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Togay Mourod

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Littérature française

On ne peut pas mourir dans ce monde

On ne peut pas mourir dans ce monde, l'auteur décrit un personnage typique ouzbek du xxe s. , le prénom du personnage principal convient parfaitement à Botir firqa, c'est un homme courageux (Botir-signifie en ouzbek : courageux, brave et audacieux), une personne qui connaît le mal et le bien, qui est un fonctionnaire, qui est un firqa. Il reconnaît toujours ses affaires, ses actes qui sont absurdes et indignes, mais, d'après l'exigence de la situation, il ne ménage pas les autres et même lui-même pour réaliser la politique du régime de l'époque. A la fin du siècle les convictions auxquelles il avait cru sont devenues absurdes, les monuments qu'il avait construits avec ses mains commencent à s'écrouler l'un après l'autre. A ce moment-là, l'auteur exprime avec un grand talent inattendu les processus qui se passent dans sa psychologie et son sort, à la manière tragi-comique. Ce roman de l'auteur devient un incroyable monument littéraire constitué par la magie des mots au moment de la fin du despotisme et au début de l'indépendance.

01/2016

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Littérature française

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

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Poésie

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

11/2022

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Littérature française

Today

"Comment t'enlever du sentiment d'amour ? Comment t'y soustraire, toi qui t'infiltres et t'épanouis dans tout ?"

05/2015

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Poches Littérature internation

Le mouron rouge

1792. La France est aux mains des révolutionnaires qui chassent et exécutent les aristocrates. Mais un Anglais se donne pour mission de leur épargner la mort : le baron Percy Blakeney, maître du déguisement et de l'épée, qui agit sous le nom du Mouron rouge. Même son épouse, Marguerite, actrice française exilée en Angleterre, n'est pas au courant des agissements de son mari. Jusqu'au jour où son frère est enlevé, et menacé d'être tué si elle ne révèle pas au gouvernement français la véritable identité de ce héros encapé. L'agent Chauvelin, farouche partisan de la cause révolutionnaire, est, quant à lui, prêt à tout pour démasquer le Mouron Rouge... même si cela doit mener à sa mort.

01/2018

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Romans historiques

Le Mouron Rouge. Le Mouron Rouge ; Le serment ; Les nouveaux exploits du Mouron Rouge ; La capture du Mouron Rouge ; La vengeance de Sir Percy ; Les métamorphoses du Mouron Rouge ; Le rire du Mouron Rouge ; Le triomphe du Mouron Rouge ; Le Mouron Rouge co

"Des aristocrates sauvés in extremis de l'exécution ! La police de Robespierre mystifiée !" Tels auraient pu être les gros titres de la presse à sensation, si celle-ci avait existé en 1792. Au milieu des bouleversements parfois sanglants qui marquent la Révolution, apparaît en effet un gentilhomme anglais qui, au péril de sa vie, va s'élever contre les excès de la Terreur et rendre l'espoir à des innocentes victimes promises au couperet de la guillotine. Le nom de ce redresseur de torts, de ce parfait pourfendeur de l'injustice et du crime ? Sir Percy Blakeney. Mais c'est sous le surnom de "Mouron Rouge" que ce héros de légende mystérieux, insaisissable, enflammé, galant, amoureux et invincible - véritable Zorro de la Révolution française - passera à la postérité.

09/2013

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