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Crevel

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Critique littéraire

Crevel

A peine redécouvert, grâce à la réédition d'une large partie de son oeuvre, Crevel disparut à nouveau derrière une image aux clichés faciles : celle d'un jeune homme à la fois homosexuel, surréaliste, communiste et suicidaire. Le personnage est plus complexe. Fasciné par le Lafcadio d'André Gide, il hésite longtemps entre Cocteau et Breton ; il aime l'Afrique et Berlin ; il force les portes des sommeils hypnotiques mais reste, méfiant, au seuil de la psychanalyse ; enfin, s'il choisit le PC, il garde son indépendance et s'écarte des dogmes staliniens. François Buot a recueilli de nombreux témoignages, ceux, d'hommes et de femmes, qui l'ont croisé entre Barcelone et Pigalle, entre sanatorium et salles de rédaction ; il a étudié la correspondance - souvent inédite - échangée avec les amis qui l'aidaient à trouver la vie moins "vache", Paul Eluard, Marie-Laure de Noailles, Jean-Michel Frank, Dali et Gala ; il a retrouvé des photos et de nombreux textes inédits de Crevel... Autant de pièces patiemment réunies qui bousculent les idées reçues et raniment le portrait un peu figé de cette figure emblématique, de ce dandy qui aimait la Révolution, la nuit, les meetings, les bals et les cabarets. Une éblouissante biographie qui se révèle être, aussi, un extraordinaire voyage dans l'entre-deux-guerres.

03/1991

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Littérature étrangère

Crève !

"Je suppose que j'étais un sale voyou depuis le début. C'était en regardant crouler cette sale école que j'avais pour la première fois compris combien j'avais de haine en moi, et comme c'était bon de la laisser s'exprimer. Quand les flics réussirent à me faire avouer, après m'avoir bien coincé dans tous mes mensonges, mon père, pendant des semaines, m'avait battu, dans la baignoire, avec de grosses rallonges de fer à repasser. Je dormais dans le garage, entre les poubelles et les rats. L'endroit était si moche qu'il n'y garait même pas sa voiture. Mes parents avaient divorcé juste après que j'avais foutu le feu à l'école. J'étais parti vivre avec ma mère à Aliso, un village de moins de deux kilomètres carrés composé de cubes de ciment délabrés que tout le monde appelait les Boîtes. La "solution finale" que nous avait réservée la ville de Los Angeles : habitations à bon marché avec toute la panoplie, routes de terre battue, cafards format Cadillac, et des milliers de mamas de l'assistance sociale. La population était composée pour deux tiers de Mexicains et pour un tiers de Noirs. Tous les gamins appartenaient à une bande. La règle tacite voulait que tout petit Noir surpris dehors pendant la nuit serve de gibier aux Mexicains. Les flics ne bougeaient pas et rigolaient. Inutile de les appeler. Les bandes de gosses se battaient comme chiens et chats, des crétins s'entre-tuaient... ça n'intéressait pas les flics qui n'auraient eu à défendre, en fait de propriété, que le magasin de liqueurs du coin et les blocs de ciment." James Carr

04/1994

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XXe siècle

Jouer, trahir, crever. Jouer, trahir, crever

Montevideo, 1930, première coupe du monde de football : Alexandre Villaplane est le capitaine des Bleus. Une vedette du ballon rond, le Zidane de l'époque. Il connaît la gloire et les paillettes, avant de se perdre. Dans un sport marqué par la corruption, son attrait pour les combines l'entraîne dans la petite délinquance. Celui que l'on surnomme le "bel Alex" , réputé pour son charme et son bagout, est emprisonné plusieurs fois. Alors que Paris devient une capitale allemande, Villaplane poursuit sa chute. Il est recruté par la Carlingue incarnée par Henri Lafont. Cette "Gestapo française" lui permet d'assouvir sa soif d'argent et de mener la grande vie. Jusqu'où le conduiront son cynisme et son abjection ? Mêlant savoir documentaire et fiction, Jouer, trahir, crever est le roman-vrai de la déchéance et de l'impossible rédemption d'un homme. Vivant entre Paris et Nice, Frédéric Massot a écrit et réalisé des documentaires et des courts-métrages. Il aime autant lire L'Equipe que La Mort est mon métier. Jouer, trahir, crever est son premier roman.

