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Gilbert Simondon

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Essais

Politiques de la technicité. Corps, monde et médias avec Gilbert Simondon

Penser les médias avec Simondon conduit à déployer l'une des notions centrales de sa pensée : la technicité. Décrivant aussi bien les machines que les processus, elle permet de penser l'interaction des objets avec les gestes opératoires, de montrer l'impact environnemental de la fabrication et du fonctionnement des appareils médiatiques et d'en exhiber les enjeux sociaux, normatifs ou émancipateurs. Ce faisant, l'approche par la technicité est le moyen de décoloniser les conceptions dominantes des médias, en exposant les contraintes concrètes imposées par les modes de circulation mondiale des productions (musique, film ou vidéo, etc.) et en reconsidérant l'importance des savoirs, des réappropriations locales, des déplacements produits par l'influence réciproque entre les objets standardisés et les cultures où ils opèrent. En retour, c'est le contenu utopique de la pensée de Simondon qui se trouve révélé, une utopie fondée sur l'amitié entre les humains et les choses.

11/2022

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Philosophie

Deux leçons sur l'animal et l'homme

Comment penser les rapports entre l'animal et l'homme ? Une science de l'homme, comme la psychologie, peut-elle ne pas être en même temps une science de l'animal ? Cette question peut paraître étonnante voire insolente, mais on ne peut comprendre ce qu'est devenue la psychologie moderne et ses rapports avec la biologie sans s'éclairer du développement de la notion de vie animale, qui est solidaire de celle d'humanité. Gilbert Simondon en brosse une brève histoire, depuis l'Antiquité jusqu'au 17e siècle, où il n'évoque pas seulement les plus grandes figures de la philosophie, comme Socrate, Platon, Aristote ou Descartes, mais aussi des auteurs moins fréquentés des philosophes, saint François d'Assise, Montaigne, Bossuet ou La Fontaine. Où l'on voit que le problème des rapports de l'homme et de l'animal a des dimensions non seulement épistémologiques mais aussi éthiques, voire religieuses, et métaphysiques.

11/2020

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Histoire et Philosophiesophie

L'invention dans les techniques. Cours et conférences

La pensée de Simondon, dont Canguilhem ou Deleuze reconnurent l'importance voire l'influence, suscite depuis quelques années un regain d'intérêt. Le célèbre Cours de 1968, L'Invention et le Développement des techniques, que nous publions ici, ainsi que d'autres qui le complètent, enrichit considérablement par des illustrations et des perspectives historiques larges les analyses de l'ouvrage de 1958, Du mode d'existence des objets techniques. Il étudie l'objet technique à la fois du point de vue de sa structure et de sa fonction et du point de vue de sa genèse et de son invention. Il est possible ainsi de situer la technique par rapport au développement et à l'histoire de l'humanité et, en même temps, de faire apparaître son autonomie de principe par rapport à ses causes socio-économiques " extrinsèques ", voire son indépendance, à certaines époques, à l'égard de la science : ce n'est pas une simple application de la science. C'est l'invention qui assure l'autonomie de l'objet technique : " Les réalisations techniques apparaissent par invention " (1971). Cet énoncé est à prendre comme une thèse forte, qui exige notamment que l'on ne confonde pas l'invention avec la créativité ni la découverte, et qu'on l'étudie comme une résolution de problème. L'étude de cette " fonction du nouveau " est décisive pour comprendre le développement et l'histoire des techniques.

09/2005

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Autres philosophes

Simondon et Ortega y Gasset

Penser l'individuation ou la réalité "radicale" de la vie, implique une méthode génétique, et relève en même temps d'une démarche naturelle qui est au plus proche de la dynamique de la vie, et de la problématique perceptive. La philosophie de l'individuation peut en effet se caractériser comme un vitalisme, mais il s'agit d'un vitalisme critique, qui s'interroge sur les conditions de la connaissance réelle, dans ce qu'elle a de plus immédiat pour la conscience. C'est en ce sens que l'on peut comprendre la philosophie de Simondon, de façon post-phénoménologique. Le projet le plus général qui caractérise l'analyse ortéguienne est d'introduire les notions de vie et de valeur dans la science et les concepts sur lesquels elle s'appuie pour forger une théorie de l'Homme : le geste philosophique commun à Simondon et à Ortega consiste rigoureusement à élaborer une ontologie non-éléatique de l'Etre, à travers la notion d'ontogénèse chez le premier et de raison vitale et historique chez le second. L'enjeu est "d'apprendre à désintellectualiser le réel afin de lui être fidèle" , l'éléatisme ayant représenté "l'intellectualisation radicale de l'être... cercle qu'il est urgent de dépasser" : le fait de parler de réalité a semble-t-il trop longtemps fait l'objet de l'ontologie, c'est-à-dire d'une réification du réel en ce qu'il a d'identique, la chose étant réduite à une nature que l'esprit observe de l'extérieur, à une "res" ; or, nous dit Ortega, "ce qui nous gêne dans le naturalisme à l'heure de concevoir les phénomènes humains, ce qui les couvre face à notre esprit, ce ne sont pas les attributs secondaires des choses, des res, mais l'idée même de res fondée sur l'être identique et, en tant qu'identique, fixe, statique, prévu et donné... Le naturalisme est, à sa racine, intellectualisme, "projection du mode d'être particulier des concepts sur le réel" . Simondon dénonce de manière similaire le privilège ontologique accordé à l'individu comme être donné une fois pour toutes, de façon monolithique, en tant qu'effectif et en acte, laissant de côté l'opération et le processus d'individuation qui conduit réellement, c'est-à-dire potentiellement, à l'individu constitué ; pour les deux auteurs, il s'agit en fait, de "renoncer allègrement, courageusement, à la commodité qu'il y a à présumer que le réel est logique" , et de repenser un concept de devenir en tant qu'être, dans la perspective de cette philosophie ionienne dont l'enjeu était de "sauver les apparences" .

10/2022

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Littérature française

Gilberte

Gilberte, jeune valaisanne "montée" à Lausanne pour y travailler comme serveuse, fait la rencontre de Gilbert, pilote privé excentrique, qui cultive une allure hippie. Elle est tout de suite séduite par le personnage qui va lui faire vivre des voyages et des expériences dont elle n'a même jamais osé rêver. Elle va découvrir l'Afrique, sa magie et sa misère, pour se consacrer entièrement à une mission qui lui tiendra de plus en plus à coeur. La petite campagnarde s'avérera une maîtresse femme au destin exceptionnel dans un monde encore trop dominé par les hommes.

10/2015

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Poches Littérature internation

L'épreuve de Gilbert Pinfold

Gilbert Pinfold est romancier, marié et père de grands enfants, sujet à des crises de colère et d'hypocondrie intempestives. N'accordant que peu de confiance à son médecin, il concocte chaque jour pour soigner son âme un cocktail maison fait de somnifères et d'alcool. Sa joie de vivre soudain troublée par des inconnus, il décide de partir seul pour un grand voyage en bateau. En pleine mer, il est en proie à des hallucinations de plus en plus singulières... Evelyn Waugh disait volontiers de ce roman qu'il était son " mad book ", son livre fou. Gilbert Pinfold n'est autre que son double littéraire, saisi en plein combat contre sa schizophrénie. Ecrit avec le recul nécessaire en 1957, ce roman est drôle, étrange et loufoque - du pur humour anglais, en somme. Lisez Waugh !

09/2020

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