Les suppressions d'emploi, les compressions de personnel, les sous-effectifs, cela fait des années que les professeurs s'en plaignent, et ils ont décidé de le faire savoir ce vendredi 15 février 2008.
Avec l'annonce faite par le gouvernement de réduire encore de 20.000 postes par an, entre 2009 et 2012, le nombre d'enseignants, cette fois la coupe est pleine. Au moins en région parisienne. « Pour arriver à supprimer autant d'emplois, il faut toucher au coeur du système, à nos services, aux horaires des élèves à la nature même de nos enseignements », explique l'intersyndicale.
Et de mettre en avant la « dégradation des conditions de travail », tout particulièrement la propreté des salles de cours, fortement négligée du fait que « les personnels en arrêt ne sont quasiment pas remplacés ».
Et les treize syndicats réunis souhaitent que s'ouvrent « de vraies négociations sur la revalorisation et l'avenir ». Alors que nous apprenions ce matin même qu'une augmentation de l'indice des fonctionnaires était prévue.
« Pour les académies Paris, Créteil et Versailles, cette rentrée s'annonce particulièrement sombre avec la suppression de près de 1.400 emplois d'enseignants en lycée et collège, auxquels il faut ajouter 122 suppressions d'emplois administratifs, 32 emplois de MI-SE (surveillants). », révèle le communiqué, qui souligne aussi le manque de personnel soignant...
Rendez-vous à prendre donc à 14 heures, place Edmond Rostand (RER Luxembourg)... D'ailleurs, le mouvement pourrait être reconduit le 18 février. « ON CONTINUE ? », interroge le communiqué.