Gabrielle Bell

Ce concours s’adresse aux écrivains dont l’œuvre constitue un apport significatif et qui ont déjà publié au moins deux ouvrages chez un éditeur reconnu et dans les genres suivants : roman, récit, nouvelle, poésie, théâtre, littérature jeunesse, conte, essai littéraire. Au cours de cette résidence, l’écrivain boursier pourrait être invité à participer à certaines rencontres et activités publiques.

Date limite d’inscription : 23 février 2013, 17 heures.

Les candidats doivent faire parvenir un court curriculum vitae, accompagné d’une lettre expliquant leur intérêt pour cette bourse d’écriture et donnant un bref aperçu du projet qu’ils souhaitent réaliser. Ceux qui le désirent peuvent joindre un échantillon de leur travail n’excédant pas 10 pages (ne pas envoyer de livres). Compte tenu de l’isolement relatif de la résidence, il est préférable de disposer d’un véhicule motorisé pour ses déplacements. Notez également qu’il est interdit de fumer dans la maison et d’y emmener des animaux domestiques. La maison est meublée et équipée des accessoires de base, y compris une connexion à Internet

Un jury composé de trois écrivains analysera les candidatures et effectuera le choix final, sur la base des réalisations des candidats et de la qualité de leur projet d’écriture. L’UNEQ s’engage à informer rapidement les candidats de la décision du jury, mais elle ne fournira pas de commentaires.

Veuillez faire parvenir votre inscription à l’attention d’Élise Bergeron, adjointe à la Direction générale, au 3492, avenue Laval, Montréal (Québec) H2X 3C8, ou par courriel, à : e.bergeron@uneq.qc.ca.

Québec, le 6 février 2013 – De février à mai, la bibliothèque Gabrielle-Roy présente quatre soirées complètement BD grâce aux Rendez-vous de la BD! Un mercredi par mois, mordus et curieux sont invités à découvrir un nouvel aspect des coulisses de la BD. Les rencontres sont animées par Michel Giguère, professeur et critique de bande dessinée, qui reçoit des invités colorés et qui commente des pages de BD projetées sur écran.

Les Rendez-vous de la BD ont lieu à la salle Gérard-Martin, au 2e étage de la bibliothèque Gabrielle-Roy. L’entrée est gratuite.

Pourquoi on embarque? 2e partie : mise en scène, mise en séquence
Il y a précisément un an, nous avons abordé la mise en scène en termes de composition d’image, de plans, d’angles, de profondeur de champ et de hors-champ. Nous pousserons cette fois notre exploration plus loin en voyant comment s’articulent les cases les unes par rapport aux autres, comment la narration devient cette mécanique bien huilée qui fait qu’on « embarque »...

Mercredi 13 mars à 19 h

Rencontre avec Michel Falardeau et Jean-Jacques Rouger

Rencontre avec les bédéistes en résidence à Bordeaux et Québec. Devant vous et devant leurs planches projetées sur écran, ils joueront à quatre mains sur la gamme de leur parcours et de leurs expériences respectives dans les villes hôtesses de ce programme de résidence croisée en bande dessinée, qui en est à sa 6e année.

Mercredi 10 avril à 19 h

Rencontre avec un bédéiste européen

Le printemps ramène les hirondelles, les parties de sucre... et le Festival de la bande dessinée francophone de Québec. Parmi les bédéistes européens présents à cet événement, nous en recevrons un à la bibliothèque pour une causerie mêlant anecdotes et plongée au cœur du médium.

Mercredi 8 mai à 19 h
Viens voir les musiciens 2, le retour!
De 1954 à 1958, le rock fait fureur chez les jeunes avant de connaître des heures noires au tournant de la décennie. Son second souffle viendra de la vieille Angleterre. Peut-être devrions-nous parler d’ouragan... Des Beatles à Michael Jackson en passant par Hendrix et Nirvana, vivez l’histoire de la musique anglo-saxonne... sur les planches! 

Les rencontres sont d’une durée d’environ 90 minutes. La bibliothèque Gabrielle-Roy possède une vaste collection de bandes dessinées, disponibles pour la consultation sur place ou pour le prêt.

Michel Giguère œuvre dans le domaine de la bande dessinée depuis 1988. Il anime des ateliers de bande dessinée à La Maison jaune, à Québec, et collabore occasionnellement à des périodiques littéraires.

Les activités d’animation en bibliothèques sont réalisées grâce au soutien de l’Entente de développement culturel survenue entre le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec et la Ville de Québec. La programmation complète est disponible au www.bibliothequesdequebec.qc.ca, onglet Activités. 

Paris à la veille de l'Exposition Universelle. Une nouvelle de , Les repoussoirs, raconte comment un homme fit fortune en louant des femmes laides aux dames de la haute société. Leur rôle : magnifier par le contraste la beauté de celles qui les ont embauchées lors de sorties mondaines.

Elisabeth Ross donne corps à ces femmes dans un roman historique à la forme sans prétention, mais au contenu très original : Belle Epoque. Comment se sent-on lorsqu'on est un « repoussoir » et que notre estime personnelle est mise à mal pour mieux être vendue ? Comment vit-on lorsque, dormant la nuit dans les bas-fonds miséreux de Paris, on est amené de jour à jouer une comédie au sein des plus hautes sphères de la société?

Maude Pichon, la jeune héroïne du roman n'est pas « belle », contrairement à bien des figures féminines portées aux nues dans les récits pour adolescents. La jeune « repoussoir » n'est pas sans faiblesses morales et ses blessures, ses doutes ne la rendent que plus crédible. Sa quête d'indépendance et d'acceptation de soi désamorce tout sentiment de pitié au profit d'une réelle empathie. À travers Belle Epoque, l'auteure pose ainsi des questions fondamentales à l'adolescence sur la condition féminine, les inégalités sociales et plus largement sur le rapport au corps et à l'amour.

Cerise sur le gâteau, les éditions Robert Laffont ont choisi de publier la fameuse nouvelle de Zola à la suite de l'histoire d'Élisabeth Ross, bâtissant un pont agréable à traverser par les lecteurs « young adult » vers l'époque et la littérature française du 19e siècle.

Dans tous les contes, les belles-mères sont d'horribles marâtres qui font du mal aux enfants de leur nouveau mari. Cendrillon est transformée en souillon par... sa belle-mère, Blanche-neige croque la pomme empoisonnée tendue par... sa belle-mère... Bref, les belles-mères n'ont pas la cote. Et lorsque le papa de Léa annonce qu'il a une amoureuse, c'est la fin des temps! Léa sait bien que Paulette, sa nouvelle belle-mère, porte un déguisement pour cacher son nez de sorcière et qu'elle tente de la tuer dès qu'elle le peut. Mais est-ce vraiment la réalité?

Entre les collages et les mélanges de crayons et de techniques numériques, les visages se transforment et traduisent bien la peur de Léa. Quant au texte, très simple, il retranscrit avec une grande justesse les craintes injustifiées de la petite fille. Pas de doute, après avoir lu de Catherine Lepage, les préjugés s'envoleront et rejoindront le pays des contes!

Restons dans la poésie avec, cette fois, un extrait de l’œuvre de François Maynard (1582-1646). Je vous propose de relire « A une belle vieille », écrit en 1638.

Derrière ce titre se retrouve une pièce particulièrement lyrique. Le cœur du poète parle avec un forme de sincère mélancolie qui rappelle certains sonnets de Ronsard à Hélène ou encore les stances de Corneille à Marquise.