En 1960, le prix Goncourt est attribué à l’écrivain roumain d’expression française Vintila Horia pour son roman « Dieu est né en exil », journal apocryphe d’Ovide durant son exil à Tomes (actuelle Constanta en Roumanie) entre l’an 9 et l’an 17, année de la mort du célèbre poète. Découvert par Daniel Rops (1901-1965), le roman a séduit le jury pour son français très pur écrit par un étranger et l’histoire qu’il relate. Tout semble aller pour le mieux pour Horia qui s’apprête à recevoir son prix, sauf que le PC, sans doute informé par le dictateur communiste Ceauscescu, révèle à la presse son passé sulfureux… Et Sartre s’en mêle… Le prix ne sera jamais remis à Horia.