Di Pozzo, Nono

« Ce livre très bien rédigé donne des clés essentielles pour réussir sa vie sans être en contradiction avec ses valeurs et sa foi. Via des exemples clairs et des principes simples, on comprend que l'argent, la morale, la foi et la discipline font bons ménages. En droite ligne avec la parabole du talent. »

« Ayant lu d'autres livres et articles semblables à celui-ci (lois universelles, loi de l'attraction etc..), Je pense que tout en allant dans le même sens, ils ne sont pas tout à fait identique au livre "le secret enseigné aux chrétiens". L'auteur a su montrer la compatibilité de la "science" avec la foi chrétienne ; et les méthodes pratiques prodiguées sont aisément assimilables pour un néophyte. »

Henry

« C'est un livre complet : il nous informe et nous instruits. C'est un livre accessible : les explications sont très compréhensibles et faciles à lire ; elles sont accompagnées d'exemples concrets. Enfin, c'est un livre passionnant car les conseils donnés peuvent s'appliquer quotidiennement dans toutes nos expériences personnelles. En clair, en lisant ce livre, nous n'avons pas l'impression de perdre notre temps sachant qu'il nous apporte que des avantages et le plus important étant l'objectif d'améliorer notre vie et notre vision de celle-ci. Ce livre est un véritable cadeau pour celui qui souhaite prendre sa vie en main, celui qui vise des objectifs et qui est motivé pour les atteindre tout en gardant les valeurs de la foi chrétienne qui l'anime. »

Olivia

Ce n’est pas un minable, non. Mais ce n’est pas non plus un dieu des rédactions de la presse magazine : il est plutôt envieux des succès de toutes natures (…) qui peuvent accompagner les reporters, les vrais de vrai. Dont il est assez loin de faire partie.

Aussi, quand son amie s’éloigne de lui dans ce petit coin de Thaïlande où il leur avait prévu de magnifiques vacances, il n’a finalement pas les moyens de faire autrement que d’abdiquer et de la laisser partir.

Mais il y a un petit quelque chose en lui qui va le titiller au point de le jeter dans la gueule du … tigre … et d’aller tenter un reportage impossible en Birmanie si proche. Pour arriver à en mettre plein la vue à celui qu’il exècre en l’enviant.

La junte militaire. Un pays complètement fermé. « The Lady » de fait emprisonnée. La drogue et ses ramifications aux franges visibles du pouvoir et des ses corruptions. Et puis des ONG avec leurs lots d’expatriés à la recherche d’une nouvelle patrie dans un pays qui les a émus et dont ils ont appris à apprendre et à aimer le peuple brimé. Peuple qu’ils ont adopté en s’incrustant. En prenant, pour lui, fait et cause, pas trop ostensiblement tout de même du fait de l’ambiance générale.

Une directrice d’implantation locale d’ONG, médecin, lui fait découvrir le pays et oublier définitivement son amie laissée en Thaïlande.

Et courir le pays jusqu’à en percevoir les mystères et la beauté en tentant de la retrouver une fois qu’elle l’aura eu abandonné…..

Le livre de Christophe ONO-dit-BIOT est sorti presque de manière prémonitoire : avant quelques manifestations bien vite et bien rudement réprimées par la junte militaire birmane.

Et quand j’ai eu fini de lire son livre, je m’étais étonné de ne pas l’avoir entendu clamer plus fort (ailleurs que dans une émission estivale de France Inter où j’avais eu vent de son bouquin) son vécu de ce pays oublié, traumatisé, oserai-je dire persécuté (je sais, comme tant d’autres, direz-vous, mais celui là aussi malgré tout).

La Birmanie, le Myanmar comme elle a été rebaptisée maintenant, moi, j’avais même de la peine à de positionner de manière correcte sur une carte muette. Après, je suis allé y voir de plus près pour essayer d’en savoir plus (et malheureusement les journaux m’en ont dit plus que je n’en attendais peu de temps après).

Car son livre, à mi chemin entre roman et reportage, m’a totalement pris aux tripes : son éclairage y donne à voir tout autre chose qu’une petite historiette d’amour à la noix, et c’est vrai qu’il me les casse un peu avec cela alors que la toile de fond est tellement plus merveilleuse et préoccupante. Mais, bon, cela fait partie du paysage de son roman. Et cela ne gâche finalement rien.

