Recherche

Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

Extraits

ActuaLitté

camps, déportation

Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

"Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? " Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg. Elles se nommaient Irma Grese alias "La hyène d'Auschwitz" , Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues. Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes - ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la "solution finale" est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis. Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore jamais été écrite.

10/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

KL. Une histoire des camps de concentration nazis

Le camp de concentration (KL) est constitutif du nazisme. Il en est le miroir le plus fidèle. Dès les premières heures du régime, il sert d'abord à éliminer les opposants politiques dans des bâtiments réquisitionnés en pleine ville, puis très vite est érigé hors des zones urbaines selon une architecture particulière. De concentration des prisonniers sans droits, il élargit ses fonctions selon les besoins de l'Etat : instrument de la terreur idéologique, il devient la machine de l'épuration sociale (malades mentaux, asociaux, homosexuels), le centre d'une économie du travail par le mortel esclavage de la main-d'oeuvre (les prisonniers russes et les Slaves au premier chef), un univers de convois ferrovaires et de rampes de sélection, d'expérimentations médicales selon les pathologies des différentes catégories de déportés, l'épicentre enfin du génocide des populations juives et tziganes en provenance de tous les pays occupés. D'emblée, le camp fut le règne de la violence absolue, sitôt que la garde en fut confiée à la SS des camps dont les rangs s'ouvrirent aux militants de base sans autre formation idéologique que les sanglantes batailles de rues. Le camp ne répond pas seulement aux évolutions du régime nazi, il est un univers en soi avec ses propres règles, mélange de bureaucratisme tatillon et d'arbitraire déchaîné, sur lequel entend régner Himmler. Un univers dont les Allemands ne pouvaient ignorer l'existence, tant il fit l'objet de reportages écrits, radiophoniques et cinématographiques afin que chacun sache de quel prix se payait la moindre dissidence. Un univers dont nombre de survivants périrent aux dernières heures dans les marches forcées par lesquelles les nazis voulurent effacer les traces de leur crime devant la progression des armées russes et alliées. Nikolaus Wachsmann, professeur d'histoire contemporaine à Birkbeck College (université de Londres), a écrit la première histoire globale du camp nazi de 1933 à 1945, puis de sa survivance dans la mémoire occidentale. Un de ces livres majeurs qui, par le recours à des milliers de pages d'archives administratives ou de témoignages personnels, par le jeu d'échelles du centre du pouvoir hitlérien à la condition du détenu au ras de son châlit, marquent une étape dans la discipline.

11/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Eclats. Prises de vue clandestines des camps nazis

A partir d'un corpus pour partie inédit, Christophe Cognet enquête sur les photographies clandestines des camps nazis, comme autant d'actes de résistance. Depuis plus de quinze ans, Christophe Cognet mène une méditation, filmique, sur les images réalisées par les déportés eux-mêmes, en secret, et au risque de leur vie, dans les camps nazis. Après Parce que j'étais peintre, sorti en salles en 2014, consacré aux dessins et aquarelles, il travaille désormais à un autre film, A pas aveugles, à la rencontre de telles photographies : à Auschwitz-Birkenau et à Buchenwald, Dachau, Mittelbau-Dora et Ravensbrück, des détenus ont réussi à prendre des clichés clandestins. Ce second volet compose une archéologie des images en tant qu'actes, insistant sur leurs dimensions physiques - c'est ce que peut le cinéma. Le livre Eclats - au sens d'esquilles, de brisures - est issu autant de ce projet de film que de cette longue fréquentation des images clandestines : il compose l'aventure d'un regard en proposant des analyses sensibles de ces photographies, toutes scrutées longuement, puis remises dans leurs contextes. Il s'agit de reprendre l'enquête - et parfois de l'initier - avec le savoir disponible aujourd'hui, sans théorie, mais sans ignorer toute théorie, sans préjuger de ce que ces images ont à nous montrer et à nous dire. Il s'agit tout autant d'une exploration historique que de faire l'éloge de leurs auteurs, les remettre au centre et à l'origine de leurs images. Ce livre veut ainsi composer le récit très précis de leurs actes et des scènes prises, mais aussi former les portraits, lorsque c'est possible, tant des femmes et des hommes photographes que de ceux représentés.

