Dirty week-end

À quelques jours de la sortie nationale de Babylon A.D., l'adaptation par Mathieu Kassovitz du roman Babylon Babies, par Maurice Dantec, les amateurs du romancier pourront se réjouir de sa présence en terres normandes les 13 et 14 septembre prochain.

Proposé par et pour les Babylon Babies, ce week-end sera composé de deux temps :

Temps second :

Mystère auréolé de charme : le dimanche, Maurice le consacrera exclusivement aux Babylon babies. On notera cependant que le 14, est prévue une « visite du cimetière américain de Colleville et du mémorial de Caen, qui consacre une exposition exceptionnelle aux attentats du 11 septembre ».

Nous vous en dirons plus dès que l'on en aura appris... plus : ni le lieu exact ni les horaies ne sont pour le moment communiqués.

Albin Michel étant actuellement injoignable, on ignore dans quelle mesure il s'agit d'un événement promotionnel lié à la sortie prochaine de 'Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute'. Ce livre avait d'ailleurs fait l'objet d'une sacrée agitation : en effet, annoncé chez la maison Plon, Albin Michel nous confirmait finalement que le livre sortirait bien chez eux. « On tient beaucoup à Dantec ! », nous expliquait l'éditeur.

Wild Side vous propose de redécouvrir Dirty Love en DVD. La sortie est prévue pour aujourd'hui, alors avis à tous les amateurs d'humour un peu lourd et très porté sur la question, ruez-vous chez votre marchand de DVD le plus proche. Dans la lignée d’American Pie, mais en un peu plus trash Dirty Love est « sale... mais tellement bon ! ».

Pour vous donner une idée, voici le sujet du film « Un soir, Rebecca rentre chez elle et trouve son petit ami top model Richards en pleine action avec une autre fille.Complètement 'retournée ', elle cherche réconfort auprès de ses copines dévouées, plus sexy et dévergondées que jamais, et va se lancer dans une quête sauvage pleine de débauche et de rencontres étranges, à la recherche du grand amour. »

Et en plus dans le DVD, il y a plein de bonus les coulisses et le bêtisier du film, la bande-annonce, les liens internet mais aussi toute une série de bonus tournant autour, et de très très près, de Melissa Lauren la nouvelle star du X. A priori elle n'a rien avoir avec le film donc c'est totalement gratuit mais c'est comme ça que c'est bon, non ? Le prix donné à titre indicatif est 14,99 euros et 19,99 en pack avec American Pie 4.

Dès demain, vendredi 22 février, le ouvre ses portes à ce que les aficionados du genre appellent la SFFF ou Science-Fiction, Fantastique, Fantasy…

C'est un rendez-vous incontournable à Bagneux en proche banlieue parisienne et cette année encore, l'affiche est sublime et les invités prestigieux…

Pour la jeunesse, c'est Fabien Clavel (Mango, Rageot,…) qui sera présent en tant qu'invité d'honneur 2013.

Quelques autres auteurs jeunesse seront présents dont Stéphane Tamaillon, Mestr Tom et  Lorris Murrail.

Après les livres, les jeunes lecteurs pourront aller au cinéma voir Harry Potter et les reliques de la mort au Théâtre Victor Hugo, 14 avenue Victor Hugo à Bagneux. 

Un tout petit plus tard, dans deux mois, les 13 et 14 avril, nous vous reparlerons du Petit Festival de l'Imaginaire créé par la petite Bibliothèque Ronde de Clamart. C'est une sorte de petit frère de Zone Franche dont le festival pour adulte en est le parrain, mais réservé à la jeunesse. Pour le moment, le préprogramme annonce beaucoup de bonnes choses…

Un salon du livre papier et numérique, des rencontres, des dédicaces, des ateliers d'initiation aux jeux de rôle. Plusieurs éditeurs jeunesse font déjà confiance à cette première édition dont Alzabane, Les Lucioles, Scrinéo, Sortilèges éditions...

Parmi les petites animations rigolotes, notre confrère spécialisé dans les romans et les films d'Harry Potter, La Gazette du Sorcier proposera de vous faire passer le test du Choixpeau pour savoir quelle maison est faite pour vous…

Pour le moment, peu d'auteurs annoncés, il reste encore deux mois… nous reviendrons rapidement vers ce Petit Festival de l'Imaginaire pour vous en dire plus !

Le site de Zone Franche pour tous les renseignements nécessaires.

Le poète marocain , dont les Chroniques de la citadelle d’exil à La Différence, sera à l’Institut du Monde Arabe le samedi 20 octobre à 20h30 pour une représentation exceptionnelle de son récital L’œil du cœur.

Cette création unique en son genre, ancrée dans la culture marocaine vivante et participant de l’universel, est construite autour de l’œuvre poétique d’Abtellatif Laâbi.