J’ai horreur des dictatures de quelques couleurs et intensités qu’elles soient. Et même si je ne suis pas encore prêt à admettre les excès de tous bords (alors que je suis à deux doigts de comprendre ce qui les justifient aux yeux de ceux qui donnent chair à ces excès), je crois qu’il y a lieu de conserver intact le désir farouche de respecter toutes les survivances de cultures. Sans restrictions. Fermement. Avec opiniâtreté et tolérance.

J’ai vu, dans ce livre, l’Homme aux abois. Il m’a esquissé un monde à venir déplaisant de violence gratuite, de négation de l’autre, de bassesses et de soumissions, d’asservissements par la drogue, l’argent et l’abus de pouvoir aveugle.

Elle m’emmerde cette perspective qui me dit que demain il pourrait même ne plus y avoir de forêt assez profonde pour y retrouver en son sein un peu de sérénité.

Heureusement, il reste encore un peu d’espoir puisque les militaires ont finalement raté ce « fucking tiger ». Mais on a intérêt à rester vigilants. Pour nous et pour les autres.

Une édition non censurée du très prisé livre d'Alexandre Soljenitsyne, 'Le premier cercle', écrit voilà quarante ans, racontant l'histoire du penseur dans les camps de prisonniers soviétiques, vient finalement de sortir en anglais. Selon Carrie Kania, vice-présidente et éditrice de Harper Perennial, ce livre « est l'un des plus importants romans du vingtième siècle, et nous sommes ravis de rendre ce chef-d'oeuvre disponible dans toute sa richesse ».

L'an prochain, le livre sera donc publié. Soljenitsyne, deux fois prix Nobel de littérature et âgé de 89 ans, vit aujourd'hui en Russie, après un retour d'exil en 1990.

'Le premier cercle' fut achevé en 1964 et interdit par les fonctionnaires russes, même après la censure de neuf chapitres. Il se déroule dans un goulag où les scientifiques et des universitaires ont été expédiés pour subversion du régime stalinien. Une version light de 580 pages fut publiée en 1968, suite à une incompréhensible fuite du texte hors du territoire. Soljenitsyne redoutait alors que son travail ne fut exploité à des fins lucratives et les universitaires redoutaient de leur côté que cette publication ne nuise à la sécurité de l'auteur.

Tout à la fois classique et contemporain, et qui sera lu « par les générations futures avec étonnement et une très vive frayeur », selon le New York Times, ce texte comme bien d'autres de Soljenitsyne fut frappé par la censure. À l'époque, Nikita Khrouchtchev encouragea la parution de 'Une journée dans la vie d'Ivan Denissovitch'. Mais une fois chassé du pouvoir en 1964, la censure s'abattit sur l'auteur.

Crédit photo AP

Ariane Mnouchkine avait dans un premier temps refusé sa nomination, pensant la devoir à Nicolas Sarkozy. Elle avait ensuite laissé planer le doute sur un éventuel revirement dans sa décision.

Dans un communiqué de la célèbre institution, en date du lundi 17 décembre, le refus a été officialisé. « Madame Ariane Mnouchkine renonce à prendre son poste de professeur à la chaire Création artistique 2007-2008 au Collège de France. » Au passage, il est rappelé que « la particularité de cette chaire repose sur le renouvellement annuel du thème et du titulaire ».

L’Assemblée des professeurs devra donc prochainement décidé de son successeur pour l’année 2008-2009. Le Collège a précisé qu’il pourrait être issu de l’ « univers de la peinture, de la musique ou du cinéma ».

Tout est certainement parti d’une incompréhension puisque fin juillet, elle s’était crue « nommée » par le président de la République Nicolas Sarkozy, et non « élue » par l’Assemblée des professeurs. C’est ce qui avait tout d’abord motivé son refus.

Dans les faits, sa nomination avait été officialisée, conformément à la procédure, par un décret du président de la République en date du 23 juillet, publié au Journal Officiel. Mais auparavant, c’était bien l’Assemblée qui avait statué sur sa nomination.

