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Fabienne Yvert

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Littérature française

Papa part maman ment mémé meurt

"C'est ton père, snif, il veut s'en aller"

01/2018

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Littérature française

L'endiguement des renseignements

De 1860 à 1902, Emmeline Raymond dirige La Mode Illustrée, l'ancêtre de tous les périodiques féminins. Dans un pays qui s'enrichit à toute allure, les femmes découvrent les charmes de la bourgeoisie et les angoisses du confort. Emmeline Raymond est devenue leur mentor. Elle, qui mène de front la parution de romans en feuilleton, les chroniques habituelles et les conseils de savoir-vivre, doit répondre aux questions toujours plus nombreuses de ses abonné(e)s. Et comme l'espace manque dans son journal, Emmeline Raymond décide de faire les réponses les plus lapidaires possibles, en ne reproduisant que les numéros des abonné(e)s à la place de leurs questions. Sans s'en douter, elle invente un procédé littéraire qui aurait enchanté Alphonse Allais ou Raymond Queneau. Un jour, en furetant comme à son habitude, Fabienne Yvert tombe sur cette rubrique où les réponses sont parfois si étranges qu'on se demande qu'elles pouvaient bien être les questions. Elle décide de la lire sur toute la décennie 1870-1879, pour mieux voir ce qu'il en est. Elle en fait finalement un florilège. Le résultat est L'Endiguement des renseignement, pendant inattendu du fameux Dictionnaire des idées reçues sur lequel Flaubert travaillait justement à la même époque. Quelque chose qui se situe entre la beauté de la langue, l'éclat de rire et le carottage d'une société en surchauffe. Après des expériences de livres d'artiste dans les années 1980, Fabienne Yvert a multiplié à partir des années 1990 la parution de textes de poésie, que ce soit dans des recueils à l'enseigne des éditions Harpo & ou dans des revues telles que If, Action poétique, le Cahier du refuge ou Nouvelles hybrides. Son univers poétique, principalement dédié à l'exploration du quotidien, se marie à une expérience typographique et artistique sans cesse renouvelée . Les éditions Attila ont déjà publié de cet auteur Télescopages (2009) et Papa Part Maman Ment Mémé Meurt (2010).

02/2012

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Littérature française

Télescopages

Télescopages, c'est : la vie mode d'emploi réécrite au bord de l'eau, Zazie vingt ans plus tard, un journal pour ceux qui ne lisent pas les journaux, un livre d'images pour ceux qui ne regardent pas la télé, un livre pour ceux qui ne lisent pas de livres, le flot de la vie passé à l'alambic des mots. Elle sait (se) conduire, monte des cottes de mailles, scrute les crevettes, pense à sa grand-mère, évite sa voisine, traite la météo, regarde passer les trains, collectionne concombre mortadelle et cailloux, ramasse les miettes de la veille et parle au vent. Bref, Fabienne Yvert est une femme moderne.

09/2010

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Littérature française

Y EN A MARRE D'ETRE PAUVRE

Quelle misère

02/2012

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Littérature française

Pourquoi l'horizon ne suit pas la barre tordue du balcon

Ma voisine est un cauchemar ! On ne choisit pas ses voisins et Fabienne Yvert ne déroge pas à la règle. Mais, comme à son habitude, elle en profite pour sublimer le quotidien dans ce livre doux et amer, aussi cruel que bienveillant, qui fait le portrait poétique et drôle de la femme d'à-côté. Comme beaucoup de monde Marie préfèrerait être née en France, à Versailles-les-Oies comme presque tout le monde, elle est née ailleurs... Sur le papier, l'histoire est simple : un conflit de voisinage ou plutôt, une détestation pure de la voisine. Mais quand on ouvre un livre de Fabienne Yvert, rien n'est jamais tout à fait simple. Sans nous en rendre compte, sa poésie agit sur nous avec une intelligence malicieuse. Derrière la spontanéité de Pourquoi l'horizon... , se dessine ainsi en creux l'histoire d'une famille dans un bidonville amélioré de Marseille, où vit toujours Fabienne Yvert, et d'une immigration qui s'est nourri au rêve français d'une intégration. Fabienne Yvert écrit comme elle dessine, sculpte, met en scène : de collages en superposition de visions banales, de regards acérés sur le quotidien en pensées ironiques, elle offre un regard moderne sur notre monde. Son livre doux amer interroge notre façon d'interagir en société, ce " vivre ensemble " qui ressemble beaucoup à un " bricoler nos vies avec le peu qu'on a ". En cela, Pourquoi l'horizon se lit un peu comme l'improbable croisement, au bord de l'eau, des Mythologies de Barthes et des Paroles de Jacques Prévert.

