Si l’acte éditorial et la lecture furent, historiquement, l’apanage d’une minorité intellectuelle, sociale et économique, la fin du XXe siècle voit globalement l’écriture, la lecture et l’édition se démocratiser, au moins en partie. Basé sur l’évolution du niveau d’éducation autant que sur des innovations technologiques qui réduisent les « barrières à l’entrée », ce mouvement aboutit (théoriquement) à l’inclusion d’une plus grande diversité d’actrices et d’acteurs dans la chaîne de production et de diffusion de textes.