09/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Des premiers camps punitifs du IIIe Reich jusqu’aux usines de mort de Treblinka ou Birkenau en passant par les camps de prisonniers de guerre, ce livre tente un état des lieux des activités musicales dans l’univers concentrationnaire. Dès le début, les principales utilisations et détournements de la musique sont présents : elle rythme la répression, la propagande et accompagne les travaux forcés. Dans les camps d’extermination, ceux de l’Aktion Reinhard (Belsec, Sobibór et Treblinka) et celui d’Auschwitz-Birkenau, les notes de musique s’élevaient dans les airs en même temps que la fumée des fours crématoires, quand elles n’étaient là pour cacher le bruit des exécutions sommaires. C’est dans cette partie que l’auteur a choisi de parler de Theresienstadt, le « camp des musiciens », camp de transit et antichambre de Birkenau dont la création figure en bonne place dans le protocole de la conférence de Wansee qui organisa l’extermination des populations juives d’Europe. En parallèle aux camps de concentration pour civils, l'auteur se penche également sur les musiques composées dans les camps de prisonniers de guerre. Si Olivier Messiaen est sans nul doute le musicien le plus célèbre de tous les camps de prisonniers (il a composé son Quatuor pour la fin du temps au Stalag de Görlitz), nombre de compositeurs, chefs d’orchestres ou instrumentistes furent également captifs dans les Stalag et Oflag allemands. Pour mener à bien ce travail et le confronter à la mémoire encore alerte des survivants, l’auteur a rencontré d’anciens déportés, notamment Robert Fertil, (Neuengamme), Anise Postel-Vinay (Ravensbrück) ainsi que deux musiciens, tous deux violonistes : Haïm Lipsky (Auschwitz I) et Violette Jacquet-Silberstein (orchestre des femmes de Birkenau). Parfois clandestine mais le plus souvent « officielle », la musique fit partie intégrante du système concentrationnaire.

05/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Femmes en déportation. Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945

A l'occasion du 70° anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l'université Paris Nanterre organisaient en décembre 2015 le premier colloque consacré à l'étude des femmes déportées par mesure de répression depuis la France vers l'Allemagne. Associant témoins, chercheurs et archivistes, cet évènement permettait de faire le point sur les recherches déjà entreprises, souvent par les associations de rescapées, puis par les fondations mémorielles. A la lumière des recherches récentes, fondées sur l'exploitation de ressources inédites, dont les archives de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) conservées à La contemporaine, de nouvelles pistes de réflexion sont apparues. Femmes en déportation met en lumière les différences de parcours des déportées et internées, la pluralité des causes de leur engagement dans la Résistance et les conditions particulières de la réinsertion des rescapées après-guerre. Chacune des contributions montre la nécessité d'appréhender la déportation féminine du point de vue de l'histoire des femmes et révèle l'apport indispensable d'une telle approche à la compréhension de cette période.

11/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Allemand et Noir en plus ! Souvenirs d'un rescapé des camps nazis

Né à Berlin en 1925 d'un père camerounais et d'une mère allemande, Theodor Michael Wonja, cadet d'une fratrie de 4 enfants, vient au monde dans un pays qui n'offre que peu de perspectives professionnelles aux personnes de couleur, sinon les "spectacles d'exhibition d'indigènes". Renvoyé de l'école sur ordre du parti nazi, déchu de sa nationalité allemande en 1940, il est interné dans un camp de travail en 1943. Par miracle, il échappe à la stérilisation forcée pratiquée par les autorités du Reich sur plusieurs centaines d'enfants métis afro-allemands. Il doit par la suite affronter le racisme dans l'Allemagne d'après-guerre : "qu'ils retournent d'où ils viennent !", scandent alors certains de ses compatriotes. Confronté à la misère et aux discriminations, vivant de petits rôles au théâtre, Theodor Michael Wonja lutte pour changer le destin qu'on veut lui imposer : il suit une formation universitaire à Hambourg puis à Paris et fonde, à Cologne, au milieu des années 60, le " Bulletin de l'Afrique " dont il est le rédacteur en chef jusqu'en 1971. Devenu un spécialiste reconnu de l'Afrique en Allemagne, il est recruté par les services de renseignement allemands et finit sa carrière en 1987 comme conseiller d'Etat. Passionné de théâtre, il joue dans plusieurs pièces jusqu'à l'âge de 84 ans, notamment dans "I have a dream" en hommage à Martin Luther King.