10/2022

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Décoration

Fabienne Delvigne. Sublimer par la différence

Des chapeaux à en perdre la tête ! Il est des artistes croisés au hasard d'un cocktail ou d'un dîner dont on ne saurait oublier le nom. Ma première rencontre avec Fabienne Delvigne fut avant tout marquée par un pimpant chapeau, flottant au beau milieu d'une réception donnée dans un bel hôtel de Bruxelles. De cette circonstance naquit une complicité puis, très vite, l'envie de retranscrire son univers unique à travers mes articles dans la presse, mais aussi par le biais de textes plus profonds, dans lesquels se dévoilerait sa véritable sensibilité artistique. L'idée de célébrer les trente années de création de la Maison Fabienne Delvigne fut le prétexte idéal pour lancer la rédaction de cet ouvrage aux multiples facettes. Un brin de malice, une imagination à foison, un zeste d'innovation, peut-être devrais-je dire d'audace, la gaîeté incarnée et surtout une belle dose de passion au service de clientes fidèles venues de toute l'Europe pour se faire chapeauter avec grâce. Voici brossé en quelques traits le portrait de cette délicieuse modiste. Perfectionniste jusqu'au bout des ciseaux, Fabienne ne laisse jamais rien au hasard et mène sa vie à cent à l'heure sans jamais se départir de son entrain. Entrepreneuse heureuse, équilibriste dans l'âme, elle jongle avec bonheur entre les moments consacrés à la création, confortablement installée dans sa jolie maison de maître bruxelloise où elle a aménagé son atelier boudoir, ses apparitions dans les cocktails et soirées mondaines où elle ne manque jamais une occasion de porter ses créations et sa vie de famille qu'elle n'entend surtout pas sacrifier. Femme de caractère, Fabienne souhaite sublimer la beauté de ses clientes par la différence. Elle sait apporter un regard rafraîchissant sur la mode, un regard libre et sensuel où la laideur ne trouve nulle grâce. Véritable ode à la belle esthétique, ses chapeaux aspirent à rendre le monde plus beau. Fabriqués selon des savoir-faire artisanaux, ils ne manquent cependant pas de surprendre par leur créativité et leur modernité. Portée par sa passion, elle relève tous les défis et réussit haut la main le pari audacieux de rendre l'objet désirable, indissociable de la personnalité et de la silhouette de la femme en redonnant sa part de rêve au port du chapeau. Entrer dans son atelier, c'est suspendre le temps et s'accorder un moment de pur plaisir artistique. Elle y crée des pièces uniques inspirées par les matières qu'elle travaille, sculpte et drape avec doigté jusqu'à trouver la forme parfaite, le bon coiffant ou l'équilibre absolu entre originalité et féminité. Ses élégants chapeaux s'exposent sur les longues étagères parmi les jolies boîtes rondes réalisées à façon. Un véritable enchantement pour les yeux, l'impression inestimable de retomber en enfance, de se rêver en princesse de conte de fées. Dans l'un de ses poèmes, Paul Eluard fait l'éloge d'une femme à travers la seule courbe de ses yeux, il aurait, à n'en point douter, été conquis par la vision artistique de Fabienne Delvigne où la courbe est reine. Tendance le chapeau ? Assurément ! Surtout lorsqu'il prend vie entre les mains de Fabienne ! Au fil des pages qui suivent, je vous laisse découvrir son parcours unique et passionnant. Catherine Seiler Journaliste, auteure

12/2019

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