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Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

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Dossier

Femmes et destins : 10 ouvrages qui brisent les carcans

La femme, dans la société, est une entité multidimensionnelle qui joue plusieurs rôles, la plupart du temps de manière simultanée. Cette pluralité, que ce soit dans la réalité quotidienne ou dans la littérature, est à la fois une source d'inspiration et un miroir reflétant la complexité des enjeux sociaux.

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Dossier

“Offrir aux femmes une terre d’accueil pour exister en tant que femmes”

En cinquante années de publications, les éditions Des femmes - Antoinette Fouque ont cherché à rendre les femmes plus visibles. A l'occasion de leur anniversaire, ce dossier propose de retrouver les oeuvres majeures de leur catalogue.

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Dossier

Livres, actualités : tout sur Albert Camus

Né en 1913 en Algérie, Albert Camus fait ses études à Alger, où il profite de ma bienveillance d'un de ses instituteurs, Louis Germain, pour lequel il conservera une reconnaissance intacte. Fréquentant un temps le Parti communiste algérien, il s'en éloigne rapidement et, en 1940, il quitte l'Algérie pour s'installer à Paris avec Francine Faure. Deux ans plus tard parait L'Étranger, premier roman et immense succès d'Albert Camus.

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Dossier

Redécouvrir Colette, à travers les femmes qui l'ont lue

Ce 28 janvier, Colette aurait eu 150 ans. Et depuis quarante années, les éditions des femmes - Antoinette Fouque mettent à l'honneur les écrits de Colette à travers leur collection de livres audio, La Bibliothèque des Voix. L'occasion de retrouver les femmes qui, au fil du temps, ont prêté leur voix pour que vivent les textes de l'autrice.

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Dossier

Du féminisme en littérature

« Quelle erreur pour une femme d’attendre que l’homme construise le monde qu’elle veut, au lieu de le créer elle-même. » Cette phrase d’Anaïs Nin prend toute son ampleur en littérature, où après des siècles où les grands écrivains n’ont parlé qu’à leur semblable du sexe masculin, l’ancien « sexe faible » a aujourd’hui pleinement sa place. Des femmes fortes, sensibles, engagées et/ou artistes, qui font vibrer leurs voix singulières et caractéristiques.

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Dossier

Les mots en boite : le livre et ses secrets de cuisine

Capter l’information au mieux, donner la parole aux professionnels, de sorte qu’ils puissent raconter, expliquer, commenter : voilà tout l’enjeu de cette nouvelle émission. Dans la lignée des podcasts réunissant interviews ou chroniques d’albums jeunesse, avec Vois Lis Voix Là, ActuaLitté poursuit son exploration des territoires médiatiques avec la voix. Les Mots en boîte.

Extraits

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camps, déportation

Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

"Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? " Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg. Elles se nommaient Irma Grese alias "La hyène d'Auschwitz" , Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues. Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes - ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la "solution finale" est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis. Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore jamais été écrite.

10/2022

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Histoire internationale

KL. Une histoire des camps de concentration nazis

Le camp de concentration (KL) est constitutif du nazisme. Il en est le miroir le plus fidèle. Dès les premières heures du régime, il sert d'abord à éliminer les opposants politiques dans des bâtiments réquisitionnés en pleine ville, puis très vite est érigé hors des zones urbaines selon une architecture particulière. De concentration des prisonniers sans droits, il élargit ses fonctions selon les besoins de l'Etat : instrument de la terreur idéologique, il devient la machine de l'épuration sociale (malades mentaux, asociaux, homosexuels), le centre d'une économie du travail par le mortel esclavage de la main-d'oeuvre (les prisonniers russes et les Slaves au premier chef), un univers de convois ferrovaires et de rampes de sélection, d'expérimentations médicales selon les pathologies des différentes catégories de déportés, l'épicentre enfin du génocide des populations juives et tziganes en provenance de tous les pays occupés. D'emblée, le camp fut le règne de la violence absolue, sitôt que la garde en fut confiée à la SS des camps dont les rangs s'ouvrirent aux militants de base sans autre formation idéologique que les sanglantes batailles de rues. Le camp ne répond pas seulement aux évolutions du régime nazi, il est un univers en soi avec ses propres règles, mélange de bureaucratisme tatillon et d'arbitraire déchaîné, sur lequel entend régner Himmler. Un univers dont les Allemands ne pouvaient ignorer l'existence, tant il fit l'objet de reportages écrits, radiophoniques et cinématographiques afin que chacun sache de quel prix se payait la moindre dissidence. Un univers dont nombre de survivants périrent aux dernières heures dans les marches forcées par lesquelles les nazis voulurent effacer les traces de leur crime devant la progression des armées russes et alliées. Nikolaus Wachsmann, professeur d'histoire contemporaine à Birkbeck College (université de Londres), a écrit la première histoire globale du camp nazi de 1933 à 1945, puis de sa survivance dans la mémoire occidentale. Un de ces livres majeurs qui, par le recours à des milliers de pages d'archives administratives ou de témoignages personnels, par le jeu d'échelles du centre du pouvoir hitlérien à la condition du détenu au ras de son châlit, marquent une étape dans la discipline.