10/2016

ActuaLitté

Sages femmes

Sage-femme, gardienne de l'eutocie ?. Approche anthropologique du savoir-faire des sages-femmes

Les sages-femmes sont formées pour être des spécialistes de l'accouchement eutocique, soit sans complication obstétricale. Le fait que 80 % des femmes en France ont un accouchement dirigé médicalement a généré de nombreuses mutations dans leur métier. Retracer l'évolution de la formation et de la pratique des sages-femmes permet d'observer les conséquences de la technicisation de l'accouchement. Ainsi, les sages-femmes ont adapté leurs savoirs : en fonction de leur statut (hospitalier ou libéral), mais aussi de la protocolisation de leur exercice basé sur une conception de plus en plus normalisée du risque obstétrical. Aujourd'hui, devant les effets de cette standardisation de la prise en charge de la parturition, elles sont nombreuses à revendiquer un accompagnement global des futures mères.

04/2022

ActuaLitté

XXe siècle

Flossenbürg 40301. A vingt ans dans les camps nazis

Sergio Rusich de' Moscati est né à Pola, en Istrie, en 1920. Pendant la Seconde Guerre mondiale il combat pour l'armée italienne, jusqu'à l'armistice de 1943. Face au dilemme des militaires italiens, il choisit son camp sans hésiter et entre dans les rangs de la résistance antifasciste armée. Arrêté en octobre 1944 par les troupes allemandes, il est d'abord emprisonné à Trieste, puis déporté comme triangle rouge dans le camp de Flossenbürg, en Bavière occidentale, dont il sera l'un des rares survivants. Le numéro qu'il a reçu lors du processus d'immatriculation, 40301, donne le titre à ses mémoires de déportation. Ecrites pour ses enfants, elles ont paru en italien dans les années 80 et ont été traduites ici, pour la première fois, en français. Rusich est un déporté politique plein de bon sens et de tolérance pour l'humanité meurtrie. Sans aucune ombre de rancune ou de haine, il nous raconte l'histoire de ces mois de souffrances vécues dans la lutte contre le froid, l'épuisement, la violence et la mort, mais en gardant toujours de l'espoir et de l'amour pour la vie. Son caractère vif et sociable à l'égard des camarades contraste violemment avec l'essence même du système d'extermination aberrant conçu par les Nazis. Rusich nous a quittés en 2006, mais son message de solidarité humaine résonne dans sa force et sa beauté encore aujourd'hui.

10/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Les camps nazis. Réflexions sur la réception littéraire française

Le présent ouvrage explore le choc suscité par la découverte des camps nazis et du génocide des Juifs et étudie les échanges entre paroles intérieures et extérieures à l'événement pour saisir son devenir historique et mémoriel dans le champ littéraire et culturel français. En examinant le chevauchement des actes de représentation, d'interprétation et de transmission, il met à jour un ordre du discours né de l'événement et s'interroge sur sa disponibilité littéraire, culturelle et intellectuelle.

09/2012

ActuaLitté

Suisse

Les victimes oubliées du IIIe Reich. Les déportés suisses des camps nazis

Entre 1933 et 1945, au moins 391 Suisses ont été emprisonnés dans des camps de concentration par le régime nazi et plus de 200 d'entre eux sont morts durant leur captivité ou peu après leur libération. Ce livre retrace leur parcours et leur destin. En plus du sort de ces citoyens suisses, les auteurs suivent le parcours de plus 330 hommes, femmes et enfants nés ou ayant grandi en Suisse, mais qui n'ont jamais eu la nationalité suisse et qui furent emprisonnés dans les camps nazis. Parmi ces derniers, plus de 250 n'ont pas survécu aux mauvais traitements et à la torture. Les victimes suisses des persécutions nazies sont principalement des résistants, des juifs, des socialistes, des personnes considérées comme " asociales ", des témoins de Jéhovah, des Sinti et des Roms. Pour la première fois, les auteurs répertorient les noms des 391 victimes identifiées. La plupart d'entre elles vivaient en France et ont été emprisonnées, puis expulsées vers un camp de concentration. D'autres, des Suisses de l'étranger, vivaient dans des pays occupés par l'Allemagne comme la Pologne, l'Autriche, l'Italie, la Belgique ou la Grèce. Dans ce livre, les auteurs examinent comment les citoyens suisses furent pris dans l'appareil de terreur nazi et ce que la Suisse officielle a fait pour les aider. Après quatre années de recherche dans les archives en Suisse et à l'étranger, ils arrivent à la conclusion que "La Suisse aurait pu sauver des dizaines de vies, si elle s'était engagée avec courage et vigueur pour les prisonniers suisses des camps de concentration". D'une part, il apparaît clairement que le Conseil fédéral et les diplomates concernés sont intervenus avec peu de détermination face au régime nazi ; par peur de mettre Hitler en colère et de provoquer une invasion de la Suisse. D'autre part, les auteurs soulignent le peu d'intérêts des instances officielles suisses pour les victimes.

