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Henk Byls

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Sociologie

Rester catholique en France. L’encadrement religieux destiné aux migrants belgo-flamands du Lillois, de Paris et des campagnes françaises (1850-1960)

"Splendide famille. Le père, un gars flamand, simple, robuste - la mère profondément religieuse. Les enfants tous débordants de vie. Ils ont un tel courage, pour braver les Français avec leur conviction religieuse." Ainsi parlait le père jésuite Frans Van den Brande, l'un des aumôniers des paysans flamands du Nord de la France dans l'entre-deux-guerres. Son activité avait un objectif simple : s'assurer que les émigrés belges restassent catholiques et flamands. L'initiative n'était pas neuve. Elle s'inscrivait dans une longue tradition de l'église belge de continuer à se préoccuper du sort de leurs paroissiens qui avaient choisi d'émigrer en France. Ce qui avait commencé comme un simple encadrement religieux pour les émigrés vivant désormais à Paris ou dans la banlieue industrielle de Lille, s'étendit après la Grande Guerre aux régions rurales du Nord de la France. Le fondement de cet engagement était une méfiance profonde vis-à-vis du pays d'accueil. Rester catholique en France explore la nature et l'effet de ces initiatives sur la toile de fond de la riche histoire de la migration belge en France. Cette histoire sonne à la fois étonnante et familière, révolue et pourtant pertinente dans le débat actuel sur l'immigration. Ce travail illustre clairement comment l'étrangeté est perçue à partir de différences minimes, mais surtout comment une identité des migrants trouve forme à partir des interactions entre pays d'origine et pays de destination.

07/2019

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Autres langues

Dre hent pe hent

Ce dictionnaire simple, compact du breton moderne peut-être considéré comme un ouvrage collectif : basé sur le Brezhoneg Eeun (Breton de base) de Roparz Hemon, enrichi à partir des listes de fréquence établies par Frahsez Kervella, attentif à inclure le vocabulaire des meilleurs manuels ainsi que celui de la vie contemporaine, ce dictionnaire, environ 8.500 entrées dans chaque partie - ainsi qu'un précieux précis grammatical -, entend répondre aux besoins essentiels du lecteur et du locuteur dans la société d'aujourd'hui. C'est le compagnon indispensable aussi bien du jeune élève que de l'enthousiaste plus âgé qui a entrepris d'apprendre, ou de réapprendre, la langue bretonne. Gant ur strolladig tud hag a ra eus ar brezhoneg yezh o buhez pemdeziek eo bet savet ar geriadurig-mañ : soñjeto deus er re a zo o teskifi ar yezh, er re a oar ar yezh hag a teil dezho en em varrekaat da lenn ha da skrivañ anezhi - ur yezh eus hor c'hantved evit tud eus hor c'hantved hag, anat eo, eus ar c'hantved da zont ivez.

12/1999

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Poésie

Bals

"Un endroit étrange où sont réunis deux personnages... Ils ne se connaissent pas. Lui cherche une réalité qu'il a oubliée, elle cherche le temps, celui de l'attente. Ensemble, ils trouveront le bal et ce moment suspendu où les souvenirs se créent. Chacun se reconnaîtra dans l'autre... Pour qui, pour quoi ? On ne le saura pas... Mais le bal, lui, nous fera réapprendre la nécessité du temps perdu".

05/2019

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Théâtre

Hend. Le prince de Djerdjer

"Qui était-il ? Un Roi venu d'ailleurs, de Koukou, de Djerdjer, de Tunis... Mais quand ? Avant que les Français n'arrivent au pays. Il y a donc cent cinquante ans ? Deux siècles ? Peut-être mille ans ! On ne sait plus. A quoi ressemblait-il ? Etait-il jeune, était-il âgé ? Etait-il grand, était-il beau ? On ne sait plus. Etait-il méchant, était-il gentil ? On ne sait plus." Cette pièce de théâtre crée un imaginaire sur les fragments de l'histoire de la dynastie des Ouelkadi pour nous raconter le destin d'un Prince venu de Tunis venger son père assassiné et devenir une figure mystique pour l'éternité dans les hauteurs du Djurdjura.

06/2019

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Littérature française

Les bals

Dans un style cru, dur parfois, amusé le plus souvent, Bruno Testa nous parle d'un village du Forez de la fin des Trente Glorieuses qui n'ont pas été glorieuses pour tout le monde. Il nous dresse le portrait d'un monde ouvrier où préjugés français et italiens se mélangent allègrement, où l'usine se conjugue avec la ruralité, où garçons et filles se rencontrent en fin de semaine dans cette grande foire du sexe et de l'amour que sont les bals. Une France non identifiée sur les cartes littéraires officielles.

06/2014

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Faits de société

Entre nos lignes. Lettre à Hank

« Les années et le temps, l'absence et l'attente, les mots et toujours les mots sur le papier pour s'enlacer et pour s'aimer, bien étrange destinée que la nôtre ». Ainsi commence Entre nos lignes, l'histoire d'une relation qui s'est construite malgré la séparation, une distance infinie et un océan de différences entre deux cultures. Dans cette longue Lettre à Hank, Sandrine Ageorges-Skinner s'adresse à son mari Hank Skinner, condamné à mort en 1995 au Texas pour un triple meurtre qu'il a toujours nié avoir commis. Avec toute la force que lui insufflent son amour et son combat pour la vérité, Sandrine revisite pour lui, et avec lui, ce qui les rapproche, ce qui les divise et ce qui les rend inséparables. C'est le vécu d'un amour qui semble avoir toujours été là et ne jamais devoir finir, un amour qui s'est tissé d'une lettre à l'autre et qui n'a cessé de mûrir dans les dédales d'un combat incertain où la vie et la mort se côtoient à chaque instant. Un amour où seuls l'écriture et le regard ont le droit de se croiser. Leurs peaux ne se connaissent pas, ils ne se sont jamais touchés, jamais respirés. Au parloir, leurs yeux se rejoignent à travers une vitre à l'épreuve des balles et la voix est filtrée par un téléphone.Entre nos lignes est un bloc de béton. Peu de retours à la ligne, peu de respirations, il est coulé d'une traite, à l'image de ces centaines de lettres que Sandrine a écrites à Hank. Des lettres rédigées dans l'urgence, comme en apnée. Entre nos lignes est un livre fort, dérangeant, captivant. C'est un texte qu'on ne lâche pas. Et s'il nous arrive de sourire, c'est toujours les larmes aux yeux. Cette histoire est sidérante, cet amour est sidérant, ce pays, les États- Unis, à la fois terre de liberté et terre de barbarie, est sidérant.Les mots de Sandrine sonnent effroyablement juste et cognent fort. Depuis quinze ans, jamais elle n'a baissé les bras, jamais elle ne s'est autorisée le moindre doute, à peine, au détour d'une image de documentaire, une larme vite essuyée. Elle y croit, et elle a raison : au moment où elle met la dernière main à son texte, Hank Skinner vient d'obtenir que soient enfin réalisés les tests ADN qu'elle et lui réclamaient en vain depuis plus de dix ans.

10/2012

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