Bonne année, cher Hervé ! J’ai été content de vous revoir à Noël et j’ai apprécié notre promenade en librairie à Strasbourg : vous savez pourquoi. Je suis heureux de savoir que vous travaillez à votre nouveau roman, et ça avance, dites-vous. En ce qui me concerne, je n’écris rien mais j’espère m’y remettre bientôt : l’écriture n’est-elle pas notre seule rampe ? Sur la quinzaine de livres que j’ai lus ces dernières semaines, j’en ai achevé trois en diagonale et j’en ai abandonné quatre autres en cours de route. Le reste, c’étaient des polars sans surprise et des livres de sociologie ou d’anthropologie. Bref, je suis en manque de grande littérature. Je n’ai même pas lu les prix littéraires de 2012 qui ne sont pas encore arrivés jusqu’à ma bibliothèque de quartier. Pour cette première chronique de l’année 2013, je voulais relire quelque chose d’à la fois digeste et substantiel, de profond et de léger, et de parfaitement empaqueté. J’ai donc relu Colette : Le Blé en herbe (1923), La Fin de Chéri (1926) et La Chatte (1933).