11/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Vingt-trois mois dans les camps nazis. Buchenwald et Langenstein, 2e édition

Nombreux sont les ouvrages et témoignages relatant ce que tous les déportés ont subi : l'internement, les conditions inhumaines et meurtrières des transports en Allemagne, la vie de bagnards condamnés à mourir dans les camps. En 2010, pour le 65e anniversaire de la libération de Buchenwald, l'auteur est retourné dans ces lieux maudits accompagné de sa fille, Geneviève, qui ensuite a voulu qu'il écrive son parcours de déporté résistant. Ce livre raconte toute une vie de joies, de révoltes et de combats, mais aussi de solidarité, d'amitié et d'optimisme envers les valeurs humaines côtoyées dans les camps.

01/2020

ActuaLitté

SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Justice n'est pas vengeance

L'autobiographie du plus grand chasseur de nazis enfin en poche. Simon Wiesenthal est une figure mythique : survivant des camps de concentration - où 89 membres de sa famille ont été exterminés -, il a consacré le reste de sa vie à traduire les responsables de la Shoah devant les tribunaux. Véritable conscience mondiale, il est devenu l'archétype du "chasseur de nazis", pourchassant les anciens bourreaux dans le monde entier, dévoilant leurs identités fictives. Une existence haletante, toujours éclairée par l'objectif supérieur de rappeler aux vivants l'horreur presque incompréhensible de la Shoah. Parmi les centaines d'enquêtes menées depuis 1945, il a choisi celles qui lui paraissent exemplaires et les a restituées avec vigueur et précision. Voici donc la traque d'Adolf Eichmann, celle du commandant du camp de Treblinka réfugié au Brésil, la découverte de l'inspecteur SS qui a arrêté Anne Frank... Simon Wiesenthal, c'est l'homme qui a survécu. Aux pogroms, aux camps, aux ricanements, aux attentats, sans jamais renoncer au travail de mémoire "pour que le monde n'oublie pas. . ". et sans transiger sur son éthique pour ne pas devenir un bourreau à son tour : la justice, pas la vengeance.

09/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Le passage du témoin. Portraits et témoignages de rescapés des camps de concentration et d'extermination nazis

Réédition actualisée par les historiens de la Fondation Auschwitz de ce livre paru initialement en 1995 et désormais accompagné d'un livret pédagogique conçu par la Fondation Auschwitz. Ce projet éditorial, porté par un photographe et une sociologue, est né d'un sentiment d'urgence face à la disparition des derniers témoins directs de ces évènements tragiques. Leur ambition consistait à tenter, avec humilité et simplicité, d'écouter ce que ces témoins avaient à dire aux générations montantes et futures et à rendre la dignité des traits de ces acteurs de notre mémoire collective. au sentiment d'urgence est venu s'ajouter l'inquiétude face à la montée en puissance de l'extrême-droite, au révisionnisme, aux épurations ethniques et à toutes les formes de racisme, de refus et de haine de l'autre qui semblent à nouveau dévorer la planète.