Elle avait ensuite lu dans la presse que c’était le président qui l’avait nommée, ce qui lui avait fait « un choc ». Le 27 juillet, elle avait envisagé de revenir sur sa décision si un éclaircissement de la situation était fait. Elle avait alors déclaré : « Je ne vais pas faire de caprice auprès de gens que j’admire et que j’aime. »

On ne peut que regretter ce malentendu. Tout est affaire de mise en scène…et, en l’occurrence, le protocole du Collège de France n’est pas du goût d’Ariane Mnouchkine…

Né en 1939, Ariane Mnouchkine, fille du producteur Alexandre Mnouchkine, est metteur en scène de théâtre et animatrice de la troupe qu’elle a fondée en 1964, le Théâtre du Soleil.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler qu’en mars 2007, elle a signé, avec 150 intellectuels un texte qui appelait à voter pour Ségolène Royale…

En ce beau matin, les cerisiers sont en fleurs et le jeune Kim Ono se réveille émerveillé. Pas si vite ! Son jouet préféré, Takamori Saïgo le samouraï, a disparu. Pour l'aider, Grand-Père va le mettre sur la piste : le jouet malicieux serait au sommet du mont Fuji… Mystérieux indice mais c'est entendu, Kim Ono part immédiatement à la recherche de son samouraï fétiche.

Accompagné de quelques objets soigneusement choisis, le jeune japonais prend la route et s'embarque alors dans une aventure aux surprises qui seront pour le moins … étonnantes ! 

Voici un conte comme on les aime. Un décor merveilleux, une aventure aux allures de voyage initiatique et un héros débrouillard. Déterminé à retrouver son jouet, le jeune traverse le Japon et invite les jeunes lecteurs à participer à son voyage. Samouraï, sumos ou encore gâteaux à la patate douce s'en mêlent, et c'est au rythme des rencontres du petit garçon que les enfants rencontreront eux-mêmes les traditions et les légendes de ce pays.

L'harmonie est parfaitement au rendez-vous : la plume douce et fluide d'Emilie de Turkheim ornée des dessins oniriques de Marianne Barcilon nous offrent tout simplement un très bel ouvrage. Ce n'est d'ailleurs pas leur première collaboration et nous ne saurons mieux faire que de vous conseiller chaudement leur précédents Mamie Antoinette et Jules et César, deux petits « bijoux jeunesse » parus en avril 2013, chez le même éditeur.

La dernière fois que nous parlions de , l'auteur anglais de la série Cherub, ce n'était pas pour de bonnes raisons. En effet, l'auteur s'était laissé aller à de violent propos anti-lesbiennes qui s'était terminé par des excuses et un don de 10 000 livres sterling à des associations qui luttent contre l'homophobie. Mais ça, c'était avant et l'on a (presque) pardonné…

Cette fois Robert est en colère et l'on ne peut que lui donner raison.

Lors du Festival Littérature et Arts de Hay au Pays de Galles, il s'est exprimé ouvertement sur le sujet des livres « genrés » : « Les livres pour filles devraient porter sur autre chose que sur le maquillage / rouge à lèvres et comment embrasser les garçons », il ajoute ensuite « Depuis que je suis auteur, je me suis rendu compte que les filles et les garçons avaient plus de choses en commun que l'inverse »

Robert Muchamore simplifie évidemment la situation en disant que « Il y a beaucoup de convention dans les livres jeunesse, en gros pour les garçons, il « faut » que ce soit simpliste et qu'il y ait beaucoup d'action et « pour les filles » il faut que ça parle de beaux garçons et de maquillage. C'est à nuancer, certes, mais ce n'est pas entièrement faux...

 Dans Cherub, les garçons comme les filles courent sur les couvertures des livres...

Pour expliquer qu'il y a moins de différence que ce que l'on pense entre les garçons et les filles, l'auteur parle de son propre cas : « Je reçois des mails de garçons qui sont vraiment intéressés de savoir qui va être la petite amie de James ou quelle relation va-t-il y avoir dans le prochain livre et je reçois aussi des mails de filles qui sont intéressées par les scènes d'action ».

Robert Muchamore s'en prend également, sans les citer, aux éditeurs : je pense qu'il y a énormément de clichés et particulièrement sur les couvertures des livres. Sur les livres pour les filles, les couvertures sont souvent roses et pour les garçons, il y a un homme qui court."

Alors que la plupart des romans de Robert Muchamore parlent de jeunes hommes et femmes entre 10 et 17 ans en mission sécrète pour le gouvernement britannique, l'auteur, en voyant son lectorat dans les salons du livre, a fait un rapide calcul : « Au début, quand j'ai commencé à écrire, je pensais que mes livres plairaient principalement aux garçons, maintenant de ce que je vois, je pense que j'ai environ 60% de garçons et 40% de filles qui lisent mes livres. Même si je me rends compte que les filles qui viennent me voir en signature ne sont pas très "girly" mais plus jean, basket et t-shirt...»

Mais enfin Robert, ce ne serait pas un peu un cliché ta dernière remarque ?