècle. C'est en cette période que se dessina dans ses propres ouvrages une " troisième manière " annonciatrice de directions nouvelles. faisant de lui un des grands novateurs de la littérature mondiale.

10/2010

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Littérature anglo-saxonne

Les ambassadeurs

" Bref, toute l'affaire se résume à la déclaration irrépressible de Lambert Strether au petit Bilham, un dimanche après-midi, dans le jardin de Gloriani [...] : "Vivez autant que vous, le pouvez ; c'est une erreur de ne pas le faire. Peu importe vraiment ce que vous faites en particulier, du moment que vous avez votre vie. Si on n'a pas eu cela, qu'a-t-on eu ? Je suis ; vieux... trop vieux en tout cas pour ce que je vois. Ce qu'on perd, on le perd ; ne vous trompez pas là-dessus. Cependant, on a l'illusion de la liberté ; par conséquent, ne soyez, pas, comme moi, dénué du souvenir de cette illusion. J'étais, au moment venu, soit trop stupide soit trop intelligent pour l'avoir, et maintenant je suis un cas de réaction contre cette erreur. Faites ce que vous voulez, tant que vous ne faites pas mon erreur. Car c'était une erreur. Vivez, vivez ! "

10/2010

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Littérature anglo-saxonne

La maîtresse de M. Briseux et sept autres nouvelles

La France a été une référence majeure pour Henry James durant toute sa carrière. Il y fait son premier voyage hors des États-Unis, avec ses parents, à l'âge de deux ans. Il y retourne à treize ans, acquérant ainsi une parfaite connaissance du français. Puis il séjourne un an à Paris, en 1875, avant de s'installer dé?nitivement à Londres. La France, pour lui, est le territoire des mœurs libres entre hommes et femmes, qui le séduisent tout en choquant sa nature puritaine. Sa toute première nouvelle, Une tragédie de l'erreur, est une sorte de comédie noire, se déroulant au Havre, autour d'une femme adultère et criminelle. Même s'il s'est souvent irrité que le sujet romanesque français par excellence soit l'adultère, la position de James à l'égard de l'« immoralité » des Français a changé au cours de sa vie, et il a ?ni par voir plus de dureté et même de cruauté dans la rigidité moraliste américaine. Une tragédie de l'erreur, 1864 ; Gabrielle de Bergerac, 1869 ; La Maîtresse de M. Briseux, 1873 ; Madame de Mauves, 1874 ; Quatre rencontres, 1877 ; Rose-Agathe, 1878 ; Mrs Temperly, 1887 ; Collaboration, 1892.

10/2010

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Littérature anglo-saxonne

Le motif dans le tapis

Après que le maître lui eut révélé l'existence d'un " motif " dans son oeuvre, un jeune critique littéraire londonien n'a de cesse que de relever le défi, d'élucider le mystère. La quête inlassable du " tuyau " qui permettrait de comprendre le sens profond de l'oeuvre du grand Hugh Vereker se transforme bientôt en une véritable obsession, pour lui, pour son ami Corvick, critique lui aussi et pour la jeune femme de celui-ci. S'ensuit un enchaînement extraordinaire d'événements, de voyages et de péripéties, conséquences d'une enquête quasi policière... C'est à vrai dire une brillante variation sur la lecture et sur le rôle de la critique que cette énigme littéraire mise en scène par Henry James.

11/2009

Articles

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