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Elisabeth Badinter

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Merci Elisabeth Badinter

A une époque où tout se confond, où l'écoute et la nuance se font rares, où le sens du collectif s'estompe et un certain féminisme s'égare, il est nécessaire de raconter une femme dont les combats, résolument modernes, sont au service de toutes et tous : Elisabeth Badinter. Qu'il s'agisse de défendre la laïcité, l'éducation, les femmes, ou nos valeurs universelles, elle est toujours cette voix juste et posée, cette voix de la raison qui nous rappelle à l'essentiel. Elle écoute tous les mondes, veille sur notre société, s'engage et combat toujours avec courage et détermination à l'heure où nous avons un besoin essentiel de repères et d'intelligence. Sophie Sachnine brosse le portrait passionnant de cette intellectuelle clairvoyante, philosophe et historienne, spécialiste du XVIIIe siècle et des Lumières. Un hommage vibrant aune grande figure inspirante et contemporaine, nourri des témoignages éclairants de Caroline Fourest, Anne-Elisabeth Lemoine, Philippe Val, Elisabeth Moreno, Caroline Roux, Philippe Labro, Abnousse Shalmani, et tant d'autres de ses "héritiers", célèbres ou anonymes.

04/2024

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sociologie du genre

Messieurs, encore un effort...

Les pays industrialisés ont entamé, depuis quelques années, un lent repli démographique. Longtemps, la France a conservé une belle natalité, mais ce n'est aujourd'hui plus le cas, et la voilà qui, lentement mais sûrement, s'approche à son tour du solde naturel négatif, avec toutes les conséquences sociales qu'on peut imaginer. Quant aux raisons de ce phénomène, chacun y va de son explication : effet des crises à répétition ? Menace écologique ? Perte de confiance dans le monde à venir ? Elisabeth Badinter pointe la dureté de la condition maternelle, principale cause du désengagement des femmes. Faire un bébé aujourd'hui, c'est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, c'est supporter, bien davantage que le père, le poids psychologique de la parentalité. Les mentalités évoluent, dit-on... Pas assez, et sûrement pas assez vite, et même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, alors que la charge mentale des mères se prolonge bien au-delà. Une nouvelle ère de la maternité se dessine : mieux éduquées, les femmes font vite le calcul des plaisirs et des peines. Si l'égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l'intimité des couples, il ne faut pas s'étonner qu'elles refusent d'être les éternelles perdantes.

04/2024

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Histoire des mentalités

Les passions intellectuelles

Les savants et les philosophes qui constituaient auparavant la République des Lettres écrivaient principalement pour convaincre leurs pairs. Ils dépendaient du pouvoir et des grands. Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, d'une opinion publique éclairée et de plus en plus puissante, le pouvoir change de camp. On voit naître chez les intellectuels trois " passions " successives qui ont fait l'objet de cette trilogie d'Elisabeth Badinter. Dans les deux premiers volumes, qui évoquaient respectivement " le désir de gloire " et " l'exigence de dignité ", nous avons vu les intellectuels solliciter les applaudissements du public puis revendiquer à la fois leur indépendance à l'égard des grands et un statut d'autorité morale. Dans le dernier volume que nous publions ici, on observe la naissance de la troisième grande passion intellectuelle : " la volonté de pouvoir ". Dans les années 1760, l'aura des philosophes est telle qu'ils sont de plus en plus courtisés par les rois et les princes étrangers. On recherche leur onction pour se faire une réputation de souverain éclairé. Ils se rêvent conseillers du prince, voire souhaitent entrer eux-mêmes en politique... Diderot, d'Alembert, Helvétius ou Voltaire vont mesurer, chacun à sa façon, les limites de leur pouvoir.

04/2007

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Révolution française

Paroles d'hommes (1790-1793)

Rares sont les hommes de la Révolution qui s'intéressèrent au sort des femmes. Et s'ils modifièrent de façon décisive leur statut juridique (mariage civil, divorce...), ils furent, à l'exception de quelques-uns - Condorcet, Guyomar, Romme, Lequinio -, beaucoup moins préoccupés de leurs droits civiques et des conditions de l'égalité des sexes. Ceux dont les textes sont réunis dans Paroles d'hommes se réclamaient de l'idéologie républicaine fondée sur la liberté et l'égalité des citoyens. Mais pour leur grande majorité, à la suite de Jean-Jacques Rousseau, la femme devait "... se borner au gouvernement domestique, ne point se mêler du dehors, se tenir enfermée chez elle". Et même, à lire Prudhomme, Amar, Chaumette et les autres, on voit bien à quel point proximité, similitude et confrontation des sexes leur faisaient horreur et suscitaient des réactions autoritaires, voire menaçantes. 1789-1945 : il faudra aux femmes attendre plus de cent cinquante ans pour devenir des citoyennes à part entière. Ce dossier, édité par Elisabeth Badinter, montre les causes profondes, philosophiques aussi bien qu'événementielles, de cette longue glaciation dans l'évolution de nos moeurs et le rôle mal connu qu'y ont joué les révolutionnaires.

04/1989

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Non classé

Les conflits d'une mère

Avec Le Pouvoir au féminin, paru en 2016, le public français a redécouvert la figure fascinante de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780), la souveraine la plus puissante de son temps. Son art de la diplomatie et sa finesse psychologique ont marqué les esprits, tout comme ses seize enfants et son affection jamais démentie pour son mari volage. Puisant dans des archives inédites, Elisabeth Badinter revient sur cette figure majeure par le biais de la maternité. Ce nouveau portrait révèle un aspect caché de sa personnalité : une mère complexe, fort soucieuse de ses enfants, capable de la plus grande tendresse, mais aussi parfois de dureté, voire d'injustice. Une femme souvent tiraillée entre les choix que lui dicte son coeur et ceux imposés par la raison d'Etat.

11/2020

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Qu'est-ce qu'une femme ?

Mars 1772. L'innocent M. Thomas, académicien distingué, publie un Essai sur le caractère, les moeurs et l'esprit des femmes qui déclenche chez ses contemporains - notamment chez Diderot et Mme d'Epinay - une vive polémique. La question, en effet, est d'importance : la femme est-elle le produit de son éducation, ou bien est-elle prioritairement façonnée par les lois de la Nature ? Inauguré à l'aube de la Révolution, ce débat entre les points de vue culturaliste et essentialiste a connu la fortune que l'on sait. Il a entraîné dans son sillage une autre interrogation à la pertinence toujours brûlante : la femme est-elle la semblable de l'homme ou reste-t-elle à jamais l'Autre, désirée en même temps que crainte ? Ce recueil reproduit le texte de Thomas et les commentaires qu'en firent Diderot et Mme d'Epinay. Il est précédé d'une longue mise en perspective d'Elisabeth Badinter, qui en analyse les implications et la portée pour les lecteurs d'aujourd'hui.

05/2022

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