04/2018

ActuaLitté

Religion

Dieu n´est pas mort en enfer. Les chrétiens dans les camps nazis

S'il existe des témoignages poignants sur la présence des chrétiens dans les camps nazis, comme ceux de Geneviève de Gaulle, Edmond Michelet, Eloi Leclerc ou Jacques Sommet, on ne disposait guère jusque-là d'une vue d'ensemble sur cette dimension de la déportation. Jeune historien, Adrien Louandre révèle ici comment ces déportés ont vécu leur foi dans un cadre aussi inhumain. A l'écoute des témoins, il reconstitue patiemment le concret de leur vie de croyants, la messe, la prière, la relation à la Bible, les rapports fraternels et les petits gestes de solidarité. Simples laïcs, militants, résistants, prêtres, tous ces chrétiens incarnent à leur manière des profils et des sensibilités variés, qui dévoilent tous un sens profond de l'homme et de l'amour de Dieu. Dieu était-il présent dans l'enfer des campsl ? Oui, répond sans hésiter l'auteur, qui l'a perçu à travers les visages et l'existence de ces témoins ordinaires, dont la foi fut mise pourtant à la plus rude épreuve.

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

Bourreaux et acrobates

Deux sollicitations se partagent l'oeuvre poétique d'Alain Bosquet, depuis plus de trente ans. L'une marque sa fidélité à l'écriture classique : rime, clarté, images analysables. L'autre est l'expression, plus libre en apparence, de sa lucidité ; l'absurde et la fable s'y conjuguent, en des notes inextricables. Le présent volume appartient aux deux guerres. Dans la première moitié, Bourreaux et acrobates, le poète veut succéder à Mallarmé et à Valéry, par un exercice de perpétuelle élucidation : la trinité femme-poète-poème est indissoluble, la femme naissant du texte et discutant dans celui-ci de l'homme. Tous trois doivent se fondre pour mieux se comprendre. La femme est manuscrite, le poème est de chair, le poète devient ce que l'un et l'autre lui imposent d'être. La seconde moitié du livre, Poèmes sans chauffeur, de préhension immédiate, est comme la banalisation de la présence poétique, considérée comme un témoignage de l'actualité, où réel et irréel ne doivent plus s'opposer. D'un état sans lieu on aboutit à un état des lieux, dont le lecteur aussi doit être responsable.

01/1990

ActuaLitté

Romans de terroir

Les gardiennes

Le Prix Goncourt 1920 livre ici l'un de ses romans les plus personnels consacré aux femmes pendant la Grande Guerre de 1914-1918. Adapté au cinéma par Xavier Beauvois et primé à Cannes. Suivez le quotidien de la grande Hortense, Francine, Léa et Solange, des femmes au quotidien extraordinaire, emportées dans le tourbillon de la Grande Guerre. Avec le départ des hommes pour le front, elles doivent s'organiser, se mobiliser et se battre pour faire vivre les fermes. Elles se font ainsi les gardiennes de leur milieu rural, chargées de préserver leur patrimoine en attendant la paix. Ernest Pérochon illustre à sa manière le long combat des femmes pour leur émancipation, avec ses succès mais aussi ses échecs cruels.

ActuaLitté

XXe siècle

Les Gardiennes

Avec le départ des hommes pour la Grande Guerre, la grande Hortense, Francine, Léa et Solange se font les gardiennes de leur milieu rural, chargées de préserver leur patrimoine en attendant la paix. Ces femmes au quotidien extraordinaire doivent s'organiser, se mobiliser et se battre pour faire vivre les fermes. Ernest Pérochon illustre à sa manière le long combat des femmes pour leur émancipation, avec ses succès mais aussi ses échecs cruels.

12/2022

ActuaLitté

Littérature française

Trois gardiennes

Trois femmes - les trois gardiennes -, chacune détentrice d'un secret, composent cette sonate à la tonalité mystérieuse. Un lien étrange unit Molly Mollibrown, prisonnière d'un souvenir atroce datant de la guerre de Sécession, engoncée dans son personnage rigide et décadent du Mississippi ; Lemtoûna, la femme d'Essendilène, qui mène une existence ténue, têtue, opiniâtre et rude aux confins du Sahara, en plein Tassili n'Ajjer, protégeant contre toute prudence et toute règle la frêle et indécise croissance d'un oranger ; et la gardienne d'un musée hollandais, veillant, telle une sentinelle, la boutique du drapier Huÿs dont l'énigme inquiète l'espace alentour. Comme dans toute sonate, plusieurs thèmes s'entremêlent, que chaque récit colore différemment et approfondit : les liens subtils de l'espace visuel et du temps, le trouble de la sensualité tantôt brutale, tantôt animale, ou plus érotiquement raffinée, le thème plus continu enfin du regard, sur lequel Catherine Lépront compose toutes les variations qui vont, jusqu'au vertige, donner l'illusion que l'art a enfin pénétré la vie.