Toutes les informations sur le récital d'Abtellatif Laâbi sur le site de l’IMA

Institut du monde arabe
1, rue des Fossés Saint-Bernard
Place Mohammed V
75005 Paris
Tél. 01 40 51 38 38

Parallèlement, La Différence sera en Vendée ce week-end, pour la 2e édition des Rencontres artistiques de Fontenay-le-Comte. Michel Chaillou, auteur d’Éloge du démodé est cette année le président d’honneur de ces rencontres. L’occasion pour Colette Lambrichs, directrice éditoriale, et Claude Mineraud, président des éditions, de participer à une rencontre-débat autour de la place de l’édition indépendante (dimanche 21 octobre à 10h30). Patricia Cottron Daubigné proposera quant à elle une lecture de son dernier ouvrage paru à La Différence, Croquis-Démolition (dimanche 21 octobre à 14h).

Pour connaitre le programme complet des Rencontres artistiques de Fontenay-le-Comte, c’est ici.

Espace culturel et de congrés René Cassin

Fontenay-le-Comte

02 51 00 05 00

Pour en savoir plus sur l’édition indépendant, retrouvez le Manifeste pour l'édition et la librairie indépendante de Colette Lambrichs, aux Éditions de la Différence.

Après les 30.000 visiteurs de l'an passé et avant que l'on ne découvre la fréquentation de cette année - pour une édition encore très réussie - Quai du polar vient de clore, à Lyon, sa 6e édition. Et nous avions expédié une correspondante spéciale (très spéciale...) pour vous raconter cet événement.

« Après avoir vécu ces trois journées de rencontres, l'ambiance, très généralement est détendue, l'organisation au top. Des petits couacs de traducteurs, mais cela n'a rien altéré. La preuve ? Les salles et amphis pour les conférences sont remplis. Une autre ? Voilà le Palais du Commerce, lieu phare de la manifestation, avec les stands libraires et dédicace pour les auteurs. Prise samedi, ça montre vraiment la fréquentation. »

Et puis les auteurs, au pied de l'hôtel du commerce.... Une belle photo, avec un petit intrus... Si, en noir... son sac à la main... Hubert Artus, qui aura particulièrement brillé durant l'une de ses modérations...

Après...

« Côté auteurs, je dirais que c'était difficile de ne pas remarquer Stefan Mani en Marcel noir (20 petits degrés, c'est caniculaire pour un islandais) arborant ses tatouages et un air de gentille brute. Ou Craig Jonhson, santiags et chapeau de cowboy, made in America. Ou Tim Willocks qu'ils auraient pu recruter à l'époque pour le tournage de Braveheart.
du connaisseur qui a attendu ça toute l'année et qui prend des tas de notes pendant les conf (façon enquêteur) au curieux qui passait par là par hasard avec femme et poussette et qui rentre sur les lieux du crime pour voir de quoi il retourne.

Côté pro : une gentille mafia de journalistes, d'éditeurs et de libraires qui se connaissent depuis toujours. Pas de faux semblants, on n'est pas à St Germain des prés... c'est pas salade de pamplemousse et thé vert au xpignons de pin mais quenelles, grattons, couenne et saucissons.

Les bénévoles : au taquet, complètement rodés, hyper disponibles, ils ont fini sur les genoux. Tellement investis que l'une d'entre eux avait les larmes aux yeux sur le trottoir quand ils ont dit adieu au bus de festivaliers qui repartaient vers Paris. Et que tout le monde s'entre-remerciait à qui mieux mieux.

Bref, des tas de vrais gens heureux d'être là, tranquilles, pas imbus d'eux-mêmes (on passe ici sous silence les quelques exceptions notoires, pas de chance, la rumeur cavale, suffit d'un témoin : en voilà qui n'auront pas droit de séjour l'an prochain). Ça marche comme ça ici, exit les prétentieux, les sinistres. De l'avis général, ce festival-là est de loin l'un des plus sympas, et ça doit le rester.

Incongruités... tout m'a semblé très policé (arf), rien vu de tel. Sauf si l'on considère que voir débarquer dans un resto Féodor Atkine qui vient saluer une connaissance à ta table soit incongru. Ou qu'il soit incongru d'entendre Don Winslow le Californien fredonner Dominique-nique-nique en signant pour une dame éponyme, à la grande joie de son attachée de presse (après interrogatoires rondement menés, force est de constater que même l'auteur parqué au fin fond des Appalaches qui retire son argent au guichet de la banque de son bled, comme dans Lucky Luke parce que sa CB, ben non, il sait pas faire ça, connaît lui aussi le refrain de soeur Sourire. De quoi méditer sur la culture française qui s'exporte). »