Rushdie, vuvuzelas : même combat ?
Heureusement, tout cela finit ce soir. Ces longues semaines de Coupe du monde de football prendront fin avec un match au sommet Pays-Bas contre Espagne... Si, si, une rencontre qui vaudra bien celle de La Martinière contre Bayard Presse, qui s'était déroulée cette semaine.
Avec ce dernier match, viendra aussi la fin de la médiatisation à outrance des vuvuzelas, ces trompettes en plastique qui auront assuré un ronronnement permanent durant l'ensemble des matches.
Si vous n'en avez pas encore entendu parler, voici de quoi vous rafraîchir la mémoire...
Mais quel est donc le rapport entre nos préoccupations quotidiennes et littéraires et ces trompettes signifiant « faire du bruit » en zoulou ? Les décibels. Les 130 décibels en fait. Qui agacent les autorités religieuses des Émirats arabes unis, lesquels ont réclamé récemment que soit fixé un seuil maximum de 100 décibels pour les vuvuzelas... sous peine de châtiment divin et de mise à l'index.
Les autorités musulmanes ont ainsi déclaré que les vuvuzelas seront taxées de « haram », ou d'interdiction, exactement comme un Salman Rusdhie en son temps, si elles ne basculaient pas vers les 100 décibels. « Si elles sont assez puissantes pour abîmer l'ouïe, les vuvuzelas sont haram », a décidé l'autorité.
Reste une question : devra-t-on les exiler en Angleterre sous protection policière ?
11/07/2010 - 11:01