10/1991

ActuaLitté

Littérature française

Canfranc et l'or des nazis

"Canfranc et l'or des nazis" est l'histoire des avatars de la douane internationale durant la Seconde Guerre mondiale. La gare frontière, sous juridiction hispano-française, a été le théâtre du trafic de 86 tonnes d'or nazi au moins provenant de la Suisse et allant jusqu'en Espagne et au Portugal dans les années 1942 et 1943. En échange, les régimes neutres de Franco et de Salazar vendaient du wolfram et du fer à Hitler pour son armement. Ces marchandises traversaient aussi la frontière des Pyrénées centrales inaugurée en 1928.

11/2010

ActuaLitté

Philosophie

La philosophie à l'épreuve d'Auschwitz. Les camps nazis, entre mémoire et Histoire

Cet essai se donne comme une tentative pour approcher au plus près l'onde de choc totalitaire enregistrée par les récits et témoignages sur les camps nazis. Il explore les zones de repli ou de recul de la pensée devant l'indicible, les embarras de la posture savante quand elle doit rendre compte de la froide "organisation de la terreur", la compromission de nos sociétés de la démocratie restaurée avec la catastrophe du siècle qui s'est éteint. Quelques leitmotivs inusables se trouvent ici consignés et soumis à la critique : le couplage contre-nature entre civilisation et barbarie, la fonction centrale de l'espace-camp sur le territoire de la modernité, les capacités de résistance de l'homme aux situations de l'extrême, la banalité du mal ou l'indifférence des bourreaux, la figure du survivant...

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

La jeunesse d’Irma Grese

Sophie, une jeune universitaire parisienne en vacances d'été en Corrèze, reçoit pour son anniversaire un legs de son arrière-grand-mère paternelle. Il s'agit d'un volumineux dossier comportant d'une part des révélations écrites par la bisaïeule de Sophie et d'autre part une narration rédigée par une jeune Allemande nommée Irma Grese qui fut l'archétype des gardiennes criminelles des camps de concentration nazis. La découverte des documents présents dans le dossier va stupéfier Sophie qui apprend ce que fut la nature des relations intimes entre sa parente ayant été employée au camp de Ravensbrück et celle qui fut capturée en 1945 dans le camp de Bergen-Belsen et devint la plus jeune condamnée à la pendaison par la justice militaire anglaise. Sophie apprendra également que ses origines familiales ne sont pas du tout ce qu'elle croyait et elle s'interrogera sur l'origine du mal, de la cruauté, du sadisme de femmes vis-à-vis d'autres femmes.

05/2020

ActuaLitté

Science-fiction, heroic fantas

La gardienne des papillons

Anya commence enfin sa mission de protectrice des Papillons-Lune, les créatures lumineuses qui permettent à la Fleur-Nuit déclore. Le village dAnya a besoin delle pour survivre aux froides nuits du désert. Anya veut prouver sa valeur. Seule dans les vastes étendues arides, son courage est mis à lépreuve. Malgré sa détermination à servir son village, son coeur va commencer à rêver dune vie sous le soleil, mettant ainsi en danger les précieux papillons de nuit, et son peuple tout entier...

06/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Ainsi étions-nous. En quête de ma famille disparue dans les camps nazis

Dans ce livre, Anita Rind retrace le destin tragique des nombreux membres de sa famille disparus dans les camps d'extermination nazis. Pendant trente ans, elle a mené avec obstination une quête douloureuse dans différents fonds d'archives principalement en République tchèque où vivait avant la guerre l'ensemble de sa famille à l'exception de ses propres parents. L'ampleur du désastre constatée au fil de voyages à Prague, dans le camp de Terezin et sur les lieux de naissance en Bohême de son père et de sa mère l'a bouleversée. Née elle-même en France, en 1929, l'auteure a échappé ainsi que ses parents, sa jumelle et son frère aux persécutions antisémites du régime de Vichy. Dans un contrepoint saisissant avec l'anéantissement de sa famille tchèque, elle fait le récit de ces années noires où ils ont vécu, séparés et cachés dans des institutions religieuses ou chez des paysans dans le sud de la France. Ainsi étions-nous mêle avec sensibilité, mais sans pathos ni ton vindicatif, la recherche historique et la reconstitution de la vie quotidienne dans la France occupée, à Marseille, à Tarbes, en Avignon, à Carmaux. Ce livre se veut aussi un hommage à des êtres disparus à qui l'auteure a tenu à rendre leur dignité.