11/2017

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Histoire internationale

Eclats. Prises de vue clandestines des camps nazis

A partir d'un corpus pour partie inédit, Christophe Cognet enquête sur les photographies clandestines des camps nazis, comme autant d'actes de résistance. Depuis plus de quinze ans, Christophe Cognet mène une méditation, filmique, sur les images réalisées par les déportés eux-mêmes, en secret, et au risque de leur vie, dans les camps nazis. Après Parce que j'étais peintre, sorti en salles en 2014, consacré aux dessins et aquarelles, il travaille désormais à un autre film, A pas aveugles, à la rencontre de telles photographies : à Auschwitz-Birkenau et à Buchenwald, Dachau, Mittelbau-Dora et Ravensbrück, des détenus ont réussi à prendre des clichés clandestins. Ce second volet compose une archéologie des images en tant qu'actes, insistant sur leurs dimensions physiques - c'est ce que peut le cinéma. Le livre Eclats - au sens d'esquilles, de brisures - est issu autant de ce projet de film que de cette longue fréquentation des images clandestines : il compose l'aventure d'un regard en proposant des analyses sensibles de ces photographies, toutes scrutées longuement, puis remises dans leurs contextes. Il s'agit de reprendre l'enquête - et parfois de l'initier - avec le savoir disponible aujourd'hui, sans théorie, mais sans ignorer toute théorie, sans préjuger de ce que ces images ont à nous montrer et à nous dire. Il s'agit tout autant d'une exploration historique que de faire l'éloge de leurs auteurs, les remettre au centre et à l'origine de leurs images. Ce livre veut ainsi composer le récit très précis de leurs actes et des scènes prises, mais aussi former les portraits, lorsque c'est possible, tant des femmes et des hommes photographes que de ceux représentés.

09/2019

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Histoire de France

Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Des premiers camps punitifs du IIIe Reich jusqu’aux usines de mort de Treblinka ou Birkenau en passant par les camps de prisonniers de guerre, ce livre tente un état des lieux des activités musicales dans l’univers concentrationnaire. Dès le début, les principales utilisations et détournements de la musique sont présents : elle rythme la répression, la propagande et accompagne les travaux forcés. Dans les camps d’extermination, ceux de l’Aktion Reinhard (Belsec, Sobibór et Treblinka) et celui d’Auschwitz-Birkenau, les notes de musique s’élevaient dans les airs en même temps que la fumée des fours crématoires, quand elles n’étaient là pour cacher le bruit des exécutions sommaires. C’est dans cette partie que l’auteur a choisi de parler de Theresienstadt, le « camp des musiciens », camp de transit et antichambre de Birkenau dont la création figure en bonne place dans le protocole de la conférence de Wansee qui organisa l’extermination des populations juives d’Europe. En parallèle aux camps de concentration pour civils, l'auteur se penche également sur les musiques composées dans les camps de prisonniers de guerre. Si Olivier Messiaen est sans nul doute le musicien le plus célèbre de tous les camps de prisonniers (il a composé son Quatuor pour la fin du temps au Stalag de Görlitz), nombre de compositeurs, chefs d’orchestres ou instrumentistes furent également captifs dans les Stalag et Oflag allemands. Pour mener à bien ce travail et le confronter à la mémoire encore alerte des survivants, l’auteur a rencontré d’anciens déportés, notamment Robert Fertil, (Neuengamme), Anise Postel-Vinay (Ravensbrück) ainsi que deux musiciens, tous deux violonistes : Haïm Lipsky (Auschwitz I) et Violette Jacquet-Silberstein (orchestre des femmes de Birkenau). Parfois clandestine mais le plus souvent « officielle », la musique fit partie intégrante du système concentrationnaire.

05/2011

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Histoire de France

Femmes en déportation. Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945

A l'occasion du 70° anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l'université Paris Nanterre organisaient en décembre 2015 le premier colloque consacré à l'étude des femmes déportées par mesure de répression depuis la France vers l'Allemagne. Associant témoins, chercheurs et archivistes, cet évènement permettait de faire le point sur les recherches déjà entreprises, souvent par les associations de rescapées, puis par les fondations mémorielles. A la lumière des recherches récentes, fondées sur l'exploitation de ressources inédites, dont les archives de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) conservées à La contemporaine, de nouvelles pistes de réflexion sont apparues. Femmes en déportation met en lumière les différences de parcours des déportées et internées, la pluralité des causes de leur engagement dans la Résistance et les conditions particulières de la réinsertion des rescapées après-guerre. Chacune des contributions montre la nécessité d'appréhender la déportation féminine du point de vue de l'histoire des femmes et révèle l'apport indispensable d'une telle approche à la compréhension de cette période.

11/2018

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Littérature étrangère

Allemand et Noir en plus ! Souvenirs d'un rescapé des camps nazis

Né à Berlin en 1925 d'un père camerounais et d'une mère allemande, Theodor Michael Wonja, cadet d'une fratrie de 4 enfants, vient au monde dans un pays qui n'offre que peu de perspectives professionnelles aux personnes de couleur, sinon les "spectacles d'exhibition d'indigènes". Renvoyé de l'école sur ordre du parti nazi, déchu de sa nationalité allemande en 1940, il est interné dans un camp de travail en 1943. Par miracle, il échappe à la stérilisation forcée pratiquée par les autorités du Reich sur plusieurs centaines d'enfants métis afro-allemands. Il doit par la suite affronter le racisme dans l'Allemagne d'après-guerre : "qu'ils retournent d'où ils viennent !", scandent alors certains de ses compatriotes. Confronté à la misère et aux discriminations, vivant de petits rôles au théâtre, Theodor Michael Wonja lutte pour changer le destin qu'on veut lui imposer : il suit une formation universitaire à Hambourg puis à Paris et fonde, à Cologne, au milieu des années 60, le " Bulletin de l'Afrique " dont il est le rédacteur en chef jusqu'en 1971. Devenu un spécialiste reconnu de l'Afrique en Allemagne, il est recruté par les services de renseignement allemands et finit sa carrière en 1987 comme conseiller d'Etat. Passionné de théâtre, il joue dans plusieurs pièces jusqu'à l'âge de 84 ans, notamment dans "I have a dream" en hommage à Martin Luther King.

10/2016

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