08/2022

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Policiers

Plutôt crever

Mc Cash n'est pas du genre docile. Plutôt crever ! Alors que Fred Le Cairan est soupçonné de maltraitance sur son grand-père, le flic comprend qu'il est en réalité mêlé au meurtre du député Longemoux et décide de le retrouver. Pas une mince affaire, car Fred et sa meilleure amie Alice fuient à travers la Bretagne, en voiture, à vélo, à pied et en kayak... Si seulement Alice n'avait pas offert un flingue à Fred pour son anniversaire, ils ne seraient pas traqués par le flic le plus coriace du pays et par un terroriste basque aux tendances psychopathes. Mais plus Mc Cash se rapproche du couple d'amis, plus il se demande si Fred est vraiment coupable.

03/2017

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Décoration

René Crevel. Peintre, architecte, décorateur

Artiste prolifique, architecte décorateur, mais aussi peintre, René Crevel apporte une contribution décisive à la naissance et au développement du style Art Déco. Esprit novateur, il s'illustre dans de nombreuses disciplines, abordant avec une égale réussite des domaines aussi différents et exigeants que l'architecture et l'architecture d'intérieur, le mobilier, le papier peint et le tison, le tapis et la tapisserie, la céramique, l'émail, le vitrail ou la fresque. Entre les deux guerres, il signe de remarquables créations pour les prestigieuses manufactures françaises, Sèvres ou Limoges pour la porcelaine, J. Sarlandie pour la dinanderie et l'émail, Isidore Leroy, Essef, Geffroy ou Nobilis pour le papier peint, Aubusson pour les tapis et les tapisseries murales ou encore Krieger pour les meubles. Sa carrière est jalonnée d'importantes réalisations. Architecte d'intérieur et ensemblier, il conçoit l'entière décoration du Théâtre de l'Avenue (1924), aménage l'hôtel de Paris et la bijouterie Gustave Sandoz (1928), le restaurant les Tuileries et l'hôtel Continental, le magasin Frigéco, l'office du tourisme du Portugal (1931), agence l'hôtel Astoria (1933). On lui doit la création du bar de la société Técalémit (1932). Il dessine de nombreuses devantures de magasins, boutiques de luxe, bars et brasseries... Architecte, il construit en 1926 à Saint-Cloud sa villa dans le plus pur style moderniste. En 1930 son projet avant-gardiste d'autos-relais fait la couverture de la revue Je sais tout. En 1937 il trace les plans du Palais de l'Artisanat à l'Exposition Internationale des Arts et des Techniques, puis ceux de la Cité Ouvrière des Laboratoires pharmaceutiques Debat à Garches. Peintre, il poursuit une carrière commencée en 1915 dans le sillage des Nabis et du japonisme, laissant plus de 1000 oeuvres, huiles, gouaches, aquarelles et dessins. Il crée décors et costumes de théâtre, peint panneaux décoratifs et fresques... René Crevel est maintes fois primé par les jurys des grandes manifestations de l'époque. En 1925 cinq diplômes et médailles couronnent sa participation à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs. En 1929 il obtient un diplôme de Grand Prix l'Exposition française au Caire, en 1931 un diplôme d'Honneur à l'Exposition Coloniale. En 1937, lors de l'exposition Internationale des Arts et des Techniques, deux nouveaux diplômes d'Honneur et deux médailles d'or lui sont décernés. Cette première monographie consacre le talent de René Crevel, figure emblématique du mouvement art déco. Elle retrace sa vie et son parcours et aborde chacun de ses modes d'expression, de la peinture aux arts décoratifs et à l'architecture. Illustrée de plus de 1100 photographies, elle offre une contribution essentielle à la redécouverte d'une oeuvre qui occupe une place éminente dans l'histoire de l'art.

11/2019

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Humour

Stop-Crève

Et si on envoyait la mort se faire voir ailleurs ? Si les progrès de la biologie et du savoir sur les cellules et l'ADN nous permettaient, dans un avenir pas si lointain, de stopper le vieillissement ? Ce processus est-il inéluctable, ou une maladie dont on pourrait guérir ? Car être immortel ne signifie pas ne pas mourir (de maladie ou d'accident), mais bien ne plus être condamnés d'avance par le tic-tac fatal de la dégénérescence. De 1969 à 2013, dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna développa cette réflexion, nourrie de lectures (Jacques Monod, François Jacob...) et d'échanges avec des biologistes (tel Lionel Simonneau, alors jeune chercheur à l'INSERM, qui signe la postface), en abordant aussi le thème de plus en plus présent de l'euthanasie. Stop-Crève ! Rêverie scientifique farfelue, coup de gueule désespéré, ou but primordial que doit se fixer l'humanité ? Avec gravité et virulence, Cavanna s'attaque à l'ultime tabou et invite à changer notre manière de penser.

01/2023

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