10/2010

ActuaLitté

Arts divinatoires

L'Oracle des Gardiennes du Ciel

Un magnifique oracle pour créer sa vie avec les énergies des astres, des planètes et du signe du Zodiaque. Par l'autrice à succès et astrologue Sandrine Verrycken. OUVREZ-VOUS AUX PUISSANTS MESSAGES D'EVOLUTION DE L'UNIVERS Issu de la sagesse astrologique, L'Oracle des Gardiennes du Ciel vous invite à ressentir dans votre coeur la puissance créatrice de l'Univers et à déployer votre magie. Grâce aux cartes divinement inspirantes et au livre d'accompagnement, vous découvrirez comment cocréer votre vie avec la Lune, le Soleil, les planètes et les signes du Zodiaque, pour vous aligner sur la guidance de votre âme. Eclairant votre présent ainsi que votre futur, cet oracle oriente votre destinée de façon juste et lumineuse. Faites confiance à votre intuition stellaire ! En vous reliant à l'énergie des Gardiennes du Ciel, à la dimension subtile et étoilée de toute chose, vous entrez dans l'ère du Verseau, dans un espace d'amour et de pure création où réside votre vrai pouvoir d'action. Là où tout est possible, vous êtes profondément libres de créer votre vie !

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

La terre des gardiennes. La reine

Après la mort de ses parents, Lodine décide de quitter son pays natal, le pays d'Occendia, SES voiture Deux Frères, Léger et Yvain, ne réussissent pas à s'intégrer Dans Une société Où les journées se réduisent A dans un travail routinier des Usines Sans ame. Les deux garçons Sont en train de Sombrer Dans L'alcool et la délinquance. Lodine va alors partir à la recherche de la cité d'origine de sa grand-mère, au bord d'un lac.   Accueillie par la reine Gracienne, elle s'y installe avec ses deux jeunes frères Qui retrouvent peu à peu le goût a la vie et un équilibre psychologique. Dans cette cité, le vit très simplement, de l'artisanat et de l'agriculture, à ne manque de rien et sur Heureux y est.   Cette situation suscite des convoitises et Lodine sera amenée à Se mettre au service de Sa Reine pour Défendre la cité menacée par le roi Irgan, Le Monarque du payeur d'Occendia.Dans la lignée des utopies sociales, ce roman cherche à montrer ce que le monde Pourrait être si les Êtres humains davaNtage ÉTAIENT soucieux de la nature, d'une vie simple et saine, et comment ils y gagneraient en bonheur et en harmonie intérieure. Cette histoire pose aussi le problème de la Place des Femmes dans la Société et Dans la vie politique

12/2009

ActuaLitté

Sciences historiques

La Poudrerie. Des camps et des hommes...

Dans un coin paisible du Lot-et-Garonne, entre Casseneuil, Ste Livrade, et aux alentours, au milieu des vergers et des cultures maraîchères, dans un milieu aussi éloigné que possible du bruit et de la fureur du monde moderne, vient s'abattre brutalement, au début de la seconde guerre mondiale, un orage industriel parfaitement inattendu. On commence par expulser tous les ruraux sur une zone de cinq cents hectares, pour construire une énorme poudrerie, en faisant travailler comme des forçats des républicains espagnols en exil. Ces anciens soldats bâtissent plusieurs camps, qui vont devenir des lieux "? d'accueil ? ", souvent provisoires, pour des populations déplacées, démunies, symboles vivants de la folie des hommes. On y parque successivement, des espagnols, des adolescents d'un chantier de jeunesse, des juifs, des soviétiques égarés, des aviateurs sans avions, des vietnamiens en transit, des indochinois et des supplétifs algériens. Cet ouvrage raconte l'histoire, à peine croyable parfois, de tous ces êtres humains, dont le passage a laissé des traces indélébiles sur le terrain et abandonné de vieilles gens, presque oubliés aujourd'hui, dans des structures dont on a peine à croire qu'elles aient pu abriter si longtemps, des hommes et des femmes venus parfois du bout du monde et qui avaient fait confiance à la France.

05/2011

ActuaLitté

idéologie politique

Les tueuses. Ces femmes complices de la cruauté nazie

Ilse, Irma, Juana, Erna, Magda, Elisabeth, Pauline. Leur point commun : elles adhèrent au parti de la cruauté. Ce livre nous emmène sur les traces de femmes criminelles de guerre, ou criminelles elles mêmes, sous le régime nazi. Certaines d'entre elles ont tué de leurs propres mains, d'autres ont participé et veillé au bon fonctionnement de l'extermination des populations. Oui, les femmes aussi peuvent être des tueuses sadiques, des "meurtrières de bureau" , sous couvert de leurs fonctions de mères idéales, infirmières zélées, surveillantes soumises, épouses parfaites... De Berlin, à Vienne, en passant par la Pologne, la Lituanie, la Biélorussie, la Hongrie, l'Ukraine et plus tard New York, leur quotidien oscille entre crimes et débauche. Elles ont prêté serment au Fu¨hrer, par idéologie, pour l'appât du gain, du pouvoir, du sexe pour un meilleur quotidien, et pour certaines afin de devenir les égales des hommes. Mais ces femmes ont une particularité, elles sont restées fidèles à leur idéologie jusqu'à leur mort et n'ont jamais rien renié de leurs actes.

03/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Neuengamme, camp de concentration nazi (1938-1945)

Depuis leur retour des camps, les déportés n'ont cessé de se poser cette question sans réponse : " pourquoi suis-je revenu et pourquoi pas les autres ?" Dès lors, ils se sentent porteurs d'une dette à l'égard de tant de camarades qui ne sont pas rentrés. Au monde qu'ils ont trouvé à leur retour, ils n'appartenaient plus tout à fait ils dérangeaient, " on " voulait vivre et oublier la guerre et ses horreurs. Leur parole n'a pas toujours été entendue. Pourtant, depuis plus de soixante ans, inlassablement, ils nous redisent ce qui s'est passé derrière les barbelés des camps. Dès 1945, les déportés de Neuengamme, réunis en Amicale, se sont donné une mission qu'ils ont inscrite dans leurs statuts, créer une commission d'histoire pour faire connaître l'histoire du Camp. Ce livre est l'aboutissement du travail de mémoire de l'Amicale tout entière, par l'intermédiaire de sa commission d'histoire, sous la direction de ses présidents successifs. La gestation fut longue, il a été enfanté dans la douleur. Soixante ans après, il nous livre la parole des témoins, " nos semblables, nos frères ", de tous âges, de toutes conditions. C'est à un voyage initiatique que nous vous convions aujourd'hui, à travers ces magnifiques documents.

10/2010

ActuaLitté

Science-fiction

Femme d'un monde, gardienne d'un autre

Ce roman mêlant fantastique et aventure retrace l'histoire d'une jeune femme, Alphéa, dynamique ayant de grandes valeurs humaines. Son ascension professionnelle, la conduit à quitter ses parents qu'elle affectionne tant ainsi que sa meilleure amie. De là, commence son aventure où elle découvre son histoire, son passé. Elle qui vivait sur Terre se retrouve propulsée dans un autre monde qu'on lui demande de sauver...

04/2021

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Des nazis habitent chez moi

1941, c'est la guerre. La nuit où sa famille juive doit fuir Strasbourg, Odélia est trop malade pour partir. Leur vieille voisine la cache quelques jours. Mais les semaines passent, et personne ne vient la rechercher. Pour échapper aux nazis, Odélia devient Odile et va apprendre à se soustraire aux regards de l'ennemi. Lorsque Herr Müller, membre du parti nazi, s'installe avec sa famille dans son ancien appartement, Odile doit redoubler de prudence : sa vie, tout comme celle de sa prétendue grand-tante, est en danger. Avec un cahier historique "Remontons le fil de l'histoire ! " de l'historien et enseignant Daniel Fischer.

09/2020